Doodoo quoi?
Doodle Hex, titre surprenant s’il en est. Il ne s’agit en fait que de l’addition de Doodle, provenant du clan des Doodlers du Collège des runes, ainsi que de « hex », qui signifie « sort » dans la langue de Molière. Ce fameux clan rassemble les élèves du collège des runes qui viennent du monde entier pour étudier dans ce prestigieux établissement. C’est en effet là-bas que sont enseignés tous les sorts les plus puissants qui vous serviront dans les duels auxquels vous participerez durant tout le jeu.Parmi la quinzaine de personnages jouables, tous possèdent une histoire particulière. Toutefois, tous ont un but en commun : trouver la Rune du Souhait Unique, une rune suprême. On trouvera la jeune Rainbow qui quitta ses parents pour aller au collège des runes pour y apprendre tous les sorts existants alors que ces derniers la jugeaient trop jeune ; mais aussi Samedi, le sorcier Voodoo qui désire savoir comment faire disparaitre la poupée Voodoo de son frère qu’il créa par accident. Autant de personnages que d’histoires, mais aussi et surtout de compétences différentes. Alors qu’un personnage pourra être plus fort en défense alors qu’un autre lancera des runes qui atteignent son adversaire plus rapidement ou avec plus de puissance.
Il s’agira en effet de jouer sur les compétences de chaque personnage pour affronter les autres élèves du collège, qui participent à un tournoi clandestin organisé par Kalamazoo, le fantôme de l’école. Il s’agira alors d’affronter les élèves mais aussi les professeurs, avec plus de 200 runes apprises au fur et à mesure de la progression. De quoi s’emmêler les pinceaux, tant elles sont diverses.
Hex ça saute !
Une histoire sympathique certes, mais un concept surtout pour le moins original, qui tourne autour de la rapidité. Chaque duel se joue sur l’écran tactile alors que les animations sont affichées plus haut. Le principe est alors simple : dessiner des runes ayant différents attributs pour descendre la barre de vie de son adversaire. Chaque rune dessinée s’avance alors sur le contour du cercle pour atteindre l’adversaire.Quatre types de runes ont alors chacune différents effets. Alors que les runes vertes permettent de faire des combos faciles pour affecter le bouclier de l’ennemi, puis lui infliger des dommages. Les runes rouges ont une puissance de frappe supérieure et sont impossible à contrer entièrement. Alors que les runes bleues ont pour but d’infliger des handicaps à l’adversaire en lui bloquant temporairement son bouclier ou en faisant apparaitre un écran noir pendant quelques secondes, les runes jaunes de soutient permettent aussi bien d’absorber sans dégât les runes de l’adversaire ou de récupérer un peu de vie.
Sympathique au début, on découvre vite de nouvelles runes qu’il faudra classer dans son grimoire, que l’on consultera avant un duel pour choisir les runes utilisable. Forcément, retenir 200 runes, leurs attributs et leur tracé n’est pas aisé, il est tout de même possible de les consulter entre les nombreux duels ! Nombreux en effet, car le titre peut se résumer à un enchainement de duels presque interminable, sans réelle histoire, et sans réelle transition non plus. On aimera en tout cas la possibilité de pouvoir échanger les runes avec ses amis possédant le jeu, ou tout simplement faire des duels avec eux.
L’ambiance des duels aurait d’ailleurs pu être améliorée, avec des musiques gentillettes mais assez vite lassantes. Le plaisir est par contre toujours au rendez-vous lorsque l’on peut se permettre, entre deux runes dessinées, de regarder l’écran supérieur pour voir l’adversaire prenant une rune en plein visage, signe que le duel n’est jamais perdu !
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