Avant toute chose...
Pour les novices en la matière, Fire Emblem est un tactical RPG qui en est à son second épisode au Japon. Le succès a été au rendez-vous et les fans ont pu apprécier la possibilité d’introduire un code permettant de garder des statistiques d’un jeu à l’autre à la manière de Golden Sun. Une option absente de la version US testée ici puisque l’éditeur n’a pas jugé utile de publier les épisodes dans l’ordre et sort tout de suite le second épisode en anglais.Une histoire qui commence en douceur.
Première petite différence avec les tactical RPG classiques, le joueur incarne un tacticien présent sur le terrain comme personnage donnant des directives aux combattants. La principale conséquence fait que l’on discute avec les combattants autant qu’on les dirige. Le joueur n’est plus un simple témoin des dialogues. L’histoire commence au moment où vous, le joueur, se réveille dans la tente de Lyn, guerrière du clan Lorca, qui vous a trouvé évanoui sur la plaine du monde de Elibe. Après quelques échanges, des bandits attaque le camp et Lyn vous demande de l’aider avec votre expérience d’apprenti tacticien pour la sortir de ce mauvais pas. Chaque bataille constitue un chapitre de l’aventure et les premiers ont été conçus comme un tutorial pour vous apprendre à maîtriser tous les éléments du jeu. Par la suite, le joueur guidera deux nouveau personnages nommés Eliwwod pour le jeu régulier, et Hector, du mode Hard, après avoir terminé le jeu une fois.Un tutorial important.
Cette initiative est à souligner car Fire Emblem utilise des éléments qui n’ont pas toujours été exploités jusqu’à présent. Le plus important de ceux-ci est la trinité des armes et de la magie. Dans le jeu, toutes les armes ne se valent pas et certaines sont automatiquement plus fortes que d’autres. La hache bat la lance, la lance bat l’épée et l’épée bat la hache. Cette règle permet d’avoir une chance de victoire même si l’adversaire est très fort. Plus intéressant, des ennemis peuvent avoir la capacité d’inverser la règle, ce qui force le joueur à devoir composer avec elle. La trinité de la magie est similaire, la seule différence résidant dans le type de magie utilisée. De plus, perdre le personnage principal du chapitre entraîne un Game Over singlant.Seconde différence, les magasins et les armureries. Contrairement au RPG tactique classique, il faut acheter ses armes en cours de bataille. Une condition qui impose de vite localiser les marchands et d’avoir assez d’argent pour faire ses commissions.
Troisième différence, pas de résurrection. Un personnage mort au combat ne ressuscite plus, sauf conditions spéciales. Si on tient compte du fait qu’il faut que deux personnages soient côte à côte pour se guérir, la gestion du combat devient de plus en plus exigeante.
Quatrième différence, le terrain. Contrairement à Final Fantasy tactics qui utilise la 3D isométrique, Fire Emblem se concentre sur le type de terrain et son comportement en fonction des conditions météo. Une plaine est un terrain idéal pour combattre, une forêt gêne les attaquants et protège le défenseur. La pluie et la neige ralentissent les troupes et la montagne ne permet que de petits déplacements… à moins d’avoir un personnage équipé en conséquence.
Cinquième différence, la discussion. Pendant un combat, pendant la phase du joueur, il est possible de se rapprocher d’un ennemi pour tenter de la rallier à sa cause. Une tactique qui est aussi risquée qu’intéressante car si l’ennemi refuse, il peut attaquer le négociateur laissé sans défense.
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