Test de NES Classic : Bomberman (GBA)
Bomberman, un titre qui résonne comme un cantique dans les oreilles des plus anciens d’entre nous. Des dizaines de versions ont fait leur apparition sur presque tous les supports depuis la création du petit robot. Avec toutes ces éditions, peu de monde sait que le tout premier épisode est sorti sur NES sous le nom on ne peut plus sobre de Bomberman. Ayant un charme incroyable, cette série a fait les beaux jours des adeptes de soirée entre amis, le multijoueurs étant la force motrice de ces jeux. Alors qu’en est-il exactement de cette sortie sur GBA ?
Test rédigé par Vincent
On avait la possibilité de booster la puissance des bombes ainsi que les capacités de son petit robot pour le faire aller plus vite ou bien qu’il soit capable de passer à travers les bombes, évitant ainsi de se faire bloquer dans un coin. Bien sûr, jouer tout seul était nettement moins marrant, défaut commun à tous les jeux basés sur le multijoueurs. Voilà, maintenant que vous vous souvenez, passons à cet épisode en particulier.
Ensuite, la forme «quadrillage» des mondes est exactement la même que celle utilisée dans les autres épisodes. Enfin, je dis «des mondes» mais je devrait plutôt dire «du monde» car le décor sera malheureusement toujours le même au long des 50 niveaux. Le déroulement du jeu est strictement identique à tous les autres épisodes en mode solo, à savoir qu’il faudra poser un maximum de bombes pour d’une part tuer les ennemis présents dans l’arène mais aussi pour découvrir où est caché le power up ainsi que la porte, symbole du passage au niveau suivant une fois tous les monstres détruits.
On peut remercier Nintendo qui a inclus la sauvegarde automatique à la fin de chaque «Game Over», évitant au joueur de devoir noter et retaper des passwords tout simplement absurdes de par leur longueur. En bref, la majorité des éléments propres à un Bomberman sont tous bien alignés en rangs serrés, ce qui fera plaisir à ceux qui se demandent si cette version ne va pas trop les décevoir. On avance en terrain connu.
On pourra toujours nous rétorquer que Big N a voulu offrir à ses joueurs une version intacte du hit NES mais permettez-moi d’en douter. A 20 Euros le jeu, le fun s’en retrouve dramatiquement appauvri. Je ne dis pas «complètement» car on prend beaucoup de plaisir à faire quelques niveaux (même beaucoup) mais le fun n’atteindra jamais les phases de jeu en multi. De plus, les joueurs les moins expérimentés pourront avoir de sérieuses difficultés au début car votre robot ne possédant qu’une bombe avec un rayon de une case, il sera particulièrement dur de piéger les ennemis si on n’a pas une bonne tactique. Et oui, jouer seul n’a pas que des avantages, loin de là.
Il est vraiment dommageable au jeu de ne pas disposer de ce mode multi essentiel à la durée de vie d’un Bomberman. Les joueurs les moins patients risquent fort de s’énerver, errant dans des niveaux ayant toujours la même allure, parmi des ennemis parfois sadiques. Il est nécessaire de prendre conscience de cette solitude avant de se lancer dans l’aventure.
Allumer le feu :
Tout le monde a au moins une fois joué à Bomberman, quel que soit le support employé. Mais si, rappelez-vous, le jeu où on contrôle des petits robots dans une arène qui peuvent poser des bombes ayant des champs d’action verticaux et horizontaux, le but étant de faire exploser tous ses amis. Les possibilités offertes par un tel système de jeu étaient tout simplement géniales, les parties à plusieurs devenant de plus en plus endiablées.On avait la possibilité de booster la puissance des bombes ainsi que les capacités de son petit robot pour le faire aller plus vite ou bien qu’il soit capable de passer à travers les bombes, évitant ainsi de se faire bloquer dans un coin. Bien sûr, jouer tout seul était nettement moins marrant, défaut commun à tous les jeux basés sur le multijoueurs. Voilà, maintenant que vous vous souvenez, passons à cet épisode en particulier.
Back from the Roots Baby !
La chose la plus frappante lorsqu’on commence à jouer à ce Bomberman, c’est qu’on y retrouve beaucoup de choses qui font encore les Bomberman aujourd’hui, autant au niveau des options que de la forme du jeu. C’en est d’ailleurs incroyable. On retrouve bien sûr les options que vous pourrez collecter pour augmenter les capacités de votre robot : les rollers, les bombes, le téléguidage, les flammes ainsi que l’invincibilité et le passage à travers les bombes et les murs. Il sera possible de collecter uniquement un seul objet par monde, le début se révélant d’ailleurs un peu plus dur que le reste du fait que vous débutez sans aucun power up.Ensuite, la forme «quadrillage» des mondes est exactement la même que celle utilisée dans les autres épisodes. Enfin, je dis «des mondes» mais je devrait plutôt dire «du monde» car le décor sera malheureusement toujours le même au long des 50 niveaux. Le déroulement du jeu est strictement identique à tous les autres épisodes en mode solo, à savoir qu’il faudra poser un maximum de bombes pour d’une part tuer les ennemis présents dans l’arène mais aussi pour découvrir où est caché le power up ainsi que la porte, symbole du passage au niveau suivant une fois tous les monstres détruits.
On peut remercier Nintendo qui a inclus la sauvegarde automatique à la fin de chaque «Game Over», évitant au joueur de devoir noter et retaper des passwords tout simplement absurdes de par leur longueur. En bref, la majorité des éléments propres à un Bomberman sont tous bien alignés en rangs serrés, ce qui fera plaisir à ceux qui se demandent si cette version ne va pas trop les décevoir. On avance en terrain connu.
I’m a Poor Lonesome Cowboy :
Là où ce Bomberman surprend, dans le mauvais sens du terme, c’est qu’il ne possède même pas de modes multijoueurs ! Et oui, seul le mode solo est disponible. Cet aspect me semble tout à fait exaspérant de la part de Nintendo qui n’a même pas voulu ressortir cette version en ajoutant un mode multijoueurs alors que la principale force d’un Bomberman est justement de se battre entre amis. J’avoue que j’ai du mal à comprendre.On pourra toujours nous rétorquer que Big N a voulu offrir à ses joueurs une version intacte du hit NES mais permettez-moi d’en douter. A 20 Euros le jeu, le fun s’en retrouve dramatiquement appauvri. Je ne dis pas «complètement» car on prend beaucoup de plaisir à faire quelques niveaux (même beaucoup) mais le fun n’atteindra jamais les phases de jeu en multi. De plus, les joueurs les moins expérimentés pourront avoir de sérieuses difficultés au début car votre robot ne possédant qu’une bombe avec un rayon de une case, il sera particulièrement dur de piéger les ennemis si on n’a pas une bonne tactique. Et oui, jouer seul n’a pas que des avantages, loin de là.
Il est vraiment dommageable au jeu de ne pas disposer de ce mode multi essentiel à la durée de vie d’un Bomberman. Les joueurs les moins patients risquent fort de s’énerver, errant dans des niveaux ayant toujours la même allure, parmi des ennemis parfois sadiques. Il est nécessaire de prendre conscience de cette solitude avant de se lancer dans l’aventure.
Bomberman aurait pu être une excellente surprise si l’ajout du mode multijoueurs avait été effectuée. C’est décidément trop en demander à Nintendo qui oscille de manière incompréhensible entre le très mauvais et le très bon dans cette gamme NES Classics. Bomberman est l’exemple du jeu qui passe très près de la postérité pour lamentablement retomber dans les méandres des jeux «moyens» à cause d’une petite erreur. Les amateurs de Bomberman devraient cependant y jeter un œil sans en espérer l’Eldorado, ils risquent d’y trouver la dose de nostalgie nécessaire pour passer un agréable moment. Et d’oublier aussitôt ce jeu pour une version plus décente.
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.