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The story goes on
Umbrella Chronicles s'appuyait sur les scénarios de Resident Evil Zero, 1, et 3. Dark Side Chronicles, lui, continue de nous dévoiler des éléments inédits de l'histoire, ou d'autres points de vue, mais en se basant cette fois sur Resident Evil 2 et Code Veronica. Ce qui veut dire que les environnements consisteront pour l'essentiel en une ville envahie par les zombies (dont notamment un commissariat dans lequel on passera un petit moment), ou en une île perdue au milieu du pacifique...envahie par les zombies ! Mais ce n'est pas tout, on trouvera un épisode inédit baptisé 'Operation Javier' qui se passe en Amérique du Sud et met en scène Leon Kennedy (déjà vu dans Resident Evil 2) et son futur ennemi, Krauser.Globalement, il est difficile de se plaindre des environnements qui s'avèrent variés, et bien réalisés. La réalisation n'était déjà pas un point faible du 1er épisode, celui-ci nous semble encore un cran plu joli, mis à part certains niveaux (usines, laboratoires) peu inspirés. Les bruitages sont corrects, mais la musique est bien trop discrète. A noter que les voix sont en anglais mais sous-titrées en Français.
Par ailleurs, les nombreuses scènes cinématiques qui émaillent les différents chapitres du jeu sont particulièrement bien réalisées, et raviront à coup sûr ceux qui suivent avec délectation la saga Resident Evil. Ils en apprendront plus sur ses héros et découvriront des scènes inédites.
Bla bla bla - Zieut zieut zieut
Ce qu'on a moins apprécié à Puissance Nintendo, c'est le fait que les protagonistes de l'aventure (toujours en duo) soient aussi bavars et nous abreuvent constamment de réflexions archi-éculées dignes des pires série Z du genre 'ça doit être un monstre' ou 'tu crois qu'il est encore en vie ?' alors qu'on voit clairement les zombies en train de se lever... C'est peut être l'esprit Resident Evil qui veut ça, mais toujours est-il que les petites vannes du style 'pas mal pour une fête d'accueil' tapent un peu le système et qu'on aimerait bien avoir un bouton 'mute' sur la Wiimote...D'ailleurs, ces dialogues sont non seulement inintéressants, mais hâchent le rythme. Un défaut critique s'agissant d'un jeu de tir ! Combien de fois assiste-t-on impuissant à des dialogues insipides, ou à des longues contemplations de cloison, histoire d'instiller une pseudo-angoisse. Contrairement aux autres jeux de tir comme les House of The Dead ou Ghost Squad, Resident Evil mise beaucoup plus sur l'histoire que sur l'action. Vous apprécierez ou non. Pour notre part, un jeu de tir étant avant tout un jeu d'action et pas un RPG, on n'a pas aimé !
Le choix des armes
Intéressons nous maintenant à ce qui fait le coeur du jeu, et donc aux phases de tir. On sourit en voyant le beau logo 'Compatible Wiizapper' sur la jaquette, mais c'est effectivement avec un 'gun' dédié que vous tirerez toute la quintessence du jeu. La maniabilité est très bien pensée. Bien sûr la gâchette sert à tirer, et le bouton Z du nunchuk (ou A au choix) permet de ramasser différents objets dans les niveaux : les traditionnelles plantes vertes pour se soigner, mais aussi tout un arsenal pour dézinguer du mort-vivant. Très pratique, le stick (ou la croix) permet de jongler en un clin d'oeil entre 4 types d'armes. Les raccourcis peuvent s'assigner très facilement en passant par le menu de pause. Enfin, secouer la wiimote sert à recharger mais aussi à utiliser votre couteau, pratique pour se débarrasser des petites larves qui vous sautent au visage.C'est une véritable armurerie que vous aurez à votre disposition à condition de bien ouvrir l'oeil : Fusil à pompe, grenades, arbalète, magnum surpuissant, mitraillette..etc. A vous de choisir la bonne arme au bon moment, et bien sûr de recharger quand il le faut. L'argent trouvé dans les niveaux vous permettra de surcroît d'améliorer la cadence de tir, la capacité, ou la puissance de chacune de ces armes. Une idée très sympa, mais le coût des améliorations nous paraît particulièrement prohibitif.
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