Il était une fois
Dès les premières secondes de la cinématique d’introduction, on ne s’attend pas à une histoire transcendante vue la piètre qualité de la vidéo. C’est ensuite que nos craintes se confirment avec une histoire banale qui tient en quelques lignes !Tout commence lorsque Peter Parker se demande ce qu’il peut faire de sa soirée et qu’un charmant comité composé de plusieurs de ses pires ennemis fait irruption pour mettre fin à sa vie. Bien que le combat soit en sa défaveur, l’homme araignée est sauvé par la présence de créatures nommées « fantôme » qui enlèvent petit à petit tous ses opposants. Malheureusement, les monstres qui ne font pas cela de bonté de cœur attendent de s’attaquer à notre héros.
Heureusement, Spiderman est sauvé à temps par un vaisseau du S.H.I.E.L.D, une organisation anti-terroriste dirigée par Nick Furry qui vous apprend que suite à une pluie de météores (celle là même qui a amené le terrible Venom), des cristaux magiques dispersés aux quatre coins de la terre donnent lieu à l’apparition des fantômes.
Il n’y a pas de temps à perdre ! Peter est envoyé dans les différentes parties du globe pour trouver la source des fantômes et mettre la main sur les cristaux avant eux !
Ami ou Ennemi ?
L’innovation principale de ce spiderman est de s’éloigner de la forme des précédents opus en devenant un beat’em’all (réservé pour les plus petits). Vous pouvez donc faire vos adieux à la liberté de la ville de Manhattan de l’épisode 3.L’autre nouveauté est la présence à vos côtés d’une quinzaine de personnages qui vous épaulent contre les hordes de monstres. Ainsi, vous pouvez combattre aux côtés de la chatte noire, du bouffon vert ou de Venom : ils ont tous quelque chose à envier aux fantômes et à leur maître. Il est possible de les débloquer en les rencontrant au fur et à mesure de vos pérégrinations.
Jeu de main, jeu de vilain
Le jeu se résume très vite à passer d’une salle a une autre en tuant tous les monstres qu’il y a dedans ! C’est court mais très répétitif.Ajoutons à cela que l’IA des héros qui vous accompagne est inqualifiable. En effet, votre allié reste parfois sans bouger alors qu’il se fait passer « à tabac » par des ennemis toujours plus nombreux et meurt bêtement emportant avec lui quelques-uns de vos précieux jetons. Des objets récupérables un peu partout dans le jeu vous servent à améliorer les caractéristiques de votre héros ou à acheter de nouvelles compétences ou de nouveaux objets par l’intermédiaire du vaisseau du S.H.I.E.L.D.
Malgré ces points noirs, les combats sont prenants et combattre une dizaine d’ennemi à la fois est agréable tout en effectuant des actions spectaculaires sur terre ou dans les airs. Ajoutons à cela que le jeu est très facile à prendre en main et vous pouvez contrôler la très faible palette de coup de votre personnage en quelques minutes. Mais, Spiderman reste le héros avec de nombreux mouvements disponibles à partir de sa toile.
Sommes-nous bien sur Wii ?
Enlevez la manette révolutionnaire et nous avons un jeu digne des premiers titres GameCube. Notamment par les graphismes de ce nouvel opus, mignons mais terriblement simplistes : les paysages sont vides, sans vie, les textures sont toutes les mêmes et ce ne sont pas les différents décors correspondant aux lieux que vous visitez qui vous feront voir du pays. Les personnages sont horribles : le docteur Octopus est méconnaissable sans ses pinces mécaniques dans son dos !La bande son quant à elle passe inaperçue tout le long de l’aventure, la seule qui tire vraiment son épingle du jeu est celle du menu ; Les personnages font aussi de nombreuses remarques qui se veulent humoristiques et qui finissent par vous lasser. (Mais ça, c’est une autre histoire !)
Au cours de l’aventure, vous vous demandez si vous allez arriver à finir le jeu avant d’être horrifié par les graphismes et la bande sonore. Heureusement pour vous, l’aventure dure entre cinq et dix heures et ce ne sont pas les bonus disséminés dans divers endroits de la carte qui apporteront leur plus à une durée de vie déjà bien courte ; le mode multijoueur n’arrange pas le tir non plus, bien qu’il soit sympathique de jouer avec un ami, il est atteint du même syndrome de lassitude que vous
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