Écologie et jeu vidéo
Il existe de nombreuses façons de parler d’écologie dans le jeu vidéo. Stonefly prend le parti de plonger le joueur au centre d’un univers végétal. Les personnages sont plus petits que des insectes, leurs moyens de transports sont à l’effigie de ces petits habitants. L’intrigue dépeint la quête d’Annika, sa volonté de retrouver le module de son père, de chercher des indices et d’avancer. Mais rapidement, vous vous rendez compte que ce n’est pas le seul objectif. Augmentez les capacités de votre vaisseau, récoltez des matériaux, explorez votre environnement, il y a largement de quoi faire dans ce jeu !
A bord de votre insecte mécanique, vous allez devoir explorer. Le jeu est un action aventure, basé sur des plateformes (ici des branches, feuilles et autres champignons à escalader et à explorer). Très simple à prendre en main, le titre propose une progression mâtinée de RPG : améliorations, gain de niveau, d’expérience et surtout de matériaux permettant d’avancer et d’améliorer son véhicule.
L’histoire est assez vague : retrouver le module de votre père. Mais au-delà de ce premier objectif, se trouvent de nombreux autres qui vont venir s’ajouter au fur et à mesure de votre progression. Un ancien compagnon de route en danger ? Aidez-le ! Des indices vous mènent à une étrange créature ? Suivez-les, découvrez l’emplacement de l’Alpha et récupérez toutes les ressources qui s’y trouvent. Ces phases, en temps limités, permettent de récupérer des matériaux en grande quantité, mais les ennemis seront aussi là en nombre !
Le graphisme de Stonefly est vraiment admirable. Les couleurs à dominantes marron, vert et jaune dans toutes les nuances accentuent le côté végétal. Le trait très particulier des cinématiques et de l’environnement donnent de la texture à l’ensemble. Le style graphisme oscille entre croquis animés et couleurs parsemées de stries de couleurs. L’ensemble est particulièrement bien rendu, donne une véritable identité à ce titre. A cela s’ajoute une bande son intéressante et douce, qui souligne le côté délicat du titre.
La chasse aux insectes est ouverte !
Côté combat, la mécanique est assez simple. Un bouton vous permettra de sauter, un autre de lancer des petites boules d’énergie pour baisser les défenses adverses. Puis, il s’agira de les pousser hors de la zone de combat, vers le vide, pour vous en débarrasser. Méfiez-vous des petites créatures : elles grignoteront les ressources présentes sur la zone et vous empêcheront de les récupérer. Pas de massacre, juste un dégagement des ennemis hors de la zone, via une sorte de soufflerie.
Il faudra faire preuve de réflexes et maîtriser au mieux le gameplay et ses possibilités pour venir à bout de certaines zones. En effet, recevoir un coup peut vous propulser en arrière, utiliser votre soufflerie aura un effet de recul à prendre en compte. Planez, volez, explorez et battez-vous pour mener votre mission à bien.
A intervalles réguliers, vous devrez retourner à votre campement pour commercer, améliorer votre module ou encore pour avancer dans l’histoire et vous reposer. Ici, pas de game over, juste un retour au campement. Depuis celui-ci, vous avez accès à une carte, vous proposant les différentes destinations possibles. Libre à vous d’explorer ou d’avancer dans l’intrigue.
En plus du côté aventure et plateformeur du titre, Stonefly pousse aussi au farm, notamment des matériaux nécessaires à l’augmentation de vos caractéristiques. Celles-ci peuvent être obligatoires pour l’avancement de l’intrigue. C’est l’un des points qui, comme souvent dans tous systèmes de farming, allonge artificiellement la durée de vie. A un certain moment, votre routine devient la suivante : récolter des indices pour trouver l’Alpha, trouver l’Alpha et l’escalader pour récupérer des matériaux et recommencer. C’est bien dommage, car parfois ce système s’avère lassant.
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