Le Septième Sceau
Il nous reste encore à parler du solo. Non content de nous offrir une aventure, les modes habituels sont de retour ! Le mode Classic – une succession d'épreuves de combats à faire avec tous les personnages pour débloquer des trophées – mais aussi le mode All-Star – déjà présents dans Melee. Un mode Boss Rush, bien corsé, est aussi présent. Et puis l'inénarrable lancer de sac, jouable seul ou à deux (ensemble ou chacun son tour).Les événements sont aussi de retour. Seul, vous en aurez 41, en trois niveaux de difficulté. À deux, 21 événements, qui sont tous originaux. Globalement, les épreuves sont plus variées et souvent très drôles. Se battre dans le Manoir Luigi sans détruire le décor... ou bien détruire le décor de Pit sans se faire toucher par les ennemis. Souvent moins difficiles qu'auparavant, les événements restent toutefois assez corsés pour bien vous occuper.
Et c'est pas fini ! Le mode Cible est de retour, en 5 niveaux de difficulté avec cette fois le même terrain pour tous les personnages. Et là encore jouable à deux en co-op ! Et puis enfin, le mode Smash en Masse avec les fameux combats contre 10 ennemis, 100 ennemis, 3 minutes, 15 minutes, Temps Infinis ou Cruel... contre de nouvelles créatures qui semblent tout droit sorties de Meteos. Là encore, on peut y jouer seul ou à deux. La difficulté est au rendez-vous, soyez rassurés.
Nintendo a véritablement souhaité offrir aux joueurs un jeu solo complet, fourni, parfois répétitif, comme le veut le genre, mais qui permet de débloquer des tonnes et des tonnes de choses.
De la vie des personnages
Débloquer. Un des verbes préférés de Nintendo. Ceux qui, encore aujourd'hui, débloquent des personnages ou des véhicules dans Mario Kart, savent de quoi je parle. SSBB n'échappe pas à la règle. Sur les 35 combattants, seulement une vingtaine est disponible dès le début. Et puis il y a aussi les stages, 30 dès le départ puis une dizaine à débloquer...Comme dans Melee, il y a les trophées. Ce sont de petites statuettes qui ne servent à rien à part faire joli. De la collectionnite pure et dure. Il y a en plus de 550, qu'on peut choper dans le mode solo, qu'on peut avoir en réussissant le mode Classic et le mode All-Star, avec tous les personnages – et toutes les variantes... voire en faisant des exploits. On peut aussi les récupérer grâce au lance-pièces, un mini-jeu fort sympathique.
Vous avez devant vous une grande table, comme une table de billard et vous détruisez des vaisseaux et des trophées avec les pièces arrachées aux ennemis dans les différents modes. Même si ce n'est pas super rapide et qu'on se retrouve parfois avec plus de 2000 pièces à faire (soit vingt bonnes minutes de lance-pièces), il remplace allègrement l'injuste loterie de l'épisode précédent.
Pour les plus effrayés par cette abondance de choses à débloquer, Nintendo a aussi pensé à vous. Le mur des Défi est un pan de cases qui révèlent un secret du jeu. Cela peut être un trophée, un stage, une musique... Et chaque case possède un indice qui permet de savoir ce qu'il faut faire pour débloquer. Une sorte de gros calendrier de l'Avent... Tout le long du jeu, on tombe sur des marteaux spéciaux qui permettent de briser ces cases sans attendre. Par exemple, si pour avoir telle musique il faut jouer 1000 heures, vous pouvez soit jouer 1000 heures, soit briser la case et recevoir la musique. Bien sûr, ces marteaux ne se trouvent pas facilement et en vingt heures de jeux, je n'en ai eu que deux.
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