Pour une nouvelle, c’est une bonne nouvelle !
Avant toutes choses, un constat réjouissant : Nintendo a choisi de répondre aux prières des fans de RPG old school en rééditant les valeurs sûres du catalogue Namco sur Game Boy Advance. Une chance pour les jeunes joueurs de découvrir ce qui a fait le bonheur de leurs aînés et une manière pour les plus âgés de redécouvrir un jeu sur lesquels ils ont passé des semaines en version japonaise.Comme toujours en se procurant ce type de jeu, il ne faut pas espérer des graphismes hallucinants. Le temps passe et les jeux vidéo, même bien faits, n’échappent pas à la règle. Mais les personnages se déplacent de manière fluide et agréable sans que cela ne choque l’œil du joueur averti.
Cependant, une chose reste d’actualité : le scénario qui est d’une richesse presque égale à celle d’un Final Fantasy. Dans les faits, le joueur incarne un jeune adepte de l’épée longue qui voit son village détruit après avoir reçu un appel désespéré d’un esprit de la nature. De fil en aiguille, il va rencontrer d’autres personnages issus de la tradition du RPG dans sa quête pour venger les siens. Il devra également savoir jouer avec le temps après un saut dans le passé. Classique sans être lassant, le scénario propose de nombreuses possibilités pour quitter temporairement la trame de l’histoire afin d’accomplir de petites quêtes secondaires. Moralité : des heures de bonheurs en perspective !!!
Neo et Namco, ça rime !
En ce qui concerne le gameplay, il faut faire la différence entre trois parties : dans les villes, en patrouille dans la nature et au combat. Si les phases en patrouille en ville et dans la nature ne sont pas très différentes (on se ballade, on discute, on se fait attaquer par des ennemis visibles ou non), la phase au combat est la plus intéressante, mais aussi la plus frustrante.Primo : tout se fait à la mode gestion pour vos compagnons. A vous de leur donner vos instructions pour déterminer leur comportement (offensif, en soutien, défense…). En ce qui concerne votre perso, c’est différent, car vous allez devoir vous la jouer à la Diablo comme si vous étiez sur une scène de théâtre. Surprise, dès que l’attaque commence, le mouvement se met au ralenti à la façon Matrix et l’action a l’air de pédaler dans la semoule. Frustrant au début, cet effet finit par bien passer et force le joueur à bien anticiper ses actions pour éviter de se retrouver avec un monstre au milieu de ses alliés.
Et il faudra vraiment s’habituer à cet effet tant l’aventure est longue et pleine de rebondissements : voyage dans le temps, sauvetage d’esprit et autre monde en danger n’attendent que vous pour venir leur porter secours. De quoi satisfaire les esprits les plus exigeants ! Mais dans cet océan de bonheur, il demeure une petite pointe de regret : un dépit du plaisir ressenti en jouant, il faut parfois déchanter en ce qui concerne la gestion de l’équipement des personnages et du jeu en lui-même. On est très loin de l’intuitivité des FF. Il est obligatoire de savoir se servir des sous-menus et de les activer pour ne pas manquer une subtilité qui échappé à la sagacité du joueur. Bref, il peut arriver de ramer un peu pour savoir à quoi peut bien servir un objet et qui peut en être équipé.
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