Brothers : A tale of two sons, deux frères liés dans l'adversité
C’est une petite perle d’émotions que nous accueillons aujourd’hui sur Nintendo Switch. Après un portage sur l’ensemble des plateformes existantes depuis sa première sortie sur PC, c’est désormais la Switch qui accueille ce petit bijou avec une nouveauté intéressante.
TestLe gameplay tout entier repose sur ce partage de compétences et nous apporte divers problèmes à résoudre qui ne vous bloqueront quasiment jamais, les actions à mener tombant sous le sens. Brothers est donc un titre très accessible, ce qui malheureusement impacte sur sa durée de vie et se rejouabilité : en quatre ou cinq heures si vous prenez le temps et y jouez à deux avec un jeune, vous aurez terminé l’aventure et il y a peu de chance que vous relanciez le jeu après l’avoir fini (sauf dans le cas où vous avez joué en solo et que vous voulez refaire l’aventure à deux, chacun sur son Joy-Con). Une déception ? Que nenni, ces quelques heures vous emmènent dans une aventure profonde, forte émotionnellement et vous reposerez votre Switch au bout de ces quelques heures avec le plaisir d’avoir joué à un grand jeu.
Pour sauver leur père, il va falloir quitter le village à la recherche d’un remède. Avec des angles de vue assez cinématographiques conservant toujours une grande lisibilité à l’action même s’il est possible de faire tourner la caméra, le scénariste du jeu et responsable du développement n’est autre que le réalisateur de cinéma libano-suédois Josef Fares, et tournant sous le moteur Unreal Engine 3, on navigue au sein d’environnements variés de qualité en 3D, tous différents selon les 7 chapitres de l’histoire auxquels il faut ajouter le prologue et l’épilogue, même si techniquement le jeu accuse légèrement son âge au niveau de certaines textures.
Tout tourne parfaitement sur la Switch, les commandes répondent bien permettant de manier facilement les deux frères, nous y avons joué intégralement en mode nomade en une soirée, absorbés par la narration qui vous apporte son lots de surprises, avec quelques créatures merveilleuses qui vous viendront en aide et d’autres se montreront traitresses. Au point que nous n’avons pas remarqué tout de suite les 13 succès que l’on pouvait remplir en cours de jeu pour le finaliser à 100%. Ce sont de petites actions à réaliser en cours de partie, mais comme certaines sont à réaliser en tout début de jeu, moment où l’on découvre l’histoire, on en a loupé quelques-uns, d’autant que pour le premier l’action présente ne donnait pas matière à y penser.
Si vous en avez loupé quelques-uns, le commentaire audio du réalisateur d'une cinquantaine de minutes dans la section bonus vous permettra de les trouver facilement car il fait défiler en vidéo certains passages clés du jeu. Attention à ne pas le visionner dès le début au risque de vous divulgâcher (spoiler) l'histoire et les moments forts.
La musique est agréable quoique discrète, les thèmes au nombre de 19 peuvent être écoutés séparément en revenant dans le menu, partie contenu du bonus, et en activant la bande-originale. On se laisse prendre par certains airs qui facilitent l’immersion dans cette courte aventure. Au niveau des bruitages, il est amusant de constater que les deux héros ne parlent pas une langue intelligible (en fait un dialecte dérivé de l’arabe), mais les intonations nous permettent de comprendre le sens de leur propos. Pas de sous-titres à l'écran pour vous aider, au moins pas de problème de localisation et on s’y fait bien. L'interface cependant du jeu est en français au niveau du menu. Le titre sauvegarde automatiquement votre progression lors de certains passages. 4 Go seront nécessaires pour accueillir ce titre à télécharger sur l'eShop. Nous remercions l'éditeur pour l'envoi du code nous ayant permis de réaliser ce test express qui nous a enchantés.
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