Test d’Ashwalkers : marcher dans les cendres
Dans un monde en ruine, la Section avance. Guidez-la pour atteindre un endroit meilleur, dans Ashwalkers, un survival en noir et blanc où vos choix détermineront l’avenir du monde.
TestAshwalkers et les autres
Un voyage ardu
Ashwalkers semble conçu comme un voyage : au bout du monde, à la recherche d'une issue pour l'humanité, à la découverte de soi face aux choix draconiens qui sont proposés. Il tente de vous plonger au cœur de l'action, de vous faire ressentir la peur, l'inquiétude, l'angoisse de ce monde dangereux. Malgré toute la bonne volonté du titre, il n'y parvient pas vraiment : les personnages sont des archétypes manquant de personnalité, uniquement définis par leur type de choix (pacifiste, agressif, réfléchi, discret). Les différentes caractéristiques des personnages (allant du moral à la faim en passant par la santé) paraissent anecdotiques bien souvent : ils baissent et remontent au gré des campements, nombreux étant obligatoire pour avancer dans l'histoire.Bien sûr, vos choix déterminent le succès ou non de vos actions, mais il n'y a pas vraiment de surprise : être inamical face à un individu suspect risque de mener à la baston, tout comme ne pas fuir devant un chien-loup agressif. Certains choix nécessitent l'utilisation de ressources (notamment de feu de camp) et il faudra penser à "fouiller" votre environnement en vous déplaçant. C'est-à-dire : aller voir le point brillant et cliquer dessus pour récupérer des ressources. Vos personnages ont des sacs pouvant en contenir un certain nombre. Là encore, il vous faudra gérer cet aspect, d'une façon relativement simple : pas de dilemme ici ne vous sera posé, puisque les ressources s'utilisent et se retrouvent suffisamment facilement pour ne jamais être perdues.Vous ne savez toujours pas de quoi parle le jeu ? C’est normal. L’histoire se déploie autour de vous au fur et à mesure de votre progression. Tout ce que vous savez c’est que vous dirigez la Section, une unité de quatre personnes qui doivent trouver un ailleurs plus viable que le monde qui les entoure. Que s’est-il passé ? Pourquoi le monde est-il un désert chaotique ? Tout cela, et bien plus encore, c’est à vous de le découvrir au fil de votre aventure et de votre progression. Celle-ci est relativement linéaire, les choix de direction impliquant généralement un menu avec vos quatre personnages et les possibilités afférentes à leurs caractéristiques.Ces quatre personnages, parlons-en. Peu importe leurs noms. Ils ont chacun une caractéristique qui les définit et c’est tout. A travers eux, vous pourrez interagir avec le monde, mais d’eux, vous ne saurez rien. C’est là que le bât blesse : lorsque l’on se rend compte que ces personnages ne comptent pas vraiment. Ce sont leurs aptitudes qui sont vos protagonistes. Vous dirigez une hydre à quatre têtes, pouvant switcher entre les quatre pour avancer, mais sans que cela fasse une différence : si le sac du protagoniste que vous contrôlez est plein, le reste ira dans un autre sac à dos de façon automatique. Ce qui ne fait donc aucune différence si vous contrôlez l’un ou l’autre. Si cela rend plus pratique la jouabilité, cela gomme complètement l’intérêt d’avoir quatre personnages à l’écran. C’est dommage.
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