Test de Astor: Blade of the monolith : l’aventure commence !
Vous êtes l’élu ! Prenez épée et pouvoirs et arpentez les terres à la découverte des secrets de vos créateurs…
TestAstor-bé par l'intrigue ?
Pas spécialement. Celle-ci est particulièrement linéaire, classique dans ce type de jeu d'aventure se voulant un hommage aux Zelda classiques. Félicitations, vous êtes l'élu. Vous débutez votre aventure dans une sorte de temple ancien, à vous battre face à un adversaire qui vous ressemble et qui, surtout, vous sert de tutoriel pour la suite.Le jeu ne s’encombre pas vraiment d'une narration poussée. Il part implicitement du principe que vous avez les codes de ce type d’aventure, qu'être un élu est votre lot quotidien et donc que vous allez sauver le monde sans trop vous poser de question.Vous comprenez rapidement que vous n’aurez aucune liberté. En plus d’être une marionnette dans son character design, votre personnage n’a qu’un but : découvrir le secret de la disparition de ses créateurs. Le jeu est dirigiste, malgré des grands espaces à parcourir, vous ne pouvez pas vraiment perdre de vue votre objectif.
Pas question ici de flâner à la découverte des grands espaces. Car Astor intègre une petite spécificité de gameplay qui devient de plus en plus courant dans ce type de récit : un personnage qui backseat vos prochains mouvements. Car Astor parcourt le monde avec un compagnon, un sidekick qui, à intervalle régulier, vous rappellera votre objectif au risque de vous dévoiler la solution et de vous prendre un peu trop par la main.
Un élu muet et des pouvoirs
La filiation avec les grandes aventures vidéoludiques est facile à faire, mais encore faut-il se montrer à la hauteur. Notre combattant possède donc plusieurs pouvoirs : une sorte de séisme, un cube pour écraser les alentours et une monture. Nous nous devons aussi de préciser une chose : ici, pas de cheval, mais une araignée noire géante que vous allez monter. Un trigger warning est donc nécessaire pour tous les arachnophobes qui seraient tentés par l’aventure. Le jeu se veut un titre dynamique, mais manque de rythme. Les pouvoirs et les combats sont laborieux à utiliser et à prendre en main. Mais cela ne tient pas uniquement au game design : le portage sur Switch est assez problématique par moment. Aliasing et couleurs qui bavent, textures qui ne suivent pas le rythme de votre exploration, le jeu n’est pas vraiment le plus optimisé sur Switch en portable.En version dockée, on retrouve les mêmes problèmes, légèrement lissés, mais qui piquent quand même encore les yeux. Ce qui est dommage : les environnements sont colorés (trop pour l’affichage mais soit), on ne peut malheureusement pas profiter des détails, visibles pourtant sur les vidéos des versions Steam du titre.Pour le reste, Astor nous fait profiter de ses musiques agréables et épiques par instant, qui structurent l’expérience. L’aventure se compose de différents chapitres, reliés par un hub commun, un village, à partir duquel vous allez pouvoir recommencer les zones, explorer les biomes et recommencer les chapitres. Le jeu n’est pas vraiment optimisé pour cette quête de complétion, vous forçant à refaire l’histoire à chaque exploration de biome. Ceux-ci sont différents les uns des autres, malgré un bestiaire un poil restreint par rapport aux possibilités.
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