Test de BPM : Bullet Per Minute un concert en enfer
Vous aimez les FPS, les jeux de rythme et la musique qui fait bouger la tête ? Bienvenue dans BPM : Bullet Per Minute. Ici on descend en enfer pour aller chercher un dragon nordique. C’est rien, c’est Asgard.
TestRock n’roll attitude
On incarne une valkyrie qui part en chasse dans les enfers afin de tuer Nidhogg, un dragon légendaire issu de la mythologie nordique. On sélectionne son personnage (en plus du personnage de base, il y en a 9 qu'il faudra débloquer, chacun possède ses caractéristiques propres ce qui augmente drastiquement la rejouabilité), puis on s’engouffre dans une suite de niveaux générés aléatoirement qui se complexifient au fur et à mesure de notre avancée. Pour nous aider à vaincre les ennemis qui hantent chaque étage, on trouve des bonus et armes pour améliorer notre valkyrie qui, si elle meurt, devra recommencer une partie de zéro au premier étage. La subtilité, c’est qu’il faut tirer, sauter, recharger et faire ses esquives en rythme, sinon le jeu ignore simplement l’action. Autant le dire tout de suite, avoir le rythme dans la peau est un gros plus pour se frotter à un jeu comme celui-ci. Cependant pas d'inquiétude, le menu option permet de désactiver les actions en rythme pour transformer le jeu en simple FPS, ce qui facilitera grandement l'expérience. On déconseille cependant d'activer cette fonctionnalité car on passe à côté de ce qui fait tout le sel du titre.Le viseur permet de visualiser les battements de la musique pour donner une indication supplémentaire du timing à tenir. Plus nous sommes en rythme, plus nous faisons de dégâts. Le bestiaire est varié et il faudra apprendre le mouvements des monstres pour ne pas se faire tuer. La mort est omniprésente dans ce style de jeu, on apprend par l’échec. Il faudra sans doute quelques essais avant de battre le premier boss et ainsi descendre le premier étage d’un voyage qui en compte huit. Ça vous fait penser à The Binding Of Isaac ? C’est tout à fait normal car il y a énormément de similitudes.Binding of the Doom Necrodancer
Bon, on ne va pas y aller par quatre chemins, la première chose qui frappe, c’est qu’il n’est pas très joli. Les textures sont vraiment datées et ça bave comme pas permis, les étages ont des dominantes de couleurs, c’est saturé de partout et dans le premier niveau, Asgard, nous avons vu rouge. On comprend le parti pris qui a été de sacrifier l'esthétique pour un jeu très fluide et sans temps de chargement entre les salles. Sans être immédiat, il est vrai que le passage de salles en salles se fait bien, cependant quand la partie se crée ou quand on change d’étage, c’est une autre paire de manches.Les niveaux générés procéduralement offrent moultes possibilités et il faut manager les ressources acquises pour optimiser au mieu sa run. Comme dans The Binding of Isaac il y a toujours une salle de boss avant de passer au niveau suivant, un marchand, une salle de défi et une salle de trésor. Il est possible de placer notre or à la banque pour faire grossir une cagnotte qui sera accessible lors de nos prochains essais.Les salles regorgent de secrets et les plus curieux y trouveront des coffres bien cachés ou des statues qui octroient un bonus. Chaque étage possède son thème musical et son esthétique, on prend alors le temps d’identifier la musique pour se synchroniser au rythme et on repart pour de l’exploration en priant de ne pas tomber sur des salles trop dangereuses. Il est à noter que quand on rentre dans une salle, il est impossible d’en sortir, il faudra débarrasser la pièce des monstres présents pour continuer.Chaque arme s'utilise et se recharge d’une certaine manière. En plus de changer les sensations de tir, on prête attention au rythme qui évolue. Un revolver n'aura pas le même débit de balles qu’ un fusil ou qu’une mitrailleuse gatling. En plus des armes, il est possible de trouver des équipements pour améliorer notre personnage. Il en existe quatre types : casques, bottes, boucliers et anneaux. Ils permettent par exemple de voler de la vie aux adversaires pour se soigner, amasser plus d’or, avoir des munitions à l’infinie, etc … Parfois nous trouvons des salles qui proposent d’améliorer certaines caractéristiques moyennant finance. Nous pouvons ainsi accroître notre vitesse de marche, la portée maximale de l’arme, ou encore les dégâts qu'elle inflige. Avec autant de mécaniques, les parties s'enchaînent et ne se ressemblent pas, on se sent progresser. Le palier qui nous semblait infranchissable au départ devient de plus en plus accessible et l’envie de tuer le boss pour voir la suite est un moteur suffisant pour continuer.
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