Zombie !
Vous êtes un zombie. Nous l’avons déjà dit ? Oui mais c’est un peu à ça que se résume le scénario. Vous êtes un mort-vivant et vous êtes en quête d’une porte vers un Nouveau Monde. Problème ? Outre le monde à traverser et votre condition délicate, vous rencontrez un fantôme, Simmer, qui aime cuisiner. Sauf que les fantômes n’ont pas de papilles…
C’est un peu léger ? Oui. Et un peu le bazar aussi. Bien entendu, une force va vous empêcher d’ouvrir la porte vers ce Nouveau Monde, mettant sur votre route de nombreux ennemis qu’il faudra défaire. Le scénario révèle de nombreuses subtilités, un sous-texte intéressant, même si l’ensemble est assez brouillon dans sa mise en place. Le fait que l’intégralité du texte est en anglais n’aide pas vraiment. En effet, il y a de nombreuses phases de dialogues qui, bien que courtes, s’avèrent essentielles pour comprendre les subtilités de l’intrigue. Dommage pour les non anglophones.
Peut-on encore mourir quand on est déjà décédé ?
Du côté du gameplay, Dungeon Munchies est extrêmement classique. Vous avancez, pourfendez des ennemis, évitez de re-mourir bêtement et parvenez jusqu’aux checkpoints. A ceux-ci, vous pouvez parfois cuisiner aux côtés de Simmer et à partir de tout et de rien (elle n’a pas de papilles. Et ça se sent…). Chaque plat vous confère un bonus que ce soit en force, en restauration de points de vie ou autres. Là où le titre commence à devenir intéressant, c’est dans la gestion de ces bonus : vous pouvez en équiper plusieurs. Ce qui permet de cumuler les avantages pour tirer votre épingle du jeu.
Vous pouvez aussi cuisiner vos armes façon brochettes. Cependant, c’est là que ça commence à se gâter : vous disposez de deux emplacements d’armes, un avec ZL et l’autre avec Y. Au tout début du jeu, l’emplacement ZL est dédié aux armes à distance, mais il n’y a aucune obligation. Vous allez donc pouvoir équiper deux lames si vous le souhaitez. Malgré ce gain en attaque, le jeu y perd en maniabilité, en effet, avancer en bourrinant ZL et Y pour la main droite et la main gauche de votre personnage n’est pas chose aisée. D’autant que le jeu ne s'embarrasse pas de stratégie : foncez dans le tas et esquiver les attaques sont globalement les seuls mouvements à votre disposition.
Au-delà de l’absence de stratégie nécessaire à avancer dans Dungeons Munchies, le jeu se dote de quelques phases épiques, d’enchaînement de plateformes plutôt délicates. Mais la difficulté s’arrête là. Si au début le double saut est une compétence obtenue par la nourriture, vous allez aussi l’acquérir grâce à votre progression dans l’aventure, vous libérant un slot de bonus et vous facilitant la tâche. Globalement, le jeu est simple : la difficulté est rapidement amoindrie par des bonus, par la possibilité de “toucher” les ennemis sans prendre de dégâts (seuls leurs attaques font mal), ou encore d’enchaîner les sauts pour, justement, passer outre les ennemis. Les checkpoints sont nombreux et le gameplay, malgré quelques promesses, manque d’inventivité…
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