Test de Firegirl : Hack’ n Splash rescue DX qui n’enflamme pas.
Des envies de devenir une super héroïne engagée parmi les pompiers ? Préparez-vous à devenir la Firegirl ! Sauter, asperger et surtout sauver des chats, euh des gens dans ce roguelike plateformer disponible depuis le 22 juin 2022.
TestPin Pom Pin Pom !
Le principe est très simple : la Firegirl que vous incarnez arrive sur les lieux enflammés et vous avez trois minutes pour sauver le plus de monde possible. Durant ce laps de temps vous évoluez dans un univers à défilement horizontal de toute beauté. Tout en pixels, avec une animation ultra fluide où il n’y a absolument rien à redire. L’angle de vue légèrement incliné latéralement peut surprendre. Il joue avec l’aspect 2D mettant en évidence l’absence d’épaisseur des personnages et du décors.La génération de chaque niveau est procédurale donc inutile d’essayer de mémoriser où sont placés les survivants dans l’incendie. Il faut explorer et fouiller partout sans avoir le loisir de consulter une carte. Malgré des décors très jolis, on regrette un manque de variété de l’environnement qui rend très rapidement confuse la progression. C’est sans doute voulu mais trop souvent on se balade au hasard et il n’est pas possible de rebrousser chemin à cause des flammes qui s’étendent. Ce qui est logique si on doit pénétrer un immeuble en feu.D’ailleurs pourquoi diable y a-t-il autant de bâtiments en feu dans cette foutue ville qui ne porte pas de nom ? L’histoire assez simpliste se développe après quelques niveaux. On y apprend que le Seigneur du feu terrorise la commune avec des monstres pyromanes qui chantent littéralement : ALLUMEZ LE FEU ! ALLUMEZ LE FEU !!!! Le méchant ne s’appelle pas Johnny, rassurez vous, mais cela aurait été drôle. Le but réel de vos sauvetages se transforme alors en quête pour trouver les douze tomes du feu, source du pouvoir du grand méchant.
Le Hack ‘n’ Splash
Subtil jeu de mots avec le terme hack ‘n’ slash, Firegirl n’a absolument rien en commun avec ce genre. Comme on le disait plus haut, pas de vue isométrique et pas de hordes d’ennemis à écrabouiller. C’est vraiment un jeu de plateformes avec des mécaniques de roguelike. Cependant l’essence même du die and retry devient très monotone. Malgré les niveaux de trois minutes qui s'enchaînent, force est de constater que c’est la lassitude qui domine même si l’ambiance super héros est en soit agréable. Au final on se retrouve à sauter, casser des portes, lancer de l’eau et c’est tout.L’action est statique surtout que le personnage reste immobile pour tirer avec son pistolet à eau. La maniabilité est au rendez-vous mais le plaisir joue à cache cache. L’aspect plateformer en lui-même reste très léger. On plane d’une passerelle à une autre avec sa lance à eau, on court dans des couloirs certes très jolis mais vides d’activité. Il y a très peu d’obstacles pour corser l’action. On croise des ennemis statiques, on leur tire dessus sans grande difficulté et si on les enchaîne on gagne quelques précieuses fractions de secondes pour allonger la mission.Un niveau ou plutôt un run, car c’est ce qu’il en est au final, peut se terminer à partir du moment où on a sauvé l’humain de immeuble en flamme. Oui, on dit bien l’humain, car on peut sauver des tonnes de chats mais il n’y a qu’un seul humain dans le run. Une fois trouvé, le commandant de la brigade vous annonce que vous pouvez quitter les lieux à condition de trouver la sortie. D’autres situations mettent fin au run si vous mourrez ou si le temps est écoulé.Quoi qu’il en soit, à la fin de chaque mission, réussie ou échouée, on obtient des revenus en fonction du résultat. Cet argent vient financer les différentes améliorations dans la caserne des pompiers. On peut booster la puissance de son arme ou encore recruter des gens pour obtenir plus d’argent ou plus de temps en mission. Des éléments intéressants mais qui ne permettent malheureusement pas de prolonger le plaisir très éphémère de Firegirl.
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