Test de Frightence, aussi court que le jeu
Envie d’un bon jeu d’horreur pour frissonner sous la couette et avoir son lot de sensations fortes ? Spoiler, ce n’est pas ici que vous trouverez ça.
TestYou can be do what we want to do
Heureusement que sur le site officiel du jeu, nous pouvons apprendre ce qu’il se passe. Le titre ne possède absolument aucun sous titre et les voix et textes en jeu sont uniquement en anglais. Mauvais point, en 2022 on ne devrait pas avoir à le faire.Après un semblant d’introduction avec la voix du narrateur qui se confond à l’ambiance sonore, nos premiers pas se font dans un cagibi avec vue sur une poubelle. C’est peut-être la métaphore la plus juste pour décrire le jeu.
Le but de Frightence est d’explorer l’immeuble afin de trouver les derniers résidents. Il faut également réunir des informations pour élucider les mystères qui entourent le lieu. Malheureusement, les objets et documents que nous trouvons sont beaucoup trop flou pour comprendre quoi que ce soit et vu que le jeu ne possède aucun sous titre, même pour les collectibles il est impossible de se faire une idée de l’histoire.
Portes Fermées Simulator
Le gameplay se résume à avancer lentement, le personnage ne peut pas courir. Interagir avec les rares éléments du décor semblent être la partie la plus fun. Là encore, on se retrouve frustré de ne pouvoir comprendre en détail ce que l’on trouve. Dernier élément de gameplay, le zoom avec le bouton X. On apprécie l’effort, mais il est comme le reste, inutile.Sachez aussi que le mapping des touches est atroce. Qui est-ce qui met le menu pause sur le bouton L ?
Il y a deux étages dans cet immeuble, qui sont à peu de choses près identiques. Des escaliers pour faire le lien entre eux et des portes, beaucoup de portes ! Vous allez passer 50% de votre temps à essayer de les ouvrir. Aucun moyen de savoir pourquoi cette porte plutôt qu’une autre est ouverte. De plus, c’est toujours le même schéma. Trouver la porte qui s’ouvre, trouver un document flou qui ne nous apprend rien sur l’histoire et enfin, parce qu'on est là pour ça quand même, le frisson.
Important à souligner, il n’y à pas d’ennemis, que des jumpscares et même ça c'est raté. Le jeu ne fait jamais peur. Les animations sont mal faites et le monstre censé nous effrayer à même réussi à nous faire pouffer de rire quand on a vu qu’il démarrait un moonwalk involontairement. Tout est beaucoup trop cliché pour réussir à surprendre. Néanmoins, l’ambiance sonore est plutôt bonne, ce qui est primordiale dans un jeu d’horreur. Malheureusement ça ne suffit pas pour faire de ce titre un bon jeu. Aussi bonne soit-elle, la bande son n’a absolument rien de spécial comparé au reste du genre.
Un jeu beau, mais à quel prix ?
Pensez à investir dans une carte mémoire. En effet 14.2Go sont nécessaires pour télécharger Frightence, ce que nous trouvons disproportionné, vu sa durée de vie.En ligne droite, comptez 30 à 45 minutes. Oui vous avez bien lu. Et souvenez vous que le personnage marche lentement. Pourquoi diable le jeu fait-il 14.2Go ? À titre de comparaison, c’est le poids de Skyrim, un jeu qui propose un monde ouvert incroyable et des dizaines d’heures de jeu. C’est scandaleux !
Quand bien même, on pourrait s'attendre à un jeu absolument irréprochable sur le côté technique. Puisqu’il est lourd, autant que ce soit pour la bonne cause. Que nenni, les temps de chargement pour lancer le jeu semblent interminables et les textures s'affichent quelques secondes après. En plus de ça, la lumière est mal gérée. On est souvent ébloui, ce qui rend illisible les quelques détails qu’on aperçoit dans le décor.
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