Sans chichi ni blabla
Vos débuts sur Garden of the sea risquent d’être un peu déroutants. Vous êtes largué sur une île, avec quelques panneaux pour les contrôles et c’est TOUT. L’histoire, c’est visiblement à vous de l’écrire. On ne demandait pas grand-chose, mais trois lignes pour dire ce qu’on fait là et ce qu’on doit faire aurait été apprécié. Outre des panneaux expliquant quelques contrôles, l'île du tutoriel vous montre surtout ce qui va constituer le cœur du jeu : la construction.
A divers endroits se trouvent des petites bulles affichant un ou plusieurs objets, que vous devez trouver ou fabriquer et venir lâcher dans la bulle. Ceci fait, l'icône de l’objet disparaît pour que vous sachiez où vous en êtes. Une fois les conditions satisfaites, la bulle disparaît et le bâtiment se construit.
Vous disposez également d’une machine pour crafter des éléments de construction, tels que des barrières, des meubles ou des sachets de graines. Il vous faut alors la recette de l’objet, sous forme de petites feuilles carrées dispersées partout dans les environs. Heureusement, la construction de votre camp de base vous apporte un grand panneau pour les afficher.
A côté de la machine à craft rose se trouve son équivalent jaune servant à cuisiner de petits plats pour les bestioles qui peuplent votre île, à savoir des pingouins colorés et des lamentins dinosaures volants. Vous pouvez les caresser et les nourrir, et plus vous avancez dans le jeu, plus vous développez des structures, telles que des étables, pour les garder auprès de vous quand ils vous ont adopté.
Pour tout cela, il vous faut arpenter les îles de long en large, à l’aide d’un bateau préalablement débloqué, pour trouver les ingrédients nécessaires, ou les faire pousser. Vous débloquez rapidement quelques outils à cette fin : bêche, arrosoir, hache, canne à pêche…. Si vous les faites tomber dans l’eau (oui, ça va arriver assez vite), pas de panique : dès que vous débloquez un outil, vous pouvez le retrouver près de votre camp de base, sur un panneau en générant à l’infini.
Des petits et gros soucis
On sent bien passer l’héritage de la VR. Trop peut-être. Côté contrôles, justement, ils sont très (trop ?) adaptés de la VR et pas forcément logiques par rapport à d’autres jeux du style. A vous fait vous baisser et vous relever. Vous attrapez un objet avec ZR et le lâchez avec ZL. L et R vous permettent de faire défiler la barre de vos objets et donc celui que vous tenez en main.
Ces choix de contrôles vont créer plusieurs soucis : vous allez très souvent lâcher ce que vous avez en main au lieu de l’action voulue. Souvent dans l’eau. Si vous perdez ainsi des recettes de craft, elles vont réapparaitre, pas de panique. Mais il va falloir retrouver leur point de respawn, bon courage.
Pour le rangement ça peut aussi être un souci. ZL vous permet de lâcher l’objet, mais aussi de le ranger gentiment dans certains meubles. Mais c’est vraiment très aléatoire, d’une seconde sur l’autre, vos buches arrêteront d’aller s’aligner pour tomber lamentablement à vos pieds et vos sacs ne voudront plus se poser sur les étagères.
Le jeu n’est pas exempt de bugs non plus. Certaines plantes s’afficheront sous l’icône d’une autre dans votre inventaire, ce qui crée vite des confusions pour le craft.
Enfin, le jeu est assez peu stable, et crashe régulièrement, ce qui est vraiment rebutant quand on cherche une après-midi détente à faire pousser des plantes et explorer des îles.
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