Test de Mario & Luigi: L’épopée fraternelle : une aventure électrisante !
On l’attendait depuis longtemps : la nouvelle aventure des deux frères débute maintenant. Main dans la main, unis comme ne peuvent que l’être nos deux frères plombiers, ils se lancent dans une nouvelle quête : rendre toute son intégrité à Connexia. Et ce ne sera pas une mince affaire !
Se reconnecter aux autres
Mais vous avez aussi besoin de Connexia. Propulsé dans ce monde par un curieux événement, vous découvrez un monde morcelé, où les îles dérivent au gré des courants, les éloignant toujours plus les unes des autres. Le grand Unicéa, l’arbre unificateur, n’est plus et avec lui se sont évanouis les connexions entre les îles. Dans ce contexte torturé, vous rencontrez l’étincelle d’espoir : Ampéria. La jeune femme a une mission : faire pousser un nouvel Unicéa et réparer le monde. Bien entendu, vous allez l’y aider.Pour cette aventure, vous allez être accompagné de Couchomb. Ce n’est pas un cochon. Cette créature rose (qui n’est toujours pas un cochon), vole et vous accompagne pour distiller conseils et informations sur ce qui vous entoure. Il (n’est toujours pas un cochon et insiste là-dessus) est le compagnon idéal pour partir à la découverte de ce monde que vous découvrez en même temps que nos deux frères préférés. Le jeu se compose donc de nombreuses îles sur lesquelles vous allez pouvoir être propulsés grâce à un canon (nous y reviendrons). Le Navisthme, là où pousse le nouvel Unicéa, vous sert alors de QG. C’est là que vous retrouverez certains personnages qui vont vous aider dans votre quête, que le canon vous propulsera vers vos destinations et surtout, c’est un navire. Une île mouvante, poussée par l’énergie de l’Unicéa, une énergie électrique qui unit ce monde fracturé. Derrière l’aventure, le sous-texte de L’épopée fraternelle est assez limpide : éclairer le monde, le reconnecter à lui-même, montrer à ces morceaux d’humanité qu’ils fonctionnent mieux à plusieurs qu’isolés. Un propos à la fois universel et actuel, permettant aussi de se plonger dans différentes ambiances au gré de nos explorations. Celles-ci se font aussi bien sur l’eau que sur terre, avec une mécanique spécifique pour balader votre Navisthme au gré des courants.Explorer le monde
Vous l’avez probablement compris : l’énergie de Connexia est basée sur l’électricité. Ce qui signifie que la direction artistique de cet opus est aussi basée sur ce type d’imagerie. Ampéria a une chevelure en forme de prise électrique, pour relier les îles à l’Unicéa, cela se fait en branchant (en quelque sorte) ces îles au Navisthme, etc.Même dans les noms, on retrouve cet univers très spécifique. Le jeu a d’ailleurs pris le parti de le pousser jusqu’au bout : des ampoules volantes (absolument adorables) seront à débusquer sur les différentes îles sur lesquelles vous passez, de façon à vous permettre de concevoir des prises qui, une fois branchées, débloquent des bonus en combat. Votre Navisthme est un QG flottant qui s’étoffe au fur et à mesure de votre progression. Boutiques et autres habitants passeront vous rendre visite : car une fois que vous avez relié une île, celle-ci devient accessible en un coup de tuyau !
De quoi retourner les explorer à loisir, d’autant que le jeu dispose d’un système de quêtes annexes qui vous demande d’explorer au maximum les différents lieux. Et ce n’est pas une surprise : certains chemins nécessitent l’énergie de l’Unicéa pour éclore. Le level design vous encourage à revenir, à explorer de nouveau et à questionner les habitants de Connexia pour en apprendre plus.Ce n’est pas la première fois que les jeux Mario et Luigi jouent sur les mots. Cette fois, c’est un florilège de référence à l’électricité qui foisonnent dans les dialogues et de noms de personnages à lire à voix haute pour en savourer les sonorités. Les références diverses sont elles aussi très nombreuses : des récifs à découvrir au gré de votre navigation et qui prennent la forme de personnages emblématiques de l’univers Mario, à des références cachées dans les dialogues, etc.
En toute logique, ce nouvel opus s’inscrit dans la lignée des précédents, dans une continuité où on prend en compte quelques mutations de l’univers. Luigi devient un personnage de plus en plus entreprenant, moteur de nombreuses actions, pour notre plus grand plaisir.
L.U.I.G.I.
L’interaction entre les frères est poussée à son maximum. Bien entendu, on retrouve les actions en commun, les actions fraternelles qui permettent d’avancer dans l’univers, comme cela a toujours été le cas dans les jeux Mario & Luigi. Mario qui s’accroche à un rebord, Luigi qui lui tire sur les jambes pour les propulser tous les deux, et ainsi de suite.Seulement voilà : Luigi n’est plus juste le frère qui va suivre. Dès les premiers niveaux, il le démontre : une animation, une touche spécifique (L, puisque… Luigi), et vous voilà à envoyer Luigi faire différentes actions. Certaines qu’il est le seul à pouvoir effectuer, d’autres qui dynamisent l’exploration.
Par exemple, Luigi peut se retrouver avec le marteau à la main à devoir taper sur un bouton pour faciliter la progression de Mario. Cela apporte beaucoup de dynamisme à l’exploration et donne une véritable individualité à chaque personnage.
Ça va taper fort !
Le seul véritable bémol du jeu vient d’un tout petit détail des combats qui ne touchera que les personnes habitués de la série des Mario & Luigi. Un petit détail anecdotique mais qui nécessitera quelques temps d’adaptation. Sur les anciens jeux, même en combat, le bouton A servait pour Mario et le B pour Luigi. Sélectionner une action pour le plombier vert se faisait avec B, tout au long du processus jusqu’à ce qu’il soit nécessaire de contrôler Mario par exemple. Dans L’épopée fraternelle, c’est légèrement différent. La sélection de l’action en combat se fait avec A pour les deux personnages et c’est ensuite, lorsqu’il s’agit d’attaquer, que vous utilisez A pour Mario et B pour Luigi. Cela peut s’avérer légèrement déstabilisant pour qui a vraiment l’habitude des jeux Mario & Luigi. Mais pas de panique : on retrouve rapidement les combats dynamiques auxquels on a l’habitude. Au programme : appuyer sur le bon bouton pour attaquer et une seconde, au bon timing, pour doubler vos dégâts. Sachez combiner le marteau et le saut, en fonction de vos ennemis.Sachez reconnaître les caractéristiques piquantes ou non pour agir au mieux. Objets et autres éléments vous aideront dans votre quête du plus beau combat ! Malgré une recette que l’on connaît déjà au bout de cinq épisodes, Mario & Luigi: L’épopée fraternelle parvient encore à nous réserver quelques surprises bien senties qui nous font revoir la stratégie à chaque instant. La recette est efficace : des équipements (chaussures, salopettes, marteaux et quelques items pour s’ajouter des bonus), de l’expérience qui permet de prendre des niveaux et d’augmenter certaines de ses caractéristiques, des choix à faire pour progresser et un monde relativement ouvert. “Relativement” car cette illusion de monde ouvert est assez intéressante dans sa proposition.
Le Navisthme peut en effet se déplacer comme bon vous semble, mais uniquement selon des courants préétablis. Les îles vous sont accessibles (encore plus librement quand vous les avez raccordées), mais leur nombre est limité. Le canon et la longue vue pour permet de tromper cette impression de chemin à parcourir en vous laissant libre vue sur l’horizon de l’immense océan sur lequel vous naviguez.
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Plus sérieusement, merci pour ce test, le fan de Mario et Luigi RPG que je suis prie fort pour que ce nouvel opus (HD ! Enfin !) soit bien meilleur que les 4ème et 5ème opus que je trouvais bien deçà des 3 premiers