Test de Otxo : mourir et recommencer
Vous vous réveillez sur une plage, à proximité d’un manoir gigantesque. Êtes-vous mort ? Vivant ? Dans un purgatoire infini ? Otxo, un rogue like qui vous interroge sur l’éternité !
TestRevenir et s’en aller comme la marée
L’histoire d’Otxo n’est pas forcément claire d’emblée. Vous vous réveillez sur une plage, homme chauve dans un costume noir qui n’est pas sans rappeler un certain Hitman. Rapidement, vous êtes briefé par le personnel du manoir non loin : difficile de savoir si vous êtes mort ou vivant, dans les limbes ou un purgatoire quelconque. Toujours est-il que le manoir contient de nombreuses salles pleines d’ennemis qu’il faudra vaincre.Plutôt qu’un long discours, Otxo vous offre un tutoriel efficace. Manette en main, vous allez devoir arpenter les quelques salles de la grande demeure. L’occasion de découvrir qu’Otxo est un rogue like twin stick shooter en vue du dessus. Votre personnage n’est qu’un rond blanc pour sa tête chauve et deux protubérances noires à droite et à gauche pour les épaules. Parfois, lorsque vous appuyez sur une gâchette, vous allez voir ses jambes puisqu’il s’agit de la touche pour défoncer les portes à coup de pied… Quand ça fonctionne.Malgré le tutoriel nerveux, vous vous rendez rapidement compte que la sensibilité trop grande du joystick ou encore quelques écarts entre les touches que vous pressez et leur effet à l’écran sont à déplorer. Rien de vraiment grave en soi, principalement parce que le jeu vous plonge dans une certaine frénésie d’actions qu’il faut surmonter parfois plus grâce à vos réflexes qu’à votre réflexion.
Noir et blanc. Et rouge
D’apparence austère, pour ne pas dire un poil rétro, Otxo prend toute son ampleur dès que vous êtes dans l’une des salles du manoir. Elles se teintent du rouge du sang de vos ennemis à la première balle tirée. Et il va y en avoir beaucoup ! Les pièces se génèrent aléatoirement, parmi un très grand nombre de modèles.Finir un étage vous permet d’accéder à une zone tampon dans laquelle se trouvent les deux protagonistes les plus importants du jeu. Vous y avez deux choix : le bar pour des achats directs à efficacité immédiate mais qui se réinitialisent à votre mort ; la jeune femme sur son canapé qui vous demande d’investir des grosses sommes dans des upgrades permanents. S’il faut avoir l’intégralité de la somme demandée dans vos poches pour consommer au bar, la femme, elle, est plus conciliante et se souvient des sommes investies.
Avec un peu de malice, vous pouvez vous placer contre un mur, attendre que les opposants débarquent un par un par la porte et les aligner un par un… Ou deux par deux. Mais vous ne pouvez pas faire cela tout le temps et la masse d’ennemis en face de vous s’avère parfois trop grande. Bonne nouvelle cependant : vos munitions ne sont pas illimitées et chaque ennemi laisse tomber son propre flingue. De quoi se ravitailler et découvrir des armes plus ou moins puissantes, à la cadence de tir différente, etc. Les mécaniques ne sont pas vraiment nombreuses, mais elles sont essentielles dans Otxo si vous ne voulez pas mourir rapidement. Maîtriser l’ouverture de porte (au pied ou en lui tirant dessus) vous aide à déterminer les mouvements des ennemis. Cependant ceux-ci sont assez facilement anticipables : ils reproduisent souvent les mêmes mouvements et la seule véritable surprise réside en réalité dans la cadence de l’arme qu’ils portent.
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