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Sky Oceans: Wings For Hire Disponible sur Switch depuis le 10/10/2024
Test de Sky Oceans: Wings For Hire (Switch)

Test de Sky Oceans : Wings of Hire, le RPG qui voulait voler

Encore un RPG ! Oui mais celui-ci se passe dans le ciel avec des pirates ! Oh ça change de ceux avec des épées et des dragons !

Test
Alors que le monde entier (enfin juste l’équipe de PN) attend impatiemment l’arrivée des prochains RPG de Square Enix cet automne, c’est l’éditeur PQUBE qui arrive le 10 octobre avec Sky Oceans : Wings of Hire, un titre signé Octeto Studio, une équipe de développeurs basés au Chili. Dans Sky Oceans à ne pas confondre avec Star Ocean, on nous propose des batailles aériennes au tour par et une narration très présente. Le titre plein de promesses, nous nous sommes lancés corps et âme dans ce test.

The Wings of Hire

Sky Oceans nous met dans la peau d’un garçon, nommé Glenn Windwalker, Marchevent en français. C’est un jeune pilote talentueux, comme dans cette autre saga avec un jeune Skywalker, si vous avez la référence. Il vit tranquillement dans l’une des nombreuses cités célestes, portant le nom de Floraise. Alors qu’il vient à peine d’obtenir son certificat de pilote, sa ville natale se fait attaquer par une organisation de méchants, l’Alliance. Visiblement ils étaient à la recherche du clan Marchevent, autrement dit sa famille. C’est à partir de là que l’aventure débute. Glenn arrive à fuir avec des amis et ensemble ils vont rejoindre les pirates du ciel afin de lutter contre cette organisation ennemi.Sur le papier, Sky Oceans, présente les choses comme un récit initiatique à travers lequel un jeune garçon au cœur pur devient le héros de toute une épopée. Une histoire très proche de ce qu’on appelle un shônen. Octeto studio coche pour ainsi dire la case dans l’inspiration nippone pour la conception de son titre qui se revendique héritier des studios Ghibli et autre JRPG. Le design des personnages rappelle notamment celui de Porco Rosso ou encore de Nausicaä. L’ambiance est bonne, notamment sonore qui correspond bien au voyage dans les cieux à travers des mélodies douces et enjouées. Le titre promet aussi de recruter plein de personnages pour l’aventure. C’est sans doute cet aspect qui donne le deuxième nom du jeu : Wings of Hire. Cela a l’air plutôt chouette. Mais les promesses de vol deviennent vite un crash.On ne va pas y aller par quatre chemins, graphiquement, cela ressemble à un titre de PS2 mais dans le bas du tableau. Les personnages sont sans expression, l’animation est ultra robotique, la modélisation est trop rectangulaire, les textures sont très pixelisées et cerise sur la gâteau, même les cinématiques réalisées sous la forme de dessins animés le sont. On a vraiment l’impression de jouer à un jeu en streaming caractérisé par une image régulièrement floutée avec de gros pixels.

MAYDAY ! MAYDAY ! On va s’écraser !

Si ce n’était que ça, on pourrait s’en contenter mais malheureusement la mauvaise aventure continue. Les couleurs sont horribles. Déjà que les textures ne sont pas très lisses, il faut ajouter à cela des colorations criardes à la limite du fluo. C’est très agressif pour les yeux. Les menus manquent de lisibilité, on dirait qu’on a collé des gommettes sur des tableaux. Combiner cela à un fond blanc pétard avec des polices en rose et jaune vif et vous obtenez un éclatement de la rétine garanti. Mais la mésaventure oculaire continue car la caméra est juste une catastrophe.Pour ne rien arranger au bon fonctionnement de vos yeux, c’est maintenant avec vos nerfs que nous allons jouer. La gestion de la caméra est tout bonnement mal calibrée et trop sensible. Il y a deux types d’explorations, celle où vous êtes hors de votre vaisseau et celle où vous êtes dedans. Hors de votre appareil, c’est là que la caméra est le plus incontrôlable. Dès que votre personnage bouge, elle le suit, c'est normal. Ce qui l’est moins c’est son hyper sensibilité. Le simple fait de marcher pose problème. L’angle se replace automatiquement au dessus de votre personnage, réduisant ainsi votre champ de vision. Avec le joystick droit on veut bien sûr faire pivoter l’angle sauf que la sensibilité est telle qu’en effleurant simplement la manette, la caméra fait un ou deux tours complets sur elle-même. Le moindre petit pas pour Glenn est un grand pas pour la caméra, rebelote, elle se remet en angle de plongée au-dessus du personnage automatiquement. C’est un calvaire de marcher, s’arrêter, bouger la caméra pour se repérer puis remarcher et recommencer au moindre mouvement.Passons maintenant aux phases de pilotage, quand vous êtes aux commandes de votre engin, là aussi la caméra n’aide pas à l’appréciation de l’expérience. Le système de contrôle est pourtant, en principe, plutôt simple. Avec le joystick gauche on règle la vitesse pour accélérer, ralentir et potentiellement s’arrêter. Puis avec celui de droite, on gère l’angle de la caméra. Concrètement, vous dirigez l’appareil avec la caméra dans l’environnement pour monter, descendre et vous déplacer latéralement. Sauf que là encore, c’est mal calibré. Doser la vitesse de l’appareil est une gageure car bien souvent vous allez trop vite pour manoeuvrer et la caméra n’arrive pas à suivre. Le vaisseau manque de maniabilité. On dirait que vous contrôlez un gros paquebot. Vous finissez par vous cognez contre les murs invisibles des limites de l’environnement. Puis vous constatez que votre appareil rebondit extrêmement bien. Tellement bien que parfois, vous vous cognez en cascade avec les éléments du décors à proximité du mur invisible.

La théorie de la navigation

Pour ne rien arranger, l’option carte ne sert strictement à rien. Vous avez accès à une carte du monde qui vous indique dans quelle zone vous vous situez. Mais la carte de ladite zone est inexistante. Donc il est impossible pour vous de savoir si vous avez exploré tous les recoins de l'endroit où vous êtes. Il y a bien une boussole horizontale avec les directions cardinales en haut de l’écran qui pourrait aider, mais vous vous souvenez de la caméra capricieuse ? Elle dérègle totalement le fonctionnement de la boussole. Il y a pourtant un marqueur de quête mais qui lui aussi est rendu obsolète par cette divine caméra. Vous devinez la suite ? On finit dans le mur avec une cascade de rebonds.
Au moins l’environnement n’est pas vide de relief mais il faut le redire, ce n’est pas agréable à regarder. L’autre aspect négatif qui tranche avec l’exploration dans les zones civilisées étant que si les villes grouillent de vie et de PNJ, dans les zones aériennes, la vie est rare. On n’entend par là, les ennemis. Encore une fois, l’angle de la caméra n’est pas propice à la visibilité, donc vous avez du mal à les repérer et comme les combats ne sont pas aléatoires, il faut tirer sur les ennemis ou attendre qu’ils vous foncent dessus pour enclencher le combat. Mais ça encore, c’est une histoire pas très sympathique à détailler. Donc on va passer.
Du coup, les affrontements puisqu’on y vient, sont au tour par tour. Vous dirigez un escadron de quatre vaisseaux et c’est très classique. Il n’y a rien d’innovant. L’aspect céleste n’est pas du tout exploité. Mis à part les petites animations quand vos vaisseaux font des looping pour attaquer, il y a rien d'autre. On aurait pu imaginer des éléments de jeu où il faut viser sur le moteur, les ailes ou encore le gouvernail, pour vraiment donner l’impression de se battre contre des vaisseaux. On aurait pu aussi s’attendre à des affrontements avec une dimension stratégique où il aurait été possible de manoeuvrer pour se positionner derrière les ennemis et prendre l’avantage.

Au lieu de cela, vous avez juste deux types d’attaques : les normales et les spéciales. Les attaques normales infligent peu de dégâts. Les attaques spéciales, nommées : Arts, consomment des PA (points d'habileté) ou AP. Oui, le jeu a des coquilles de traductions, alors il y a des restes d’anglais. A certains moments vous voyez PA et à d’autres AP (ability points). Comme à chaque tour vous récupérez une quantité de PA et à chaque fin de combat, votre escouade récupère totalement ses PV et PA, le système vous encourage à utiliser vos arts sans modération. Ce qui rend la majorité des combats assez simples quand vous tapez sur les faiblesses élémentaires tels que le feu, la glace, etc. Il y a également un déséquilibre monstrueux entre les attaques normales et spéciales, que le système permet de spammer les arts, ce qui a pour finalité de donner la possibilité de littéralement rouler sur les ennemis et rendre le défi de l’aventure hors d’intérêt.
5/20
Sky Oceans : Wings of Hire se révèle être une grande déception. Le trailer faisait envie mais il ne faut pas oublier que ce type de vidéos sont généralement des publicités destinées à mettre en valeur le produit. Ce titre en est le parfait exemple car, une fois en main, nous n’avons quasiment que des reproches à lui faire. Bien que la réalisation datée pourrait avoir son charme, elle rate totalement l’effet rétro appréciable que l’on peut attribuer à ce type de production. La gestion de la caméra est une catastrophe. Elle ruine à elle seule totalement l’exploration du jeu. Ce qui est quand même un aspect primordial d’une aventure. C’est sans compter les affrontements d’une banalité affligeante qui n’exploite même pas le lore aérien de l’univers. C’est difficile de lui trouver des points positifs. Il n’y a rien à voir sauf si vous cherchez un moyen de vous péter les yeux.
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05 /20

L'avis de Puissance Nintendo

Passez votre chemin, il n’y a rien à voir.

Jouabilité
Pour résumer, vous allez avoir le tourni. Sans paraître sévère, c’est proprement injouable. La maniabilité n’existe tout simplement pas. Pour un univers aérien, le système de combat manque cruellement d'originalité et n'exploite pas du tout son propos.
Durée de vie
Si vous arrivez à avoir la patience de jouer jusqu'à débloquer la fonctionnalité de recrutement, c'est bien, vous avez joué à peu près trois heures. Bravo c'est un exploit. Sur le papier il faisait envie mais les problèmes permanents de maniabilité doublés d'une réalisation graphique ratée, donnent juste envie de désinstaller le jeu. L'aventure est sans doute d'une durée respectable mais il faut que vous trouviez ce qui s'appelle, l'abnégation.
Graphismes
C'est une immondice, le terme est fort mais rien ne le qualifie mieux. Le titre aurait sans doute eu plus de charme en 2D pixel. En plus, pour un jeu aussi mal réalisé visuellement, l'optimisation sur Switch laisse vraiment à désirer.
Son
La bande son est le seul élément assez correct du jeu. Les mélodies sont assez chouettes et les bruitages durant les combats aussi. Si on veut profiter d’une expérience de jeu avec une bonne ambiance sonore d’un univers qui revendique sa descendance des studios Ghibli, pas de bol, Sky Oceans n’est pas le bon rejeton. Allez directement écouter les morceaux composés par Joe Hisaishi.
Intérêt
L’idée de RPG avec des avions faisait rêver. Mais pour la somme de 24,99 euros, Sky Oceans est plutôt un cauchemar.

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