Soldat ! Garde à vous !
Dès que vous allumez votre jeu, vous êtes tout de suite plongé dans le bain ! Un officier de l'armée vous accueille (peu cordialement, précisons-le ; attendez-vous à vous faire gourmander si vous ne respectez pas les règles ou si vous êtes un peu long à la "comprenotte") et vous montre les bases du pilotage de tank au beau milieu d'une arène, sous la forme d'un tutoriel.
Les commandes sont assez basiques : A pour avancer, B pour reculer, le pad circulaire pour tourner, R pour tirer. Mais ne vous réjouissez pas trop vite, caporal ! Le maniement des tanks requiert plus de compétences que cela, et d'autres commandes sont un peu plus subtiles : vous pouvez notamment appuyer sur X pour zoomer sur votre cible (on reconnaîtra les utilisateurs du Concentraceur Zoom de Splatoon qui peinent à viser à distance), ou encore sur L pour passer en "mode canon", c'est-à-dire stationner votre tank et ne tourner que la tourelle de tir.
Amateurs de l'immersion : vous avez de la place dans votre maison ou appartement, et vous n'avez pas peur de casser la vase offert à Noël par Tatie Jacqueline ? Le mode gyroscopique est fait pour vous. Ce dernier vous permet de déplacer votre viseur comme si vous y étiez, mais, encore une fois, seule une élite (dont je ne fais pas partie) peut aisément pratiquer ce mode.
Maintenant que les bases sont posées, posons quelques regards sur les différents modes de jeu proposés.
Un jeu majoritairement multijoueur, mais... PAS DE JEU EN LIGNE !!!!
Voilà probablement le plus gros point noir de Tank Troopers : l'absence totale de jeu en ligne. Pour un jeu très orienté sur le mode multijoueur (placé même avant le mode solo dans le menu), avouons tout de même que cela est étrange, et, qui plus est, décevant.
Exit les parties endiablées à la Splatoon qui vous coûtent un GamePad par jour parce que vous passez du rang A au rang B - en trois heures, mais qu'on aime bien quand même !
En effet, le seul moyen de jouer avec d'autres joueurs, c'est le mode multijoueur local. Rappelons au passage qu'il s'agit d'un petit jeu eShop et que par conséquent, peu de personnes sont susceptibles de le connaître et d'y jouer. Notons cependant la présence d'un mode téléchargement pour ceux n'ayant pas acheté le jeu. Enfin, tout de même, une sensation de "dommage !" reste au travers de la gorge, d'autant plus sachant que jusqu'à six joueurs peuvent participer sur une seule et même partie !
Étant données toutes ces informations, il nous a été impossible de tester ce mode multijoueur véritablement.
Des missions solo variées mais... quid de l'histoire ?
Passons désormais au modo solo, composé d'une trentaine de missions à effectuer dans l'ordre. Toutes chronométrées et de difficulté croissante, elles proposent un relativement large panel d'objectifs : éliminer les tanks ennemis (le plus basique), trouver un objet particulier (en l'occurrence, une étoile), défendre une zone, éclater des ballons, etc.
Mais à côté de ceux-là, assez récurrents, il est possible d'en trouver d'autres, plus originaux : faire suivre un certain trajet à une boule, détruire une base ennemie à distance, gagner une course de tanks, etc. Précisons aussi que des boss sont présents — et que certains sont même très coriaces.
Malheureusement, ces missions demeurent assez ternes. Pourquoi cela ? me demanderez-vous. Eh bien, le second point le plus déplorable du jeu est l'absence de trame scénaristique, d'histoire. En vérité, on vous dit qu'il faut abattre les tanks ennemis : abattez les tanks ennemis, ne vous posez pas de question ; on ne vous dit pas pourquoi, là où Splatoon, malgré son apparence simpliste, présentait une histoire assez sombre et très complète (on ne s'y demandait pas "S"quid de l'histoire ! Désolé...).
En somme, cette absence de fil conducteur peut rendre l'appréciation des missions moindres, et ce, malgré leur diversité.
La personnalisation et les personnages
Bien-sûr, vous pouvez personnaliser votre tank comme bon vous semble ! Pour cela, rien de plus simple (mais cela peut être dommage pour certains puristes) : il vous faut acheter, avec l'or gagné durant les missions, les peintures voulues ; pas de succès ou de moyens de déblocages tiers !
Et l'achat est également valable pour les différents modèles de tanks. Précisons tout de même que le nombre de tanks pour un simple jeu eShop est impressionnant, puisqu'il y a, en plus de celui de base, trente-cinq tanks à acheter !
Autre élément mis en avant par les développeurs, l'équipage de votre tank. Ceux-ci voulaient des personnages attachants et tous différents les uns des autres : alors, le pari est-il gagné ? À moitié ! En effet, il existe pas moins de treize personnages ; et, chacun possède ses propres look et capacité.
Par exemple, Œil-de-lynx vous permet de révéler sur votre radar tous les ennemis et les objectifs ; Sakaï projette de la glace à l'avant de votre tank ; ou encore, Max Calibrus double la puissance de vos tirs. Notons que leur utilisation est cependant limitée à quelques secondes, et que vous en pouvez choisir entre deux et quatre par tank, selon les modèles.
Mais si ces choix de tanks et de personnages vous causent trop de cheveux blancs, n'ayez crainte ! l'officier a la solution, et vous propose pour chaque mission une combinaison prédéfinie, choisie par ses soins, et, selon elle, adaptée à la mission sélectionnée. Et n'oublions pas de préciser que, dans ce cas-là, il est inutile d'acheter les tanks et les personnages.
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Oh, j'avoue que j'ai sorti le dictionnaire pour tenter de comprendre ce passage. Première fois que j'entendais ce mot ("Synecdoques"). Par contre, c'est super alambiqué la fin de phrase.