Nouille qui peut
Soyons honnête : le scénario importe peu. De la même façon qu’une fois les mécaniques de jeu intégrées, on oublie rapidement que le jeu n’est pas traduit en français. Qu’importe : ici il s’agit de traverser des écrans en 2D bardés de pièges pour tenter d’arriver au point de livraison de vos noodles. Le tout est chronométré, histoire d’ajouter du scoring. Si vous avez aimé les faces B de Céleste (ou même ses faces A et ses niveaux aussi délicats que techniques) alors vous allez adorer Velocity Noodle.
Le principe est donc assez simple, du moins en apparence : aller d’un point A à un point B en passant toutes les épreuves, plateformes et autres pièges mortels. Pour cela, le gameplay est d’une grande simplicité. On peut sauter et double sauter, dasher, sauter de murs en murs et contre un seul si on le souhaite. Au fil des niveaux, vous apprenez différentes techniques, notamment “l’envoie des baguettes” qui permet d’envoyer la baguette qui flotte autour de vous à une certaine distance. Si elle touche un élément spécifique, vous pouvez vous téléporter à celui-ci et traverser notamment des pièges mortels qui vous barraient la route. Cela, vous pouvez le faire à l’infini, à la différence du double saut. Une fois que vous avez utilisé un premier saut, vos baguettes, autrefois auréolées de vert, se teintent de rouge : il ne vous reste qu’un saut ! Et tant que vous ne vous serez pas appuyé sur un élément horizontal pour “faire une pause”, impossible de double sauter à nouveau.
Vous l’aurez compris, vos déplacements sont comptés, votre dextérité seule pourra prendre le relais dans les situations les plus complexes.
Du challenge et de l’exigence
Velocity Noodle tient bien son nom : c’est de rapidité d’exécution et de timing dont il est ici question. Plus vous serez précis, plus les niveaux s'enchaînent rapidement. L’avantage, c’est que le jeu distille ses éléments petit à petit. La progression est rapide, certes, mais se fait toujours dans l’apprentissage : un ou deux niveaux de test d’une nouvelle capacité avant qu’on ne vous montre le réel potentiel de celle-ci avec des écrans de plus en plus complexes. D’ailleurs, il n’y a pas vraiment d’écran à proprement parlé : le niveau est sur un seul dans lequel vous devrez vous balader pour saisir les différentes opportunités. Vous pouvez aussi créer votre propre chemin : Velocity Noodle n’est pas si rigoureux et il vous laisse la possibilité de sortir un peu du cadre pour prendre un autre chemin, peut-être plus facile pour vous.
Le jeu favorise l’exploration : dans chaque niveau se cache un item (des noodles) que vous devrez trouver. Cela vous ouvre quelques lignes de dialogues supplémentaires dans le menu. Bien que cette feature ne soit pas totalement nécessaire puisque le scénario est clairement annexe, cela rajoute du lore et surtout… du challenge ! Car il faut trouver ces nouilles et ensuite les atteindre pour véritablement se sentir victorieux. Comme on le disait aussi : il existe un système de timer. Celui-ci se lance dès que vous bougez et vous pouvez réinitialiser le niveau d’une pression de la gâchette R. Attention cependant à ne pas vous tromper de touche ! Parce que si avec R vous réinitialiser le niveau, avec L vous lancer votre baguette pour vous téléporter… Un sursaut malheureux est vite arrivé…
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