Test de WarioWare : Get it Together !
A vos manettes ! Wario a encore frappé. Embarquez pour une aventure déjantée, bourrée de mini-jeux délirants !
TestUne histoire ? Quelle histoire ?
Premier constat, le mode histoire est extrêmement court et sert de prétexte pour nous mettre dans le bain. Vous plongez directement dans le cœur du jeu que Wario et ses amis essaient de coder, à la recherche des bugs afin de les éradiquer. Le scénario est simpliste, mais il apparaît rapidement que ce n'est vraiment pas le centre du jeu. Il s'agit plutôt d'un tuto géant où vous devrez prendre en main chacun des vingt personnages disponibles, et qui ont tous une spécificité bien déterminée.
Car c'est là tout l'intérêt et l'apport de ce nouveau jeu. La recette est la même que pour les précédents : des mini-jeux délirants, un timing qui se resserre de niveau en niveau, une direction artistique tout aussi absurde...
Mais cette fois, on ajoute une difficulté supplémentaire : chaque personnage a un gameplay spécifique, qui se résume à un déplacement et une action bien particulière. Ainsi, Wario vole et peut donner un coup à droite ou à gauche. 9-Volt, installé sur son skate, roule en continue et change de sens à chaque obstacle et peut envoyer son yo-yo vers le haut. Un autre ne peut que sauter sans discontinuer ; un autre encore ne se déplace que par propulsion dans la direction indiquée par son bras.
L'histoire, donc, permet à Wario de retrouver tous les personnages, au joueur de les contrôler au moins une fois, et de débloquer les collections de mini-jeux qui vont bien. Chaque "niveau" possède ainsi une thématique, qui sera celle du mini-jeu en question.
Et le contenu ?
WarioWare, c'est avant tout du fun et du grand n'importe quoi. Les fans seront ravis, les autres pourront commencer à le découvrir par le mode histoire, de toute façon incontournable pour débloquer les différents modes (on pourrait aller jusqu'à dire "pour débloquer le jeu").
Avec près de 200 mini-jeux ; des possibilités de jouer à plusieurs en local ; des coupes à points pour les challenger ; des personnages à monter de niveaux ; des objectifs qui rapportent des points ; une wariopédie à remplir en débloquant les mini-jeux ; et j'en passe, il y a largement de quoi y passer quelques heures, voire même dizaines d'heures ou plus. Mais nous allons revenir là-dessus en détail.
Il y en a donc pour tous les goûts. Le mode histoire donne un aperçu des mini-jeux possible et permet, dès son premier niveau terminé, de débloquer quelques possibilités. Les missions d'abord : il s'agit d'une liste plutôt longue d'achievements, de choses à faire pour remporter des points.
Ça va de "réussir à atteindre tel score dans tel niveau" à "monter Wario au niveau Big Boss" en passant par "utiliser tel personnage pour faire tel niveau en moins de tant de temps". Vous le voyez, les objectifs sont divers, variés, rangés en quatre catégories pour espérer s'y retrouver. Les complétistes vont adorer (ou détester, certains restant plutôt retors à obtenir) !
Se débloque aussi dès le début le menu des personnages. Ce qui, de prime abord, s'apparente à une collection visuelle des différents personnages s'avère être, dès la fin du mode histoire, l'endroit où vous pourrez augmenter de niveaux vos protagonistes !
En effet, au bout d'un moment vous débloquerez le bazar où acheter des items, voire utiliser des machines de gatcha pour en obtenir de façon aléatoire. Ensuite, à vous de déterminer quels personnages aimeront quels items afin de les faire augmenter de niveaux. Ces niveaux vous permettent de débloquer des skins, ainsi que des artworks... et de remporter des achievements.
On achète dans le bazar avec les jetons obtenus en terminant un niveau ou en débloquant des objectifs... et nous entrons dans un cercle sans fin !
Des trucs à débloquer, ok. Mais quand est-ce qu'on joue ?
Oui, oui, on y arrive. Car pour l'instant, c'est de l'apparence, des personnages, mais pas vraiment des modes de jeu dont on a parlé. Et pour cause : là aussi, le contenu est vaste. Nous avons donc : la possibilité de refaire les niveaux histoires à l'infini (avec trois personnages, tous, un seul... à vous de choisir) ; la possibilité d'enchaîner un seul mini-jeu mais de voir sa difficulté et vitesse augmenter rapidement (pareil pour les personnages, un, trois, tous, au choix) ; mais aussi jouer à deux dans des modes dédiés à la compétition de groupe !
Les mini-jeux en eux-mêmes restent assez similaires à ceux des autres opus. Pas besoin de cerveau, mais plutôt d'une grande dextérité et d'un sens aigu du timing. Épiler les poils d'une jambe, allumer les étoiles, dégainer une épée, boucher une narine... autant de possibilités absurdes qu'il serait long de tout lister (il y a quand même plus de 200 jeux).
Il n'y a que deux paramètres à prendre en compte : le timing et le personnage. Le timing parce que ce ne sont plus des jeux de rythme et que vous disposez d'à peine quelques secondes pour comprendre et exécuter. Le personnage car celui-ci est aléatoire, en fonction des paramètres que vous avez prédéfini. Ainsi, à trois personnages, ceux-ci s'enchaînent dans un ordre précis et vous devez composer avec leurs forces et leurs faiblesses pour venir à bout des mini-jeux.
Vous n'aurez d'ailleurs qu'une seconde ou deux pour passer de l'un à l'autre, l'exercice mental peut s'avérer complexe selon les personnages en lice. Vous disposez de quatre vies, quatre erreurs possibles avant que le game over ne s'affiche (notez que pour le mode histoire, vous pourrez continuer moyennant 100 pièces, tandis que les autres modes sont basés sur le scoring).
Les collections de mini-jeux sont diverses et variées, chacune avec une thématique (nourriture, animaux, mais aussi Nintendo) et une direction graphique spécifique. Ou plutôt plusieurs DA pour des écrans qui vont du dessin d’enfant aux environnements d’un Zelda Breath of the Wild. Et cet exemple n’est pas pris au hasard : la collection Nintendo propose en effet des mini jeux dans les mondes de Zelda, de Donkey Kong et d’autres licences Nintendo.
A plusieurs ?
Il est totalement possible de jouer jusqu’à quatre en local. Chacun avec une manette, vous pourrez soit mener l’aventure à bien, soit faire un mode « versus » qui permet de se battre pour la victoire. Coop ou non, le multijoueur de cet opus est assez contraignant. Déjà que seul, le timing était serré, à plusieurs ça devient vite compliqué. Au moins, le jeu se prête aux crises de fou rire qui ne manqueront pas de vous secouer. Un point négatif avec l’absence de mode online, l’aventure étant plus fun en solo.
Le mode versus vous fait choisir entre plusieurs personnages (autant qu’il y a de joueurs) pour ensuite vous affronter. Le dernier en lice gagne le droit d’agrandir son territoire (entre autres selon les modes de jeux sélectionnés). Du challenge des mini-jeux s’ajoute celui de vaincre vos adversaires. Mais aussi de devoir composer avec des personnages que vous n’aurez pas forcément choisis, ou qui ne sont pas vos préférés. De quoi ajouter du challenge au challenge !
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