Chat prend l’eau
Malgré un écran d’accueil plutôt mignon, dès l’éditeur de personnage, vous vous rendez compte du problème : graphiquement, ce jeu est une purge. C’est grossier, mal fini, avec des pseudo modifications possibles qui font baver les textures, modifient à peine votre chat et surtout, le rendent particulièrement moche. Au mieux, le rendu dès les premières secondes est grossier.
Ni une, ni deux, nous voici sur un bâteau à effectuer notre première pêche. Là encore, tout commence à prendre l’eau : la sensibilité est aux fraises, le graphisme du reste de l’univers médiocre et seuls les petits poissons sont un peu mignons, nous faisant espérer qu’il ne s’agisse que d’une simulation de pêche. Mais que nenni ! Une fois le tutoriel passé (avec difficulté tant certains contrôles sont contre-intuitifs), vous allez… devoir explorer les lieux.
Commence alors une longue descente aux enfers…
C’est un chat ?
Au programme de votre exploration : texture qui ne s’affiche qu’à moitié, ralentissements qui entravent votre progression, couleurs qui bavent, aliasing… A croire que Whisker Waters avait pour but de cocher absolument tous les bugs graphiques possibles. Là dessus, c’est une complète réussite. On se balade donc dans un décor digne des pires titres des années 2000, avec pour objectif de remplir quelques missions, justement, obtenue au cours d’un dialogue assez insipide. Il faut dire qu’avec la douche froide des premières minutes de jeu, difficile de vraiment se plonger dans l’intrigue, qui semble être une vaste simulation de vie et de pêche.
On se balade donc, pour finalement trouver des insectes que l’on capture on ne sait trop comment (en appuyant sur un bouton, autant pour le quatrième mur), dont on n’est pas vraiment sûrs de les avoir attrapé tellement il n’y a pas d’animation en ce sens et qui serviront d'appâts pour nos futurs sessions de pêche.
Vous vous en doutez, puisque le jeu semble tenter de cocher toutes les cases de ce qu’il ne faut pas faire, Whisker Waters se dote d’un “système de combat”. Enfin ça, il faut le dire vite. Hitbox mal calibrée, ennemis qui apparaissent aléatoirement (parfois SUR vous), musique crispante au possible quand vous gagnez… Si vous survivez à l’expérience (et on ne parle pas ici de votre personnage), le jeu offre un système de sauvegarde fréquent et indispensable au vue des nombreux bugs de toute sorte (vous allez vous retrouver coincé dans des textures, le jeu va planter, des objectifs ne vont pas se valider, choisissez !).
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