Test de Yakuza Kiwami, Nintendo accueille le Dragon de Dojima !
Le célèbre yakuza de Sega, Kiryu Kazuma, arrive enfin sur Switch, mettant fin ainsi à presque 20 ans de punition !
Le Dragon de Dojima
Le récit débute en 1995, dans les rues nocturnes de Tokyo. On y incarne le célèbre yakuza, Kiryu Kazuma surnommé le Dragon de Dojima. Tout semble lui réussir dans son activité de gangster quand des événements surviennent et le rendent coupable du meurtre de son chef de clan. Ni une, ni deux, il est emprisonné pendant dix ans, le tutoriel prend fin et l’aventure commence réellement en 2005.De sortie de prison, il renoue avec ses anciennes relations et se retrouve impliqué dans une machination de grande ampleur au sein de son clan. Le récit est totalement doublé en anglais ou en japonais. Cependant pour apprécier totalement la narration écrite, il faut maîtriser l’anglais, le coréen, le mandarin, ou le japonais. Malgré l’ancienneté du titre, l’éditeur n’a jamais pensé à traduire ce premier volet en bon français. Ce qui est dommage étant donné que les épisodes les plus récents le sont et disposent d’une bonne fanbase.Bien que très linéaire au début, au fil de la progression, il nous est donné plus de liberté rendant la digression possible. La série est connue pour son humour loufoque malgré la tronche terriblement sérieuse de Kiryu. Avec de nombreuses quêtes secondaires et plein de mini-jeux comme la danse ou le karaoké, il y a de quoi faire entre deux séances de baston.Le poing du dragon !
Pour l’époque quand on y repense, c’était plutôt fort de sortir un jeu avec tout un quartier vivant et une liberté de mouvement totale. Le remake Kiwami, le jeu n’a pas pris une ride et le portage Switch est de très bonne qualité, notamment en mode portable. Il y a zéro ralentissement ni aucun bug visuel. Avec la modernité et la progression de la technique, on peut trouver l’animation un peu robotique. Mais l’action n’en reste pas moins fluide et maniable. De l’époque de la PS2, Yakuza apparaissait comme un beat’em all mais en réalité, c’est plus un action RPG et à raison.On voit sur la carte les différents points d’intérêts, les marqueurs de quête puis il faut reconnaître que l’intrigue est intense. Quand Kiryu se balade, vous pouvez être amené à rencontrer un groupe d'individus belliqueux qui vont vous interpeller avec un bon : “OMAE” vulgaire comme dans les animes. Cela dit, c'est totalement aléatoire. Vous pouvez fuir en courant ou alors foncer dedans et déclencher le combat.De façon très fluide et sans aucun chargement, les affrontements se lancent et on devient une machine à distribuer des pains. Crochets, jabs, uppercuts, mawashi geri, vous avez l’embarras du choix parmi quatre styles de combats. Chacun étant associé à une direction de la croix directionnelle. En changer est très simple. La bagarre se prend en main très facilement et si d’aventure vous trouvez que c’est trop dur, rien ne vous empêche de changer le niveau de difficulté.Comme on le disait, fracasser du voyou est un bon moyen de gagner de l’expérience car malgré la bonne prise en main du début, à la sortie de prison, votre Dragon de Dojima est rouillé. Il faut donc le remettre en forme grâce à de l’expérience. Il apprend des nouveaux mouvements, fait plus de dégâts ou dispose de plus de points de vie. Si d’aventure vous êtes trop amoché, allez manger un bout, ça régénère en plus d’accorder des points d’XP aussi.
En plus, vous gagnez un succès si vous arrivez à bouffer tous les plats que propose un restaurant. D’autant que certains boss sont assez difficiles techniquement. Battez vous, mangez, buvez, dansez, chantez et recommencez, tout ça pour devenir plus fort. La mise en scène est spectaculaire, particulièrement sanglante et violente, sans doute dans la surenchère mais c’est ce qu’on recherche avec Yakuza.
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