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Yomawari : Lost in the Dark A paraître sur Switch
Test de Yomawari : Lost in the Dark (Switch)

Test de Yomawari : Lost in the Dark, cherchez l’horreur

Vous cherchez un jeu qui mélange du mignon et de l’horreur ? Découvrez le jeu de survie horrifique inspiré du folklore japonais, c’est parti pour Yomawari : Lost in the Dark.

Test
[ALERTE SPOILER] On retrouve les aventures de la nuit de la série Yomawari pour ce troisième opus Yomawari : Lost in the Dark. Développé par les japonais de Nippon Ichi Software et édité par NIS America, ce nouvel épisode arrive avec une nouvelle histoire dans cet environnement lugubre déjà bien familier aux amateurs de la licence. Une sortie qui tombe à pic à l’aube d’Halloween, où chacun recherche un peu de sensations horrifiques pour l’occasion. Vous pourrez commencer l’aventure dès le 28 octobre prochain avec sa sortie sur Switch. Une nouvelle itération qui convainc ? On vous dit tout dans ce test.

Do you speak English ?

Tout commence par un peu de configuration. Le lancement du jeu implique une petite session de réglages pour optimiser au maximum l’expérience en jeu. Vous réglez la luminosité et la qualité du son en suivant les instructions. Une chose importante à savoir avant de vous lancer, il n’existe aucune traduction en français. Si vous ne maniez pas la langue de Shakespeare, passez tout simplement votre chemin, car les textes sont nombreux en jeu. Un écran d’avertissement apparaît pour signaler à tout joueur ayant une inquiétude concernant sa santé mentale ou physique de passer son chemin. On ignore s’il s’agit ici d’une manière d’immerger dans le lore ou si le jeu implique un réel danger pour ces profils.
Vient la découverte du personnage. Vous incarnez une petite fille au look personnalisable. Vous pouvez choisir la couleur de ses cheveux, sa coiffure, son accessoire, son sac et sa tenue, bien que les options soient très limitées. Purement cosmétique, cet ajout est une nouveauté par rapport aux deux précédents titres de la licence. Vous pouvez même changer son prénom, Yuzu, attribué par défaut. Rien qui n’ajoute quoi que ce soit au gameplay mais c’est une petite fonctionnalité qui fait toujours plaisir.
L’histoire démarre avec une scène de harcèlement scolaire. Cette petite fille est visiblement la victime d’un acharnement de la part de ses camarades d’école. Les premières minutes sont touchantes et on est vite pris d’empathie pour cette pauvre petite martyrisée par ces bourreaux. Avant d’être une mise en contexte, cette introduction permet surtout d’appréhender les commandes et découvrir les interactions possibles.

La petite fille se réveille plus tard dans une forêt sombre qu’elle ne reconnaît pas et sans se souvenir comment et pourquoi elle est arrivée là. En cherchant désespérément un chemin pour rentrer à la maison, elle croise une mystérieuse personne qui lui dévoile des informations précieuses. Yuzu est en fait sous l’emprise d’une malédiction dont elle doit absolument se débarrasser avant 6h du matin. Vous devez retrouver les souvenirs perdus en parcourant les rues de votre ville de province japonaise en pleine nuit.

Le vrai danger : le stress

Attentions aux esprits malveillants tapis dans l’ombre. En un simple regard, ils prennent la petite pour cible et croyez bien qu’ils ne sont pas attendris par son aspect chibi. Vous pouvez tenter de fuir en courant ou bien de fermer les yeux (technique connue de tous les enfants pour faire disparaître les monstres). En maintenant ZL+ZR enfoncés, elle ferme les yeux et seuls les battements de son cœur vous guident. À l’approche d’un esprit, il se met à battre la chamade et une aura rouge permet de localiser le malfaisant.
L’aventure nécessite beaucoup d’exploration et on est amené à se perdre dans ces ruelles sombres malgré la carte que Yuzu transporte. Bien que les quêtes soient plutôt simples, la vraie difficulté réside dans le côté parfois imprécis des conditions de mort. Il arrive de se heurter à un chemin où, malgré toutes les précautions nécessaires, et alors que rien n’indique de mort imminente, un écran rouge de sang vient briser cette tension.

La ville grouille d’esprits, préparez-vous donc à pester fréquemment contre un système injuste. Tout l’intérêt du die & retry se trouve dans l’idée de se surpasser chaque fois un peu plus en apprenant de ses erreurs ou en comprenant mieux l’ennemi. Ici, sous couvert du genre, on nous propose une expérience de mort radicale totalement injustifiée qui ne parvient même pas à susciter le sentiment escompté : la peur. Oubliez toute notion d’horreur, la seule crainte qui persiste c’est celle de recommencer une fois de plus. La persévérance est éprouvée et finit par laisser place à un stress inutile.

En cas de mort, vous apparaissez à la dernière statue de Jizo où vous avez sauvegardé. Disséminées au quatre coins de la ville, elles servent également de point de téléportation. Un vrai plus qui peut éviter de longs et pénibles voyages. Pénibles car en plus de la foison d’ennemis sur la route, on décèle le plus gros problème du jeu : son rythme. L’histoire pourtant intéressante est alourdie par un personnage qui se traîne avec des moments de cinématique interminables que l’on est obligé de revoir s’ils sont notre point de réapparition en cas de mort. On n’a pas non plus la possibilité de passer les boîtes de dialogues même si on a déjà pu les lire auparavant.

Pourtant si beau

L’aventure se joue essentiellement en vue isométrique 2D. Les dessins sont fidèles aux deux premiers Yomawari, tellement qu’ils manquent parfois de renouvellement. On admire cependant la gestion de la caméra épatante avec une dimension de profondeur très réussie sur les scènes en défilement horizontal. Les personnages chibi inspirent la naïveté et la douceur juvénile, dans les rues d’une ville modeste aux couleurs sublimées par la lumière de la lune.
Le dessin de la carte et des menus semblent avoir été illustrés par Yuzu. De gros traits faits au crayon gras qui remettent un peu d’innocence dans ce contexte lugubre. On trouve par exemple le menu “Things I found” (“choses que j’ai trouvé”) qui répertorie tous les indices ramassés pendant l’exploration ou la “To-do list” qui permet le suivi des quêtes.
La qualité de l’ambiance graphique prend toute son épaisseur avec le sound design. Si vous jouez avec un casque sur les oreilles, votre expérience sonore sera encore plus plaisante. La profondeur des battements de cœur, le cri tourmenté des esprits, les crépitements électriques du réseau de la ville ou la cadence des pas de Yuzu, chaque élément prend vie avec sa propre sonorité sur le silence de la ville endormie. La musique est discrète et mais offre des sonorités proches de l’univers des œuvres Ghibli.
13/20
Une histoire intéressante qui toutefois n'innove pas beaucoup par rapport aux deux premiers titres. Le rythme global est plutôt lent. Les morts sont souvent bêtes et injustes et la persévérance ne suffit pas à avoir envie d’y retourner. On retrouve tout de même de très beaux graphismes et un sound design brillant qui créent un univers cohérent. On déplore le manque de traduction en français qui ferme le jeu à beaucoup de joueurs. En somme, il arrive avec beaucoup de défauts qui peinent à être rattrapé par le reste. Si vous êtes patient, l’histoire est quand même sympa, mais il était important que vous sachiez dans quoi vous vous embarquez.
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Le tout dernier PNCAST
PNCAST novembre 2024
13 /20

L'avis de Puissance Nintendo

Pour le troisième d’une série, on était en droit d’attendre une nouvelle proposition. Au lieu de ça, on a une nouvelle itération très ressemblante aux premières qui, de surcroît, peine à provoquer la peur. Nous avons ressenti beaucoup de frustration et de lassitude face à des morts injustes et à la lenteur ambiante qui n’a fait qu’augmenter ce sentiment. Une chose est sûre, on ne le refera pas.

Jouabilité
Les commandes sont faciles à prendre en main mais le rythme de déplacement décourage à recommencer. La présence des statues de Jizo permettant de se téléporter à une autre peut amoindrir la peine.
Durée de vie
On peut compter entre 8 et 10 heures pour terminer l'histoire. Quel que soit le temps nécessaire pour en venir à bout, on note surtout qu’il faut s’accrocher et ne pas être découragé par les répétitions de passages inutiles.
Graphismes
On retrouve le même univers que dans les titres précédents cet épisode. On a l’impression de se balader dans le même décor en vue isométrique 2D, très réussi certes, mais on aurait apprécié une nouvelle proposition avec une exécution aussi belle.
Son
La musique se fait très discrète sur ce titre. On remarque tout de même quelques mélodies particulièrement belles qui rappellent un peu l’univers Ghibli. La grande réussite réside surtout dans le travail de sound design. On frissonne au bruit des battements de cœur qui indiquent un danger, le sang se glace aux cris poussés par les esprits malveillants et le silence ambiant, participent grandement à créer un écosystème horrifique réussi. Dommage que le reste ne suive pas.
Intérêt
Avec un prix de 39,99 € nous recommandons d’attendre une promotion pour sauter le pas. Si le style se veut horrifique avec une histoire prenante, il est en réalité plus proche du jeu pour lequel il faut se forcer pour espérer en voir le bout. Si vous êtes fan de la licence, vous retrouverez les codes des précédents.

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