Test de Yomawari : Lost in the Dark, cherchez l’horreur
Vous cherchez un jeu qui mélange du mignon et de l’horreur ? Découvrez le jeu de survie horrifique inspiré du folklore japonais, c’est parti pour Yomawari : Lost in the Dark.
TestDo you speak English ?
Tout commence par un peu de configuration. Le lancement du jeu implique une petite session de réglages pour optimiser au maximum l’expérience en jeu. Vous réglez la luminosité et la qualité du son en suivant les instructions. Une chose importante à savoir avant de vous lancer, il n’existe aucune traduction en français. Si vous ne maniez pas la langue de Shakespeare, passez tout simplement votre chemin, car les textes sont nombreux en jeu. Un écran d’avertissement apparaît pour signaler à tout joueur ayant une inquiétude concernant sa santé mentale ou physique de passer son chemin. On ignore s’il s’agit ici d’une manière d’immerger dans le lore ou si le jeu implique un réel danger pour ces profils.Vient la découverte du personnage. Vous incarnez une petite fille au look personnalisable. Vous pouvez choisir la couleur de ses cheveux, sa coiffure, son accessoire, son sac et sa tenue, bien que les options soient très limitées. Purement cosmétique, cet ajout est une nouveauté par rapport aux deux précédents titres de la licence. Vous pouvez même changer son prénom, Yuzu, attribué par défaut. Rien qui n’ajoute quoi que ce soit au gameplay mais c’est une petite fonctionnalité qui fait toujours plaisir.L’histoire démarre avec une scène de harcèlement scolaire. Cette petite fille est visiblement la victime d’un acharnement de la part de ses camarades d’école. Les premières minutes sont touchantes et on est vite pris d’empathie pour cette pauvre petite martyrisée par ces bourreaux. Avant d’être une mise en contexte, cette introduction permet surtout d’appréhender les commandes et découvrir les interactions possibles.La petite fille se réveille plus tard dans une forêt sombre qu’elle ne reconnaît pas et sans se souvenir comment et pourquoi elle est arrivée là. En cherchant désespérément un chemin pour rentrer à la maison, elle croise une mystérieuse personne qui lui dévoile des informations précieuses. Yuzu est en fait sous l’emprise d’une malédiction dont elle doit absolument se débarrasser avant 6h du matin. Vous devez retrouver les souvenirs perdus en parcourant les rues de votre ville de province japonaise en pleine nuit.
Le vrai danger : le stress
Attentions aux esprits malveillants tapis dans l’ombre. En un simple regard, ils prennent la petite pour cible et croyez bien qu’ils ne sont pas attendris par son aspect chibi. Vous pouvez tenter de fuir en courant ou bien de fermer les yeux (technique connue de tous les enfants pour faire disparaître les monstres). En maintenant ZL+ZR enfoncés, elle ferme les yeux et seuls les battements de son cœur vous guident. À l’approche d’un esprit, il se met à battre la chamade et une aura rouge permet de localiser le malfaisant.L’aventure nécessite beaucoup d’exploration et on est amené à se perdre dans ces ruelles sombres malgré la carte que Yuzu transporte. Bien que les quêtes soient plutôt simples, la vraie difficulté réside dans le côté parfois imprécis des conditions de mort. Il arrive de se heurter à un chemin où, malgré toutes les précautions nécessaires, et alors que rien n’indique de mort imminente, un écran rouge de sang vient briser cette tension.La ville grouille d’esprits, préparez-vous donc à pester fréquemment contre un système injuste. Tout l’intérêt du die & retry se trouve dans l’idée de se surpasser chaque fois un peu plus en apprenant de ses erreurs ou en comprenant mieux l’ennemi. Ici, sous couvert du genre, on nous propose une expérience de mort radicale totalement injustifiée qui ne parvient même pas à susciter le sentiment escompté : la peur. Oubliez toute notion d’horreur, la seule crainte qui persiste c’est celle de recommencer une fois de plus. La persévérance est éprouvée et finit par laisser place à un stress inutile.
En cas de mort, vous apparaissez à la dernière statue de Jizo où vous avez sauvegardé. Disséminées au quatre coins de la ville, elles servent également de point de téléportation. Un vrai plus qui peut éviter de longs et pénibles voyages. Pénibles car en plus de la foison d’ennemis sur la route, on décèle le plus gros problème du jeu : son rythme. L’histoire pourtant intéressante est alourdie par un personnage qui se traîne avec des moments de cinématique interminables que l’on est obligé de revoir s’ils sont notre point de réapparition en cas de mort. On n’a pas non plus la possibilité de passer les boîtes de dialogues même si on a déjà pu les lire auparavant.
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.