Test Encodya : le portage raté
Dans Encodya, accompagnez Tina, qui doit survivre dans un monde où le numérique est devenu une drogue…
TestLa drogue numérique
Bienvenue à New Berlin ! Nous sommes en 2062, le monde a bien évolué. Pas vraiment en bien, semble-t-il : en effet, le numérique est devenu une nouvelle drogue, hommes et femmes s’accrochent à leurs casques à réalité virtuelle. C’est là que vit Tina, une orpheline de 9 ans, accompagnée de SAM-53, un robot gardien. Alors que Tina cherche à survivre à une nouvelle journée, elle et SAM-53 vont découvrir d’étonnantes choses sur leur réalité.
Suite à une introduction en bande dessinée, nous voilà dans l’univers dystopique d’Encodya. Première constatation : les textes sont intégralement en anglais. Seconde constatation : l’univers cyberpunk empreinte à de nombreuses autres œuvres, comme autant de clins d’œil ou d’inspiration.
Ainsi, vous pourrez penser à Ready Player One (film et livre) concernant l’addiction au numérique (entre autres œuvres sur le sujet), à Deus Ex ou Cyberpunk 2077 pour le côté… cyberpunk,et autres références. Mais cela n’est valable que pour l’intrigue.
Rapidement, vous découvrirez un complot à l’échelle de la ville toute entière et les choses vont sacrément s’aggraver, ce qui justifiera votre implication/participation à tout ce bazar (et l’existence même du jeu, au fond).
Survivre, donc, est votre toute première mission. Et de la même façon que ce sera le début de l’aventure pour Tina, vous devrez, vous aussi en tant que joueur, survivre à cette expérience de jeu. Notons un fait important d'emblée : non, le jeu n'est pas traduit en français.
Expérience
Les premières minutes dans Encodya sont déroutantes. Parce qu’il n’y a aucun tutoriel, aucune information, aucune indication à l’écran, vous devez vous débrouiller. A vous de trouver, par exemple, que le joystick gauche permet de déplacer Tina. Ou que vous pouvez switcher de personnage pour incarner SAM-53, qu’en lui parlant, vous obtiendrez des indices plus ou moins sibyllins.
Ici, il faudra choisir entre la peste et le choléra : la peste étant de jouer à la manette, mais d’avoir des difficultés avec son inventaire et l’utilisation des objets ; le choléra, de jouer en tactile mais dans ce cas, les déplacements de Tina sont un véritable enfer, au vue de l’imprécision globale. Choisissez votre poison, sachant que l’un bloque irrémédiablement l’autre (pas de possibilité hybride avec joystick et tactile) !
Vous pourrez d’ailleurs noter que cette absence totale de fluidité à pousser votre humble serviteur à rage quit plusieurs fois pour la réalisation de ce test. Passé ce détail, Encodya est un point’n’click assez convenu : on se balade tant bien que mal dans les différents écrans, parfois on peut attraper/fouiller/interagir avec un élément du décor, visible ou non.
Certains sont récupérables et intègrent votre inventaire, tandis qu’il faudra en combiner d’autres pour avancer. Les énigmes sont inégales : tantôt très simples, tantôt plus délicates, elles manquent d’homogénéité et l’on se demandera parfois si ce n’est pas « trop facile » pour être la solution, puisque l’on vient de passer un certain temps sur la précédente.
Comme tout le reste des actions, la combinaison d’objets n’a rien d’aisée et demande un grand nombre de manipulations : c’est là, plus qu’ailleurs, que l’on ressent le portage depuis PC vers Switch. Parce qu’il est évident que cette façon de jouer est proche d’une mécanique souris-clavier. Elle perd donc en ergonomie avec les joysticks et les boutons.
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