Test d'Etrian Odyssey II Untold: The Fafnir Knight
La vague de RPG déferle sur l'Europe, et ce n'est pas Atlus qui nous dira le contraire avec la sortie du jeu Etrian Odyssey II: Untold The Fafnir Knight sur Nintendo 3DS. Voici notre test de ce jeu qui mérite sa place dans votre ludothèque !
TestIl était une compagnie…
Jusqu'à présent, dans Etrian Odyssey, nous n'avions en choix de jeu que la difficulté. En mode facile, standard ou difficile, l’expérience de jeu restait identique, plus ou moins quelques cheveux arrachés et console jetée au mur de frustration. Mais dans Etrian Odyssey II: Untold The Fafnir Knight, vous aurez un choix de plus avant de commencer votre aventure : le mode Story.Ce mode de jeu, comme son nom l'indique, permet de suivre une histoire qui n'est pas écrite sur un timbre poste comme pour le mode Normal. En effet, dans le mode Normal, comme dans tous les Etrian Odyssey classiques d'ailleurs, vous créez vous-même votre compagnie d'aventuriers en fonction de vos affinités avec telle classe et tel personnage présenté, avant de vous confronter au labyrinthe d’Yggdrasil.
Dans le nouveau mode Story, vous incarnez le Chevalier de Fafnir dans une aventure aux personnages prédéfinis, explorant les liens entre les personnages, leur passé et leur mission d'escorte de la jeune princesse Arianna jusqu'au cœur du Labyrinthe. Chaque personnage a son histoire, sa personnalité et c'est un réel plaisir de les découvrir au fil de l'aventure et des scénètes.
Le jeu n'en est pas vraiment différent, si ce n'est la présence de scénètes pour le mode histoire. Et la possibilité de faire plusieurs sauvegardes donne la chance aux joueurs acharnés de jouer aux deux versions du jeu.
À gauche ! Non, ton autre gauche !
Ce n'est pas là une réflexion que l'on se fera souvent dans ce jeu. Fidèle à lui-même, Etrian Odyssey jouit d'un gameplay de JRPG classique mais avec ses propres codes qui ont fait le succès de la série.Le gameplay repose donc principalement sur de l'exploration des différents étages du Labyrinthe et du Ginnungagap et est entrecoupé de combats au tour par tour contre des monstres plus ou moins gros. Nul besoin de s'épancher sur ce système de combat qui est certes vieux, mais terriblement efficace. On choisit ses actions, on se soigne et on essaie de survivre.
Car survivre est le bon mot : même en mode facile, le jeu est incroyablement dur et demandera des heures et des heures pour monter de niveau dans les étages les plus bas, pour espérer s'attaquer à certains monstres qui rôdent dans ces dédales. Certains monstres particulièrement puissants sont visibles et ont un paterne particulier pour les éviter ou les affaiblir avant de les tuer.
Tuer des monstres n'est de plus pas seulement primordial pour monter de niveau, mais également pour s'équiper. En vendant les objets récupérés sur les monstres, vous débloquerez de nouveaux équipements à acheter dans la boutique.
Entre deux phases de leveling, d'exploration ou pour éviter un Game Over, il est aussi indispensable de faire des pauses dans la seule ville du jeu où vous pourrez sauvegarder. Mais ne vous en faites pas si vous devez quitter précipitamment votre partie au milieu du labyrinthe, une option de sauvegarde est présente dans le menu d'exploration. Vous pourrez donc éteindre votre jeu et reprendre votre exploration comme si vous n'étiez pas parti.
Les petits détails qui font la différence
Parlons peu mais parlons bien : ce jeu est très bien fait, jusque dans les plus petits détails. Dans un jeu avec des personnages 2D, on pourrait se moquer de la profondeur lors de phases de dialogue mais sur ce point, Etrian Odyssey marque un gros point. La 3D est parfaitement gérée en toutes circonstances.Bien qu'accessoire, la profondeur de champs est pourtant bien présente, au point même que le texte et les personnages ne sont pas sur le même plan. Dans les phases d'exploration, elle devient même utile en donnant une meilleur idée de la profondeur d'un couloir ou de l'agencement d'une pièce où il faut éviter un monstre.
On peut noter aussi la musique qui est superbe, en particulier celle de l'intro du jeu, une chanson illustrée par un petit Anime façon Tales Of. On peut d'ailleurs remercier le fait que la chanson n'ait pas été remplacée par une simple version instrumentale pour la sortie occidentale du jeu, contrairement à cette autre série.
Mais, comme pour les opus précédents, le jeu n'est pas accessible à tous car non traduit en français. Et quand on sait que les dialogues avec les PNJs sont souvent indispensables pour avancer dans le jeu, cela rend l'opus impossible aux anglophobes. C'est dommage.
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Le mode "classic" est un mode avec un scénario minimaliste et très peu de dialogues où tout est basé sur l'exploration, la création de ses propres personnages et la recherche de l'équipe la plus équilibrée possible. Ce mode est réservé aux puristes fanatiques du D-RPG dans mon genre.
Le mode story est beaucoup plus riche en dialogues (en anglais) et introduit un scénario ce qui est assez bien décrit dans le test.
Au fond Etrian Odyssey untold 2: the fafnir knight propose 2 jeux assez différents pour le prix d'un, tout le monde pouvant y trouver son compte.
Etrian Odyssey n'est pas un JRPG mais un DRPG vu à la première personne, un style bien occidental à l'origine initié par l'ancêtre Wizardry, mais adulé par les japonais et dont ils ont maintenu la flamme du tout début des années 80 jusqu'à nos jours.
Dans Etrian Odyssey II on ne va pas dans des étages plus bas puisqu'on monte à l'inverse d'Etrian Odyssey 1.
L'anglophobie est la haine des anglais et de tous ce qu'ils représentent. Ainsi qualifier de façon maladroite ceux qui ne maitrisent pas l'anglais d'anglophobe alors qu'on ne maitrise pas le français ne manque pas de piquant.