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Romancing Saga 2: Revenge of the Seven A paraître sur Switch le 24/10/2024
Test de Romancing Saga 2: Revenge of the Seven (Switch)

Test de Romancing SaGa 2 : Revenge of the Seven, plus qu’un remake !

Test
Après une démo publiée en septembre dernier, l’eau à la bouche, nous avons pu transférer nos données de sauvegarde pour reprendre notre aventure dans le prochain RPG de Square Enix. Et non ce n’est pas Dragon Quest, quoi que, il aurait pu s’appeler comme cela quand on met le doigt sur le studio en charge du titre. Derrière ce remake, il y a un nom assez méconnu et pourtant, on lui doit tellement. Nous avons nommé ArtePiazza, qui si vous ne le saviez pas, a développé de nombreux Dragon Quest sous l’égide de feu l’éditeur Enix puis de Square Enix après la fusion avec tous les remake de Dragon Quest de la DS et 3DS. Donc ce n’est pas à n’importe qui que le développement a été confié pour faire renaître de ses cendres Romancing SaGa 2, titre à succès des années 90.

Une histoire de vengeance à travers le temps

Oui c’est dans le titre et vous l’avez compris, l’intrigue va parler de vengeance. Plus précisément celles de sept héros des temps oubliés. Pour une raison inconnue, ils sont devenus maléfiques après avoir sauvé l’humanité et ils ont décidé de revenir se venger des siècles plus tard. Le récit se déroule dans un univers de fantasy sur les terres du continent d’Avalon et plus particulièrement celles de l’empire Vallaine. Pour commencer, vous incarnez l’empereur Léon accompagné de son fils cadet, Gérard. Très rapidement, l’un des sept anciens héros, Kzinssie, fait parler de lui. Oui son nom est imprononçable on vous l’accorde mais c’est bel et bien lui qui déclenche les problèmes. Il tue Victor, le prince héritier et en prime, l’empereur. Finalement, c’est Gérard qui hérite de la couronne. C’est là que la démo s’arrête.
Après cette petite mise en bouche, le récit perd énormément son intensité et va manquer de personnalité. Car vous ne l’avez peut-être pas encore compris mais l’aventure se déroule sur plusieurs générations et par conséquent Léon et Gérard n’étaient que les premières majestés impériales d’une longue lignée que vous incarnez au fil de la progression. Cela a son intérêt sur les mécaniques de jeu, nous y reviendrons plus bas, mais sur le plan scénaristique, c’est justement le point faible. Mis à part Léon et Gérard, les majestés suivantes manquent clairement de charisme et d’intérêt. Pour cause, à chaque fois qu’il y a une ellipse temporelle, on nous propose plusieurs personnes, hommes et femmes, pour hériter de la couronne. Sauf qu’on va les chercher parmi les différentes classes de personnages disponibles. Là où au départ, Léon et Gérard avaient un design assez unique, on tombe dans le banal avec leurs héritiers. Bien que le design et la modélisation 3D du remake soit de très bonne qualité.Il faut reconnaître que malgré une communication et un budget certainement moins important que des licences plus populaires de l’éditeur, la refonte visuelle est très propre. Le titre n’a plus rien à voir avec sa version des années 90. On peut le considérer comme un nouveau jeu à part entière. On observe quelques latences quand il s’agit de charger les textures du jeu mais à part cela, l’animation et les effets visuels sont fluides et sans aucun ralentissement. Les décors sont très ouverts et on peut admirer régulièrement de jolis panoramas.Ce qui est fort dommage, car pour en revenir à la progression, à chaque génération le récit ne met pas en avant le choix de la personne sur le trône ni de ses nouveaux compagnons de route. Ils ressemblent tous à quelques détails près à leur ancêtre. Que vous en choisissez un ou un autre, cela ne fait aucune différence dans l’évolution de l’histoire. Ne vous attendez pas à des événements fous ou des relations fortes entre les différents personnages. Le développement est assez simple malgré une carte du monde immense et une liberté prononcée de la progression. Néanmoins, l’intrigue autour des sept héros n’est malheureusement pas assez présente. Elle tourne en rond malgré les nombreuses quêtes annexes que cela génère. Vous vous baladez sur le continent au gré de vos envies, réalisez des missions dans l’ordre qui vous convient, puis au bout d’un certain nombre accompli, le jeu vous force la main. Vous êtes obligé de passer le flambeau à la génération suivante. Il s’écoule une centaine d’années et les quêtes que vous n’avez pu accomplir restent ouvertes. Dans le lot, il y a parfois des quêtes liées directement à l’intrigue principale. Vous pouvez encore les terminer même cent ans après avec les mêmes PNJ qui, eux, n’ont pas changé d’un iota, tandis que toute votre clique oui. Pendant ce temps-là, les méchants se tournent les pouces. C’est sûr les environnements et l’exploration sont chouette mais scénaristiquement, cela ne tient pas la route.

L’héritage impériale

L’intérêt se trouve ailleurs, mais c’est un parti pris qui rend tous les personnages du titre peu attachants. Ce qui est une faiblesse non négligeable pour un RPG. Ce qu’il faut comprendre à ce système de protagoniste changeant est qu’il a pour but de rendre votre personnage principal plus fort et polyvalent. Il permet également de renforcer les autres classes restées sur le carreau une fois le système compris. Par exemple, Gérard dispose d’une classe unique que vous ne retrouverez pas avant la dernière génération destinée à battre le dernier des sept héros. Entre-temps, vous devez jongler entre les autres classes beaucoup plus classiques, comme l’infanterie lourde ou légère, l’archer, le moine, le magicien, le pirate, etc. Il y a un vaste répertoire. Une fois l’épopée de Gérard dépassée, vous devez choisir un successeur parmi les descendants des différentes classes que vous avez débloquées. Ce nouveau protagoniste hérite des compétences du précédent empereur, en l'occurrence celles de Gérard.C’est là que les choses deviennent intéressantes. Si par la suite vous choisissez un magicien en tant qu’empereur avec des maîtrises avancées en magie du feu et de l’eau, il transmettra ces capacités à son successeur. Cela, même si le nouvel empereur n’est pas censé avoir des aptitudes magiques, comme une infanterie légère par exemple. Cette dernière, désormais nouvelle majesté impériale, obtient par conséquent les maîtrises magiques du feu et de l’eau. Si par la suite vous décidez de choisir un héritier d’une autre classe, cette nouvelle tête couronnée aura les compétences combinées de l’infanterie légère, du magicien, des précédents avant eux et celles du lointain Gérard. Tandis que le nouveau représentant de l’infanterie légère conservera toutes les améliorations gagnées durant la génération précédente, c'est-à-dire, la magie. Donc vous avez tout intérêt à panacher vos héritiers pour engendrer des guerriers polyvalents au fil des nombreux couronnements. Cela dit, seules les compétences sont transmises. Les caractéristiques comme la force, la dextérité, la magie et autres, sont des valeurs qui ne bougent pas et cela a son importance. On y revient.
Ce n’est pas tout, selon la classe choisie pour monter sur le trône, vous débloquez des formations de combat différentes. Il y en a autant que de classe disponible. Mais pour cela, il faut choisir une classe différente à chaque génération. C’est là qu’on comprend tristement, que vous n’incarnez pas vraiment un personnage, mais plutôt une classe, ce qui réduit encore l’impact narratif. Mais revenons en au formations, plus vous en avez et plus vous avez de possibilités d'optimiser votre équipe durant les combats. Certaines ont pour but de renforcer les dégâts infligés par vos spécialistes du combat à distance ainsi que de les protéger des attaques ennemies. Tandis que d’autres mettent en avant les attaques au corps à corps au détriment de la défense. Avec vos personnages devenus polyvalents, vous pouvez donner une dimension stratégique plus importante aux combats.
D’ailleurs, la castagne, comment cela se passe ? Très bonne question, elle se passe au tour par tour avec une chronologie qui indique l’ordre d’action des alliés comme des ennemis. Donc il est possible de se débrouiller pour empêcher les ennemis d’attaquer. Il y a un aspect tactique très fort qui est renforcé par la présence des formations de combat dont on a parlé plus haut. Cela permet à tout le monde de développer une stratégie ou plusieurs façons de jouer qui lui est propre. Encore plus quand on comprend l’asymétrie très forte qu’implique le développement des compétences. Il y a fort à parier que votre partie ne ressemblera absolument pas à celle d’une autre personne.

Une inspiration qui tranche

Plus haut, on vous parlait du système d’héritage mais il ne serait rien sans la mécanique d’apprentissage des compétences qui va avec. Comme on le disait dans le preview, dans Romancing SaGa 2, il n’y a pas de point d’expérience mais à la place il y a des points techniques (PT). A chaque fin de combat, ils sont répartis selon les actions et les compétences utilisées. Pour faire simple, plus vous utilisez une arme ou une magie et plus vous devenez fort avec. Par exemple, l’épée courte, si un de vos personnes en équipe une pour la première fois, il sera niveau 0 avec et fera très peu de dégâts. C’est en l’utilisant intensivement durant les combats qu’il passera niveau 1, puis 2, 3, 4, etc…jusqu’au niveau 99 de maîtrise. A chaque niveau, les dégâts augmentent et les chances d’apprendre des compétences plus puissantes aussi. Les PT sont attribués en fonction du nombre de fois que vous utilisez telle arme ou telle magie. Donc si vous variez vos actions, un personnage peut très bien tout apprendre. En fonction du niveau de maîtrise, il a plus de chance de déclencher une inspiration.
Vous savez, c’est la petite lumière qui s’allume littéralement au-dessus de votre tête. C’est elle qui permet d’apprendre de nouvelles compétences ou sortilèges. Mais elle est plus ou moins aléatoire. Cela dit, même si le hasard joue beaucoup, il y a carrément une petite ampoule qui apparaît dans le menu quand vous n’êtes pas loin d’apprendre quelque chose.Il y a aussi plus de chance d’avoir une inspiration face aux ennemis costauds. Ensuite, deux personnages utilisant la même arme, l’épée courte par exemple, et ayant le même niveau de maîtrise peuvent apprendre des techniques différentes au moment de l’inspiration. L’un peut apprendre, épée tourbillonnante, et l’autre, coup double. C’est assez surprenant dans le bon sens du terme, comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Mais c’est peut-être plus intéressant qu’un sphérier ou autre arbre de compétences où on voit clairement dans quelle direction développer son personnage. D’autant qu’il y a une liberté d’apprentissage totale. Tout le monde peut vraiment tout apprendre. Mieux encore, l’inspiration ne se limite pas uniquement à l’attaque. Il y a aussi la défense. A force de recevoir des coups, on peut apprendre des compétences d’esquives et de parades ce qui renforce encore la dimension tactiques du jeu. On l’avait évoqué dans la preview mais les membres de votre équipe peuvent mourir de façon permanente. Donc si vous avez des compétences de défense, vos personnages ont plus de chance de finir l’aventure à vos côtés.Pour en revenir au système d’apprentissage, il y a quand même des limitations, ne serait-ce que par rapport à vos statistiques. La force va influer sur les grosses armes, comme les épées large ou les grosses haches. La dextérité influe sur les armes légères et à distance, puis la magie, ben sur la magie quoi. Au passage, ces statistiques ne peuvent pas être modifiées. Donc c’est sûr que si votre chevalier en armure lourde a une magie basse cela ne sera pas très utile de lui apprendre des sorts. Vous pouvez mais c’est votre choix. Ensuite, il y a un nombre limité de compétences que vous pouvez utiliser. Si vous en apprenez une nouvelle et qu’il n’y a pas plus de place pour la mémoriser, il faut alors en oublier une ancienne ou la nouvelle pour conserver les autres. Si d’aventure vous n’en avez pas assez, à un certain stade de la progression du jeu, il y a des PNJ qui vous permettent d’apprendre à volonté toutes les compétences.
15/20
On pourrait en dire encore beaucoup plus sur ce remake. Surtout qu’il y a des éléments dans le jeu que nous n’avons pas évoqué car l’article serait devenu trop long et il faut bien vous laisser quelques surprises. Néanmoins, nous avons pu explorer ce qui fait l’essence et la qualité de ce titre. Nous retenons quand même du bon et du moins bon. Dans les aspects négatifs, on doit reconnaître que la narration est un point faible assez important quand on parle d’un RPG. La clique de personnages changeants et sans personnalité casse totalement l’attachement que nous aurions pu développer pour eux. Mais surtout cela les rend totalement quelconques. Ce qui est fort regrettable avec une refonte graphique aussi travaillée et améliorée que l’histoire manque autant d'impacts. Ce qui crée un déséquilibre avec tout le positif du titre, c’est à dire un gameplay solide, profond, original et une belle direction artistique. Romancing SaGa 2 revient par la grande porte avec Revenge of the Seven. Il mérite qu’on lui déroule le tapis rouge, seulement il a oublié d’assortir sa tenue.
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Le tout dernier PNCAST
PNCAST Octobre 2024
15 /20

L'avis de Puissance Nintendo

Après une démo qui commençait sur les chapeaux de roues, la hype était immense puis nous avons été fortement déçus de la façon dont le récit est narré. Cela n’enlève rien aux qualités du titre mais au lieu d’un "excellent" on se contentera d’un "bon" jeu.

Jouabilité
Il n’y a que du bon sur ce plan. Romancing SaGa 2 : Revenge of the Seven est le genre de RPG aux mécaniques surprenantes qu’on aimerait voir plus sur le marché.
Durée de vie
La durée est digne des plus grands. Il faut bien compter plus de 100h de jeu pour le terminer et plus encore si l’envie vous prend d’aller chercher toutes les compétences. Cela, c’est à condition que le récit ne vous ait pas endormi en cours de route.
Graphismes
Pour un titre sans trop d’ambition, le grand éditeur qu’est Square Enix, a mis les petits plats dans les grands. Le travail accompli est plus qualitatif que d’autres remake 3D de la maison pour ne citer que Secret of Mana ou Trials of Mana. On n’atteint pas le niveau de la trilogie remake de Final Fantasy VII mais le titre est propre sur Switch sans aucun ralentissement.
Son
L’aventure propose une excellente bande son digne des plus grandes épopées avec des thèmes on ne peut plus classiques. Entre les fanfares de cuivres et autres mélodies d’instruments à vent, le cahier des charges est bien respecté.
Intérêt
On va le redire, si vous cherchez un RPG avec une histoire prenante, pas de bol ce n’est pas la bonne porte, cependant pour 59,99 €, le titre propose un gameplay que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Notre intérêt est très mitigé.

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