De la vitesse mais tout en style
Tony Hawk nous a toujours habitués à ses combos en tous genres, ses tremplins, ses barres de slide etc. Fan de la saga, ne paniquez pas, rien n’a changé si ce n’est le terrain de jeu dans lequel vous évoluerez. Des rues de San Francisco, en passant par le Kilimandjaro, c’est en parcourant les quatre coins du monde que vous pourrez grinder et taper des scores de malade dans des courses à grande vitesse sur des pentes vertigineuses. Au total, six pays s’offriront à vous. Certes, cela est peu mais les parcours regorgent de chemins annexes. Petite nouveauté de ce jeu, le skateboard fait une place au snowboard pour la neige ainsi qu’au mountain board pour les endroits rocailleux. Le changement se fait tout seul suivant la structure du terrain ce qui amène à se retrouver du snow au skate sans qu’on ait vraiment compris comment.L’interface du jeu propose plusieurs modes. Tout d’abord, le mode carrière vous emmènera en voyage autour du monde afin de participer à une série de tournois. Une série de leçons est proposé afin d’assimiler les différents mouvements. Votre but sera de remporter différents défis afin de remporter des médailles pour améliorer les statistiques de votre perso que vous aurez créé au préalable en début de carrière. De l’argent est également à la clé, que vous pourrez dépenser au skateshop.
Le skateshop vous permet d’acheter du matériel : planches, habits, skaters, cheats etc. Il est également possible de modifier à votre guise le look de votre skater, de créer vos propres logos ou même de personnaliser des mouvements spéciaux via les touches de la console ou à l’aide de l’écran tactile.
Pour le mode Jam Session, pas de nouveauté; trouver la cassette, faire des scores de fou… sont toujours au programme et le mode Free Skate vous laissera vous familiariser sans contraintes avec les différents niveaux et un mode course rapide est également disponible.
En local ou en wifi, jouez entre amis
N’oublions pas la partie multijoueur, jouable jusqu’à quatre joueurs. En local comme en wifi, le fun est de mise. Commençons tout d’abord par le mode local sans fil où comme son prédécesseur, une cartouche par console est requise ; petit défaut déjà présent dans le précédent opus.Une fois connectés, ceux équipés du wifi ou de la clé USB Wifi CWF Nintendo seront en mesure de jouer avec leurs amis ou bien avec des joueurs du monde entier. Afin de jouer en wifi avec vos amis, il vous faudra auparavant rentrer dans la console le code ami, propre à chaque joueur. Une fois connecté on-line, un menu s’offre à vous où vous retrouvez le skateshop et la liste des amis. Un classement mondial répertorie les meilleurs scores mondiaux pour chaque circuit. Le mode jeu se divise en trois parties :
- multijoueur : pour des courses endiablées
- jam session : le but est de réaliser les meilleurs run et un mode objectif où justement un objectif vous est donné au hasard. Détail pouvant paraître superflu : il est possible de converser avec vos adversaires lors des courses.
Mais tout ne s’arrête pas là ! Lorsque vous vous connecterez en wifi avec le jeu pour la première fois, un nom ainsi qu’un mot de passe vous seront donnés avec une adresse que voici : www.downhill-jam.com. En vous rendant sur le site, vous rentrerez votre nom et mot de passe et accèderez au site Tony Hawk’s Downhill Jam. Sur ce site se présentent votre profil de joueur ainsi que toutes vos statistiques, votre rang mondial etc. C’est le site de liaison de tous les joueurs où il vous sera même possible de partager vos avatars ou images. Seul bémol, le site est entièrement en anglais mais même les purs French devraient s’y retrouver sans trop de problème.
Tout pour plaire
Le cell-shading est toujours de la partie et assure une fluidité du jeu sans précédent. Certes, pas vraiment d’évolution par rapport au dernier Tony Hawk American Sk8land mais le jeu reste tout de même très beau. Et ceux qui osaient encore critiquer le cell shading risquent fort de changer de jugement.La bande son accompagne merveilleusement les courses sur fond de rock endiablé et aux bruitages collant parfaitement au jeu. Un doublage des voix est même présent lors de chaque scène scénarisée. Dommage qu’il ne soit qu’en anglais mais pas d’inquiétude, le jeu a été sous-titré.
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