Je suis seul, dans mon coin dans le noir, ils sont là, je les entends, ils arrivent et je n'ai plus que quelques munitions dans ma sulfateuse. C'est eux ou moi. J'ai choisi : c'est eux ! Je me jette sur eux : Taaaaa ! Mais alors je m'aperçois que je viens de descendre mes exo de physiques. C'est ça aussi l'effet Dark Arena...
Test rédigé par Wilde
Un scénario qui n'a pas la taille de l'euvre de Tolkien
C'est la tradition dans les FPS de vieille école. Le scénario n'est pas le souci principal, bien au contraire. Dans ce soft, vous êtes en 2146, période où le monde court à sa perte, les meilleures forces armées ont été placées dans un camp d'entraînement pas comme les autres puisqu'il y pullule de monstres divers et variés. Ce camp a comme utilité de dévoiler les meilleurs éléments à leurs supérieurs. Seulement voilà il s'est produit un disfonctionnement quelque part et tous les monstres ont comme ordre de détruire toute présence humaine. Et comme par hasard vous êtes le seul, l'unique survivant !
Des points forts...
Comme la majorité des jeux vidéos, Dark Arena a des points forts. Ici c'est la réalisation technique qui d'emblée nous conquis. La première chose qui bien sur me vient à l'esprit c'est la jouabilité puisque c'est le premier point auquel nous avons à faire affaire. Et franchement dès les premiers instants, on voit qu'on est en face d'une jouabilité quasi parfaite. D'après les souvenirs que j'ai de Doom, le fonctionnement des touches est le même donc à part la visée des ennemis en hauteur on ne constate aucun problème. Mais à l'inverse de Doom, ce soft n'est pas texturé au sol et au plafond ce qui donne une bien meilleur vitesse au jeu que celle de Doom. Mais rassurez-vous le jeu n'est pas pour autant moche car même avec des textures simplistes, l'ensemble reste plutôt joli. Cependant un petit détail (histoire de chipoter) doit être signalé : les environnements se ressemblent un peu trop durant les 20 missions qui correspondent à 20 zones du camp. Et en plus de cette vingtaine de niveau vient s'ajouter un mode multijoueurs qui par contre demande 4 cartouches pour jouer à 4. Cela constitue donc un lourd investissement mais une fois dans l'arène on prend vraiment plaisir à détruire ses amis avec les mêmes armes (6) que le mode solo (ça sert à rien que je vous en face la liste puisque ce ne sont que des armes classiques), dans un mode deathmatch.
...Et des points faibles.
Seulement ici ils sont rares. En fait c'est juste la bande-son qui nous déçoit. Elle fait dans le minimaliste le plus total. On entend seulement quelques bruits de cris par-ci par-là et les musiques sont absentes. Quant au bruit des détonations ils font plus penser à des pétards mouillés qu'autre chose. Il est vrai que j'aurais pu aussi parler de la luminosité de la GBA mais n'ayant pas eu de problèmes, je ne vois pas pourquoi je vous en aurai parlé.
11/20
Tout test a bien une fin, c'est un fait. Malheureusement celui de Dark Arena est un peu court vu les qualités indéniables du titre mais j'ai déjà tout dit. Enfin vous retiendrez donc tous que Dark Arena est un bon doom-like mais avec beaucoup de concurents qui ont de meilleurs atouts...
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