Scénario maestro !
Le scénario de Ecks VS Sever n’a rien de comparable avec celui de Matrix, je vous l’accorde mais il a au moins le mérite d’exister ! Alors fermez les yeux et écoutez : Dans un futur proche ou lointain comme vous préférez, un homme du FBI nommé Jonathan Ecks perd sa famille dans un terrible accident de la route. Bon c’est pas vraiment ça puisqu’en fait sa voiture explose à cause d’une bombe (et comme par hasard il n’est pas avec sa femme à ce moment là, ahhh les hommes…), chose normal puisqu’il faut bien qu’il y ait des méchants dans un jeu. Avant de partir en retraite anticipé pour cause de dépression nerveuse, on demande à notre homme une dernière mission, une mission de tête brûlée ou vous avez 1 chance sur 4 de revenir vivant. Malheureusement pour le très beau Ecks, il se fera repérer au bout de quelques minutes et c’est donc à ce moment là que vous entrerez en jeu.Il en a dans le ventre Ecks ?
Techniquement ce Ecks VS Sever est très correct. Graphiquement d’abord le jeu est un chouia plus beau que Doom à mon avis mais c’est pas pour autant qu’il est exceptionnel : les murs sont aussi plat qu’une feuille de papier, les textures utilisées par les développeurs se ressemblent et surtout ce n’est pas vraiment ce qui ce fait de mieux dans le genre, et que dire des combats au corps à corps ? Chaque ennemi est une bouillie de pixel, en clair c’est moche. Mais Ecks VS Sever ne souffre pas de la concurrence comme certains jeux et se place donc comme le plus beau doom-like GBA à être sortie chez nous. D’autant plus que contrairement à Doom qui rame de temps en temps, Ecks VS Sever dispose d’une rapidité et d’une fluidité conséquente et assez impressionnante et ce même en multijoueur !Car oui il y a un mode multijoueurs qui permet jusqu'à 4 personnes de jouer en même temps dans des modes deathmatch, assassinat et bomb kit. Mais comme si cela ne suffisait pas, le mode solo est lui aussi très long avec deux campagnes une avec notre agent du FBI, Jonathan Ecks et une autre campagne avec Sever, et oui j’y viens bien à cette Sever. Sever est une jeune femme qui a prit sa retraite de la NSA (la sécurité national américaine si je ne me trompe pas) il y a quelques temps pour allez vivre avec son petit mari sur une île déserte du Pacifique. Pourtant son général la rappelle pour une ultime mission : endiguer les actions néfastes d’Ecks. Vous l’aurez donc certainement compris quelques soit la campagne que vous prendrez, vous rencontrerez l’autre personnage.
Justement revenons à la durée de vie du mode solo. Chaque campagne est divisée en douze missions dont les premières sont très simple mais dont les dernières sont très coriaces et l’écran de Game Over, croyez-moi, vous le rencontrerez plus d’une fois… Mais pour éviter ça vous aurez de quoi faire : pistolet, M16, fusil à pompe, fusil de sniper, pistolet-mitrailleur, mitrailleuses et même un lance-grenades. Bref, de ce côté là, le jeu s’est bien diversifié.
En ce qui concerne la jouabilité, le jeu est à l’instar de Doom très maniable. Ecks VS Sever est le parfait exemple que même avec la console qui a le moins de touches au monde, on peut faire un doom-like très maniable ! Bon je vais être franc avec vous, il arrive que dans certaines situations vous ayez un peu de mal à bouger mais rassurez-vous ces passages ne sont que très rare.
Malheureusement, comme pour la majorité des jeux, Ecks VS Sever n’est pas exempt de défauts et ici c’est la bande sonore qui nous déçoit. En effet en guise de bruitage on n’a le droit qu’a quelques effets du plus mauvais goût et les musiques brillent par leur absence.
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