Dinosaur King : le Pokémon du pauvre

Encore un essai...

Il semblerait que les studios désireux de copier Pokémon (et surtout son succès) soient de plus en plus nombreux et ne baissent pas les bras devant les nombreux échecs qu'ont essuyé plusieurs studios avant eux. Mais c'est à grand coup de jeux de cartes et de série télévisée que le jeu fut accompagné. Mais il semblerait que malgré les moyens mis derrière la production, le jeu en lui-même n'ait pas ce qu'il faut pour convaincre les joueurs confirmés. Car il faut bien l'avouer : jouer à Dinosaur King même après Pokémon Bleu ou Rouge, le goût est bien fade...

Si l'on y va franchement, la seule ressemblance flatteuse que Dinosaur King a pu faire à Pokémon sont les graphismes qui sont dans le même style. Du moins dans la partie purement aventure car pendant les combats on a le droit à de la 3D réaliste qui est plutôt moche, mais c'était bien essayé. Qui plus est, ces combats sont atrocement simples et répétitifs avec un système de pierre, feuille, ciseau tout à fait insupportable ! De plus ils sont d'une facilité déconcertante puisque tout est basé sur une logique qu'un enfant de 6 ans pourrait comprendre. A partir de là, il n'y a déjà plus grand chose à sauver.

Basique et vide

Nous pourrions associer ces deux mots à toutes les caractéristiques du jeu et finir ainsi le test, mais pourquoi ne pas développer un tant soit peu ? Car il est vrai que l'histoire est complètement passée et que l'on devine là un prétexte évident pour l'existence même du titre et de toute la panoplie qui va avec. Il faut avouer que l'histoire est plus basique que vide, mais elle n'en reste pas moins dénuée de tout intérêt.

On va faire simple : un pistolet a été créé pour ramener les fossiles des dinosaures à la vie : le Pistodino. Bien sûr, le très méchant Docteur Z, chef du Gang Alpha, s'en est emparé pour conquérir le monde. Mais Max et Rex (au choix au début du jeu), les gentils et braves garçons, se sont portés volontaires pour arrêter l'infâme Docteur Z ! Une histoire des plus basiques, pour un jeu des plus basiques. Comme vous l'aurez remarqué, les noms ne donnent pas dans l'originalité non plus puisqu'il semblerait que ce soit un public assez jeune qui soit visé (non mais 'Pistodino', sérieusement...).

Continuer serait presque de la méchanceté gratuite puisque rien ne peut rattraper le néant vidéo-ludique que porte ce jeu. Rien, sauf peut-être le nombre de dinosaures à 'attraper'. Mais à part ça, la musique donne mal à la tête, la jouabilité est plutôt mal faite : un coup il faut attraper le stylet un autre il faut appuyer sur les boutons. Il serait plus sage d'arrêter ici le massacre d'un jeu vraiment nul.