Magique !
A l'école d'Edgar Simor, on n'étudie pas les mathématiques, ni la géographie, ni les équations différentielles. Non, dans ce prestigieux établissement, tous les enseignements sont axés sur la magie et leur potentiel destructeur. Quoi de mieux que d'apprendre, dès le plus jeune âge, à raser des villages entiers avec des sorts élémentaux ?Néanmoins, dès l'introduction du jeu, de graves problèmes vont venir déranger le quotidien de ces étudiants mystiques. Monsieur Biscotte, émérite directeur de l'institution, envoie Mademoiselle Madeleine, une des profs les plus renommées (malgré son étourderie notoire), sur la planète de Puffoon pour une mission très importante pour l'équilibre de la galaxie. En effet, un ex-élève de l'académie, Maître Chu Krout, a décidé de mettre ses longues années d'études de magie en pratique et concocte un plan diabolique, aidé par une bande de loutres pirates.
3 mois plus tard, Miss Madeleine ne donne toujours pas de signe de vie, et 6 de ses élèves décident alors de partir à l'aventure pour la sauver. Ils emploient des fusées cachées derrière une porte magique de l'école pour rejoindre la planète en question, mais, ne savant pas les piloter, se plantent lamentablement et se crashent sur les 5 planètes qui composent le système solaire de Baklava.
Après que le joueur ait déterminé son nom, son sexe, et son élémental (lumière ou ombre), c'est au héros, le plus débrouillard de cette équipe d'apprenti magiciens, de silloner la galaxie en allant de planète en planète, afin de retrouver ses camarades ainsi que sa prof.
Vous l'aurez compris, l'histoire de Magical Starsign ne casse pas vraiment des briques, et s'adresse clairement à un public assez jeune. Heureusement, l'univers est assez décalé et le jeu est rempli d'humour: les loutres pirates sont bien trouvées, tout comme l'idée de montrer les valeureux policiers de l'espace en tant que des administrateurs tatillons qui préfèrent remplir des formulaires plutôt que rétablir l'ordre dans la galaxie.
A mon avis, le jeu aurait pu être vraiment génial s'il avait été encore plus loin dans cette direction, style une parodie à la Earthbound ou Paper Mario. Ce n'est pas le cas, et la trame principale, assez clichée, est prise au sérieux. Dommage, surtout qu'il y avait du potentiel!
Elémentaire, mon cher!
Dans son coeur, Magical Starsign est un RPG tout ce qu'il y a de plus classique: on passe de village en donjon en combattant des monstres aléatoires au tour par tour, on collecte des objets et de l'argent pour acheter du nouvel équipement et on gagne des niveaux pour devenir plus fort. Bref, rien de très original, si ce n'est l'utilisation du stylet et certains aspects des combats.Le stylet ? Oui ! Le jeu est entièrement maniable au stylet, et contrairement à certains autres jeux où cela semble ajouté en dernière minute (FF3 hum hum), c'est assez réussi. Encore heureux, d'ailleurs, car il est impossible de faire autrement, la notion de 'touches configurables' échappant totalement à l'entendement des développeurs.
Les combats sont, comme dit plus haut, classiques, mais ont quelques petites originalités concernant le système des élémentaux: chacun des 5 compagnons rejoignant le héros est affilié à un élémental spécifique qui teinte ses sorts, soit l'eau, le feu, le bois, la terre ou le vent. Comme dans Pokémon, il y a un jeu de forces et de faiblesses qui font que tel ou tel élément sera plus efficace que tel autre, forçant le joueur à jouer sur les élémentaux des ennemis et de ses persos.
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