Euh… Non!
Nous ne nous lancerons pas dans l’explication de ce qu’est «Pokémon» sachant qu’il est peu probable que vous ignoriez l’origine de ce malaise contagieux. Enfin si vous avez vécu sous une roche entre 1997 et 2001 vous pouvez toujours jeter un œil sur P-Pokémon.Donc, sans surprise XD : Gale of Darkness se veut comme une suite de Colosseum qui lui-même était basé sur la série de Stadium sur N64. Par rapport à ses deux ancêtres de l’ancienne génération, PC proposait pour la première fois une section RPG en trois dimensions. Au désespoir de bien des fans, ses homologues portables n’avaient rien à envier à cette nouveauté. Et pour cause, il était impossible de se promener entre les villes pour capturer des Pokémon sauvages, ces mêmes villes était aussi minuscule que la quantité de bestioles pouvant être capturées.
Pour savoir si ces lacunes ont été corrigées : référez-vous à l’intertitre précédent !
La déception ne s’arrête surtout pas là puisque le manque de différences entre les deux jeux est tout simplement sidérant. En plus de nous resservir la même histoire ou dumoins le même motif, voilà qu’on nous ressert le même contenu visuel, des modèles aux ignobles environnements. Nintendo et Genius Sonority veulent se moquer de notre intelligence?
Franchement, si ça n’était pas de ces nouveaux personnages à la modélisation excellente (enfin!) on pourrait croire que l’on joue toujours au même jeu. L’objectif principal consiste toujours à sauver le monde en capturant et en purifiant les Pokémons, dont le cœur, a été « fermé » artificiellement. La dynamique du jeu a légèrement été modifiée dans la mesure où votre coéquipière qui identifiait les Pokémons maléfiques se voit désormais remplacer par un « Aura Reader » et le processus pénible de purification peut désormais être confié à une machine. Heureusement, puisque le nombre de ces bestioles maléfiques a été doublé.
Un petit brin de nouveauté, il est désormais possible de capturer des Pokémons sauvages, mais malheureusement le principe n’est pas très convaincant dans la mesure où ils n’apparaissent qu’à trois endroits prédéterminés, et ce de façon sporadique. Vous déposez un appât et le jour où un Pokémon vient le manger vous êtes averti.
Une lutte longue et pénible
La durée d’une bataille se voyant augmentée de façon exponentielle par rapport à ses équivalents sur GameBoy, la tradition qui veut que le thème musical se répète incessamment a été conservée. À cela s’ajoutent les ennemies qui apparaissent tous les trois mètres. Si les développeurs cherchaient le moyen ultime de nous énerver, ils ont réussi leur pari.
À vrai dire, l’arrivée du message 'The End' constitue à lui seul un véritable soulagement puisque vous pourrez finalement vous promener dans ces endroits si peu inspirés soit-il sans vous faire harceler. On peut se demander pourquoi vous vouloir y revenir, mais bon… Les ennemis et les « donjons » ou plutôt les laboratoires, se ressemblent à un tel point qu’un de mes amis était persuadé que j’étais pris au même endroit depuis deux jours…
Comme pour Colosseum, une fois le jeu terminé libre à vous de combattre dans les multiples arènes pour ainsi augmenter la puissance de vos Pokémons, mais heureusement vient s’ajouter un mode qui rappelle les «Events» de Super Smash Bros dans la mesure où il faut gagner chaque bataille, avec certaines limitations. Pour les débloquer, vous devez recueillir le «Battle CD» qui contiennent la configuration de chaque simulation. Déjà faut-il trouver ces disques, après vous devez trouvez la manière de les compléter et... c’est une autre paire de manches…
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