Resident Evil DS : le remake qui fait mal !

Un remake…

Lorsque que l'on débute notre première partie, le choix s'offre à nous de choisir soit Jill Valentine, soit Chris Redfield, ce choix correspond en réalité à la difficulté du jeu : choisir Jill nous lancera dans une quête plus simple qu'avec Chris !

Une fois notre première partie lancée, on se retrouve face à la célèbre cinématique mettant en scène des vrais acteurs (enfin, normalement - leur prestation pouvant prêter à confusion) et qui a pour but de nous mettre dans l'ambiance du jeu : l'introduction, en quelque sorte. Le seul problème avec cette vidéo, c'est sa piètre qualité : l'image n'est pas affichée en plein écran et est pixélisée, on se demande même si notre DS n'a pas un problème d'affichage.

L'histoire est bien entendue identique à celle du premier Resident Evil : votre équipe qui était venue explorer la ville de Raccoon City se voit obligée de se réfugier dans un étrange manoir à cause de mystérieuses créatures. Vous devez ensuite tout faire pour sortir vivant de ce manoir.

Pour les initiés de la saga, prendre le contrôle du personnage sera bien compliqué au début du moins, et nécessitera un petit temps d'adaptation. Le seul moyen de contrôler le héros est d'utiliser les boutons habituels, dommage, on aurait apprécié de pouvoir le faire grâce au stylet de la console. En revanche dégainer son gun, sortir son couteau sont des actions que l'on peut effectuer en toute simplicité grâce aux deux gâchettes L et R.

… à la sauce DS ?

L'un des principal intérêts du jeu est qu'il propose deux modes de jeu aventure : le mode Renaissance, ou le mode Classique. Ce dernier propose de revivre exactement la même aventure que la version PS1, alors que le mode renaissance tire parti des possibilités de la DS, notamment les possibilités tactiles à travers des phases de jeu originales. Par exemple, à certain moment du jeu, on se retrouve couteau en main, avec une vue à la première personne où il faut utiliser l'écran tactile pour tuer l'ennemi qui nous fait face : c'est très surprenant. Le stylet est également sollicité pour résoudre certaines énigmes du jeu, comme trouver une bonne combinaison de bille de couleur pour ouvrir une serrure ou alors retirer des objets qui coincent une porte.

Parlons maintenant de la réalisation du jeu, les graphismes sont quasi-identiques à ceux de la version PS1 : le sang qui gicle ressemble parfois à de gros points rouges, mais globalement le rendu n'est pas trop mauvais. Afin de conserver une ambiance froide, les musiques d'ambiance sont peu présentes, par contre les bruitages (portes, coups de couteau, et autres zombies affamés) sont vraiment plaisants. L'action principale se déroule sur l'écran inferieur alors que l'écran du haut affiche un plan du manoir.

L'ambiance Resident Evil est assez bien retransmise, certains zombies qui entrent brusquement dans la pièce où l'on se trouve peuvent nous faire sursauter - la peur se fait ressentir, on se demande à chaque tournant si un zombie ne va pas nous sauter dessus. D'ailleurs la difficulté du jeu est trop élevée, seul les véritables acharnés réussiront à venir à bout de ce titre surtout lorsque l'on sait qu'on ne peut pas sauvegarder quand bon nous semble, mais uniquement à certains points du jeu, à l'aide de rubans et de machines à écrire.

Le jeu multicarte, nous permet de jouer contre un ami en 'mode compétitif', il s'agit de tuer le plus de monstres possibles afin d'avoir un meilleur score tout en terminant le niveau en un temps donné. Le 'mode coopératif' quant à lui, nous permet de faire équipe avec 3 amis et de se partager la même barre de vie pour tuer le maximum d'ennemis. Seul regret : il faut que tous vos amis possèdent également le jeu, dommage !