Le scénario pêche un peu…
Est ce parce que nous avons été privés du premier épisode qu'il est si difficile de rentrer dans l'histoire ? C'est bien l'un des rares défauts du jeu que nous devons soulever d'emblée : aucun effort n'a été fait pour nous expliquer ce que les 2 protagonistes font dans cette aventure. On nous parle de méchants Nebulox à notre poursuite, de gardiens à affronter, mais on a beaucoup de mal à se sentir concerné, la faute à des cinématiques pas très claires, pas très belles, assez succintes, et affreusement clichés.Aucun des poncifs de mangas ne nous a été épargné, avec des adversaires toutes droit échappées d'un épisode de Sailor Moon, si si ! Les dialogues sont téléphonés, et le look junévile de nos héros ne colle pas du tout à l'amosphère assez apocalyptique des décors. C'est une affaire de goût mais votre serviteur ayant beau être un inconditionnel des mangas et de la culture nippone, il n'a pas adhéré.
Dommage également de ne pas avoir proposé un résumé de l'épisode précédent, mais tant pis, on se fera une raison d'autant que l'immense majorité des jeux de shoot ne proposent tout bonnement aucun scénario !
Mais Sin and Punishment est-il vraiment un jeu de shoot ? Oh que oui, mais d'un genre assez particulier. Ni vrai shoot them up, ni rail shooter, il oscille entre les deux, piochant dans le meilleur des deux mondes. On déplace bien un viseur à l'écran pour dégommer tout ce qui passe dans notre champ de vision : La gâchette appuyée permet de tirer en continu et verrouille automatiquement la 1ère cible qu'elle rencontre, il est cependant possible d'en verrouiller une autre en relâchant le bouton.
Et le fait de mémoriser la cible vous sera bien pratique puisqu'il faudra en même temps gérer vos déplacements ! Eh oui, en plus de diriger le visuer à la Wiimote comme dans n'importe quel House of the Dead, il faudra esquiver les tirs avec votre avatar à l'écran, et parfois même jouer des coudes. On pourrait craindre le pire à l'usage, mais la maniabilité se révèle exemplaire : Le nunchuk permet de déplacer le héros, qui peut d'ailleurs 'voler' avec son jetpack ou sa planche à roulettes type retour vers le futur.
Ce dernier peut par ailleurs sauter quand il a (rarement) les pieds sur terre, mais surtout il a un don d'esquive assez impressionnant qu'on active avec le bouton Z. Pendant alors quelques secondes, l'on devient virtuellement impossible, même si le pire des rayons de la mort traverse la moitié de l'écran à cet instant là ! On a d'ailleurs tendance à user et abuser du bouton Z par moment, de façon à 'esquiver' en permanence, mais cette technique ne saurait prospérer que dans les niveaux les plus faciles, puisqu'il y a toujours un temps morts de quelques milisecondes entre 2 esquives pendant lequel on risque d'encaisser un tir.
Lorsque vous lancerez votre première partie, vous aurez le choix de diriger Isa ou Kachi. Chacun d'eux se manie de la même façon mais a un atout particulier : Kachi peut cibler plusieurs cibles en même temps et les abattre en même temps tandis que sa comparse peut concentrer un tir unique plus dévastateur.
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