Test de Fire: Ungh’s Quest (Switch)
Test de Fire: Ungh's Quest : et la lumière fut !
Envie d’un point’n’click délirant ? Fire : Ungh’s Quest est fait pour vous ! A travers ses 10 niveaux, partez à la recherche du feu !
Test
Développé et édité par Daedalic Entertainment GmbH, Fire : Ungh’s Quest nous plonge dans la Préhistoire. Ungh s’est endormi alors qu’il devait veiller le feu ! Jeté hors de son village pour sa faute, il se retrouve face à un grand arbre… dont il consomme l’une des pommes. Commence alors une aventure à la poursuite d’étranges petites lucioles prisonnières de différents périls. Voilà Ungh en pleine exploration du monde !
Ramener le feu à la maison
Foutu dehors pour son incapacité à veiller le feu (et à rester éveillé), voilà Ungh parti à l’aventure. Et vous avec. Fire : Ungh’s Quest est un point’n’click traditionnel : des écrans se succèdent, et vous devrez y résoudre des puzzles et récupérer des objets pour avancer. Le jeu compte 10 niveaux, ce qui est assez peu. Cependant, chaque environnement est graphiquement très travaillé.
Les bonus (déblocables en collectant les pièces cachées dans les niveaux) offrent d’ailleurs une sorte de making off du jeu : le découpage des niveaux en écran, le character design, les choix de niveaux et d’environnement, tout y est, sans aucun texte, dans la droite lignée de ce titre.
Les niveaux s'enchaînent mais ne se ressemblent pas. D’abord classique, le jeu glisse doucement vers un n’importe quoi assumé et jouissif. Ainsi, le joueur passe d’une préhistoire un peu décalée à une rencontre avec le grand monolithe de 2001, à la machine à voyager dans le temps de H. G. Wells, et autres références à la pop culture.
Point’n’click classique
Toucher l’écran pour actionner des mécanismes, récupérer des objets et avancer. En effet, le jeu est entièrement tactile. Une seule variante existe : le joystick permettra de changer d’écran, en allant à droite ou à gauche, en plus des flèches présentes à l’écran. En plus d’avancer, vous aurez des pièces à récupérer dans chaque niveau : celles-ci débloqueront du contenu bonus supplémentaire.
Minimaliste, le système d’indices vous permettra de vous sortir de certaines situations : rien qu’en sachant ce qui est actionnable dans l’environnement, vous pourrez avoir de bonnes idées (ou absurdes, mais on reste dans l’essence du titre) sur quoi faire. Si certains niveaux sont faciles, d’autres nécessiteront de se creuser la tête, ou de bien observer son environnement : des détails y sont cachés qui vous permettront d’avancer. En cela, la difficulté dépendra de votre logique et de votre capacité à assembler les éléments à votre disposition à l’écran. Mais chaque niveau a sa propre logique et sa propre mécanique, ce qui en fait un level design accessible à tous
Fire : Ungh’s Quest est un point’n’click classique et efficace. Le graphisme et la bande son sont très agréables, le côté dessiné est d’autant plus plaisant que les environnements sont tous différents et ultra travaillés. Les références fourmillent, les facéties d’Ungh feront rire (notamment ses « ? » sortant de sa tête lorsqu’il vous manque un élément). Il est cependant vraiment dommage que le jeu soit aussi court : on aurait aimé en voir plus, ou des niveaux plus longs. De fait, le rapport temps de jeu/prix est biaisé, mais celui qualité/prix est plutôt bon. L’absence de rejouabilité (sauf pour récupérer l’ensemble des pièces collectables) est un autre point noir sur ce titre.
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