Test de Maman a caché mon jeu ! 2 (bonne fête Maman !)
Pour les mordus de culture nippone barrée, pour les traumatisés de la confiscation de leur console (quand ils étaient jeunes) et pour les amateurs d’énigmes gentilles, un petit titre d’une série déjà longue, idéal en cette journée consacrée aux mamans !
TestUn cache-cache diabolique
Épisode 1 comme épisode 2, l’histoire est la même et le jeu commence toujours de la même manière : alors que nous jouons plus que de raison à notre console préférée, notre maman, inquiète de nous voir consacrer tout notre temps aux jeux vidéo, décide le lendemain de dissimuler la console portable. Charge à nous désormais de retrouver la précieuse relique lors de 50 missions à enchainer à la façon d’un calendrier.Le jeu est un point & clic et prend place le plus souvent en intérieur. Une ou plusieurs pièces sont accessibles et du mobilier voire des personnages sont présents et attendent que l’on interagisse avec. La tentation serait de cliquer partout pour voir ce qu’il se passe mais à force de niveaux, on finit par raisonner selon la logique loufoque du titre. Pas d’inquiétude, le jeu n’est pas punitif, vous pouvez donc perdre autant que vous le souhaitez, l’important est de trouver la console et de s’en emparer une bonne fois pour toute. Chaque niveau n’a qu’une seule et unique solution, tout le reste n’est qu’impasse ou fausse piste. Parfois il ne suffit pas de trouver la console dans la pièce mais également de l’atteindre sans encombre, car des encombres il y en a, merci Maman !
Une mère ou une marâtre ?!
Si le précieux sésame pour passer au niveau suivant est la console, en revanche il y a bien une chose que vous ne devez absolument pas trouver (sauf à vouloir débloquer la quête annexe de la collection Maman) c’est notre maman ! C’est peut-être là le point le plus original du titre : le personnage de la mère est diabolique à souhait et les situations dans lesquelles elle n’hésite pas à mettre son fils sont toutes plus folles les unes que les autres. Nous ne dévoilerons pas toutes les trouvailles ici mais préparez-vous à la voir se contorsionner dans tout le mobilier et se travestir en toutes sortes de personnages, voire même révéler des capacités paranormales pour nous empêcher de mettre la main sur l’objet tant convoité.Le jeu est le meilleur quand il dépasse les frontières du jeu d’énigme lambda des premiers niveaux qui vous demandent, pour accéder en haut de l’armoire, de vous mettre en quête d’un simple escabeau. Petit à petit les énigmes gagnent en complexité, l’espace est de plus en plus fourni et il faut se faire violence pour raisonner contre tout bon sens. On se plait à devenir aussi retord que notre génitrice et la satisfaction réside dans les niveaux remportés sans être passé par la case défaite.
Une réalisation attachante mais (trop) épurée
L’écriture des personnages et en particulier de la mère qui n’est pas sans rappeler 5-Volt, mère de 9-Volt, dans la série des Wario Ware qui nous terrorisait dans Game & Wario sur Wii U à guetter et à surgir (le concept avait d’ailleurs été repris dans le terrain Gamer de la série Smash Bros) s’accommode à merveille à l’ambiance, aux musiques et aux bruitages qui donnent au titre de hap Inc. une patte originale.Pour autant, on ne peut pas dire que l’expérience accroche très longtemps. Le contenu est rapidement redondant, les situations peinent parfois à se renouveler entre les niveaux, la difficulté peine à venir, sauf à de rares exceptions, et une fois arrivé à la fin du calendrier, n’espérez pas une re-jouabilité.
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