Test de Good Job! : l'employé modèle ?

Fils à papa, un modèle à suivre ?

L’aventure Good Job! commence dès lors que votre papa, PDG d’une grosse entreprise, vous fait rentrer dans son entreprise. Le piston n’est peut être pas la façon la plus saine de commencer sa carrière professionnelle mais la question n’est pas là. Votre objectif ? Grimper, littéralement, les échelons de l’entreprise, faire vos preuves et vous faire une place au sein de la direction de la boîte de votre père.
Hélas, ce ne sont pas pour vos compétences que vous avez été embauché. Dès alors, les missions que l’on va vous confier vont s’avérer être des parcours du combattant et rapidement tourner au grand n’importe quoi. Mais c’est là tout le fun du jeu !

Étage par étage, vous allez parcourir tous les services de l’entreprise et essayer d’être promu de plus en plus haut pour atteindre les sommets, en vous sortant du mieux possible de situations absurdes, remplies de surprises.

Casse-tête et arme de destruction massive

Chaque niveau de Good Job! correspond à une mission confiée : brancher le projecteur, réunir les employés pour la formation, faire le ménage etc. Mais comme dans la vie de tous les jours il y a toujours deux chemins pour accomplir son travail : le faire proprement en prenant son temps, ou bien faire rapidement, quitte à faire n’importe quoi.
Vous l’aurez compris, Good Job! va surtout vous inciter à faire le choix du n’importe quoi. On vous demande d’apporter le projecteur en salle de réunion ? Pourquoi ne pas le balancer à travers tout l’open space, quitte à détruire les 3/4 des bureaux ? C’est la dure loi du monde du travail, et vous savez que votre père est derrière vous pour vous protéger !
Pour parvenir à vos fins, vous allez évidemment devoir étudier en détails ce que le jeu met à votre disposition puisque vous pouvez interagir avec à peu près tous les éléments qui se trouvent dans les bureaux : les chaises, les tables, les photocopieuses etc. Attention donc à ne pas trop foncer tête baissée du coup car sinon vous risquez de rater l’élément central qui va vous permettre de résoudre le niveau.

Des niveaux ludiques mais inégaux !

Les premiers étages du jeu se décomposent de la même façon : 3 niveaux classiques et un niveau final sous forme de « promotion ». Les deux derniers étages comportent un peu moins de niveau mais ils sont évidemment plus élaborés. En tout, ce sont donc 32 niveaux qui vous attendent.

Le gameplay de chaque niveau varie d’un étage à l’autre : certains vous demanderons de nettoyer des dégâts de produits chimiques, d’autres consisteront à déplacer des colis ou bien des employés sur leurs fauteuils. Leur dénominateur commun ? Tout cela semble fun à faire !
Hélas, dans la pratique, certains niveaux sont bien plus intéressants que d’autres. Tandis que certains s’appuieront sur de la logique qui vous poussera à réfléchir, d’autres seront plus « bêtes et méchants » et vous demanderont à répéter les mêmes actions plusieurs fois, en essayant de vous sortir au mieux des contrôles qui pourront s’avérer capricieux.


Comme vous pouvez interagir avec à peu près tous les éléments du jeu, le jeu aura par moment des difficultés à savoir avec quoi vous interagissez. De quoi créer une belle frustration quand votre travail de plusieurs longues minutes s’effondre à cause de ça.
Car évidemment, vous obtenez une note à la fin de chaque niveau. Bien que purement indicative, elle repose sur plusieurs critères : le temps passé, la somme des dégâts causés, et le nombre d’objets détruits. À vous de voir si vous voulez faire un maximum de dégâts pour finir rapidement ou bien l’inverse.

Au final, il vous faudra moins d’une dizaine d’heures pour venir à bout de la trentaine de niveaux. Vous pouvez ensuite repasser quelques heures pour refaire des niveaux et débloquer des costumes purement cosmétiques qui n’apporte pas grand chose au jeu… c’est un peu dommage. Il aurait pu être intéressant d’ajouter à chaque costume une particularité qui permette de changer la donne dans un niveau.

À deux, ce n’est pas vraiment mieux…

Un petit mot quand même sur le mode multijoueur. Il est lui aussi décevant pour un jeu Switch où les possibilités sont nombreuses, les équipes de Paladin Studios ont choisi la facilité avec uniquement un mode coopération qui invite les deux joueurs à travailler ensemble pour finir les niveaux.

Un choix compréhensible mais en pratique difficile à mettre en place étant donné que certains niveaux reposent uniquement sur un élément du jeu à déplacer par exemple, tandis que d’autres ne sont intéressants que parce qu’ils vous forcent à vous déplacer aux quatre coins des bureaux. Si le travail est séparé en deux, tout tombe à l’eau.
Nous aurions préféré un bon vieux mode « Versus » qui aurait vu les deux employés s’affronter pour celui qui obtiendrait la meilleure note à la fin d’un niveau ou quelque chose du genre. Une prochaine fois peut être !


Good Job! se destine donc davantage à du jeu en solo qu’à deux. Vous voilà prévenus.