Test de Moonscars, sous la lune meurtrière !
Encore un jeu pour les masochistes ! Ça cogne dur et fort surtout avec Irma la grise ! Voici un magnifique Souls-like 2D.
TestUn univers à part entière
Il n’est pas aisé de décrire avec des mots l’univers de Moonscars. L’ambiance visuelle est susceptible de déplaire. C’est un parti pris osé mais qui a le mérite d’être original. Néanmoins il attire l’attention et on peut dire qu’évoluer dans cet univers graphique de pixels aux semblants de coup de pinceau n’est pas commun.Cela va de paire avec son récit où l’on trouve au centre, Irma la grise, une guerrière faite d’argile. C’est ce qu’ils appellent une argilienne. La mythologie du récit est assez complexe. Néanmoins on comprend qu’elle se réveille après un conflit important. Suite à cela et dans le but de trouver un sens à son existence, elle se met en quête afin de rencontrer son créateur : le Sculpteur, une divinité.Malgré le talent artistique évident des développeurs de Black Mermaid, il est difficile de rentrer immédiatement dans le récit. C’est assez confus malgré un univers qui semble très développé, on aurait aimé un peu plus de contexte pour mieux saisir le décor qui nous entoure.Le sang des dieux, l’ichor !
Le terme ichor est employé à tous les râteliers. C’est un détail mais il est utile pour la compréhension de savoir que ce terme vient de la mythologie grecque. Il est le nom donné au sang des dieux.Ça tombe bien vous allez en chopper plein mais aussi en perdre beaucoup. Comme dans tous les souls-like, il s’agit de la ressource financière principale, celle qui permet d’acheter des améliorations ou encore des objets. Évidemment si vous vous faites tuer, la pauvre Madame Irma perd tout son argent. Quand on meurt, qu’est-ce qu’il faut faire ensuite ? Depuis le checkpoint, retourner sur le lieu de sa mort pour récupérer ce qu’on a perdu. Encore évident, il ne faut surtout pas mourir à nouveau en route. Malheureusement c’est exactement ce qui va se passer. On peut dire adieu à notre porte-monnaie !Pure tradition du genre, la mort appelle la mort, encore et encore. Moonscars n’échappe pas à la règle. Le die and retry est outrancier voire décourageant tellement il est facile de mourir. C’est le but de tout souls-like en même temps, mais là c’est trop. Le moindre ennemi aussi insignifiant qu’il soit peut être un calvaire absolu s’il est sous estimé ou négligé.
Une difficulté aussi monotone que monochrome
La mort vous attend à chaque plateforme. C’est justement de cela dont on va parler. L’aspect metroidvania est très peu exploité. La forme y est mais l’exploration tentaculaire n’y est pas. On peut certes revenir sur nos pas, mais à quoi bon ? On avance de checkpoint en checkpoint sans acquérir de nouvelles capacités permettant de débloquer des accès précédemment inaccessibles.On dirait beaucoup plus un plateformer continu où le prochain point de sauvegarde marque la fin du niveau précédent. D’autant plus qu’il n’y a pas du tout d’équipement à récupérer. Ce qui vient porter le coup de grâce à son appartenance au metroidvania. Il y a bien sûr des pouvoirs magiques à débloquer grâce à l’ichor mais cela reste des aptitudes de combats. Aucune ne sert à explorer.En parlant de combat, comme on le disait, la mort nous attend à chaque tournant. Chaque ennemi inflige une quantité importante de dégâts. Il y a la possibilité de contrer les assauts mais il faut un timing parfait. Les contres permettent d’encaisser totalement les attaques mais n’ont aucun effet de coup critique. Ce qui rend la chose encore plus difficile et surtout inutile. On préfère utiliser l’esquive à la place. Cependant son utilisation est espacée de quelques dixièmes de secondes. Là aussi, le timing est important mais moins punitif.On peut malheureusement lui reprocher le manque de variation des affrontements. En effet, Irma n’a pas une large panoplie d’attaques. On martèle la même touche en faisant le même combo. Même si la progression nous permet d’acquérir plusieurs attaques spéciales, on ne peut en avoir qu’une à la fois. Les morts répétées couplées aux attaques monotones donnent un rythme très rébarbatif. Les améliorations coûtent excessivement chers et on se retrouve souvent à devoir farmer de l’ichor mais attention à ne pas mourir durant l’exercice, oui encore cette mise en garde.
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