Test de Murder is game over : une visual enquête
Un meurtre étrange, une enquête de haute volée… Il n’en faut pas plus pour le détective Guy et son chien Cleo pour aller investiguer !
TestSherlock n’a qu’à bien se tenir : voici Cleo
Cleo, c’est la véritable héroïne du jeu : il s’agit de la chienne qui accompagne l’enquêteur Guy. Celui-ci a été appelé pour investiguer sur la mort d’un magnat du jeu vidéo, écrasé par une gargouille. Si dans les faits votre duo homme-animal est censé fonctionner de façon équilibrée, en réalité, vous allez plus contrôler Cleo que Guy. En effet, la chienne peut renifler les indices et rechercher des doggy bag présents dans les environnements, mais cachés à la vue de votre humain. Pour le reste, Guy s’occupe des interrogatoires : il questionne les différents protagonistes, tente de savoir ce qu’il s’est produit ici. Dans les faits, l’enquête est rapidement relayée au second plan : votre but n’est pas de tirer des conclusions mais bien d’assister aux événements et d’entendre la version de chacun. Mais cela, vous êtes prévenu dès le début : on vous bloque l’accès à la zone suivante tant que vous ne répondez pas à quelques questions basiques, sur vos connaissances fraîchement acquises de l’affaire.Cependant, attention : Murder is game over ne possède aucune traduction en français. Et face à ce visual novel qui se cache derrière de l’investigation et de la narration, les textes sont très nombreux. De plus, la multiplicité des protagonistes n’aide pas forcément à s’y retrouver. Mais quelques indices visuels sont d’une grande aide.En quête et pixels
Murder is game over jouit d’un pixel art plutôt agréable. Sans être particulièrement fin ou détaillé, il n’est pas sans rappeler les jeux des anciennes consoles portables. Quelques effets de lumières, dans les pièces lugubres de ce manoir étrange, ajoutent une petite tension pendant les premières minutes de jeu, assez vite remplacée par une certaine indifférence, lorsque l’on se rend compte que non, le jeu ne fait pas peur, par exemple.On apprécie particulièrement le nom des personnages qui s’affichent au-dessus d’eux et qui permettent de palier à un manque de précision du graphisme ainsi qu’à la multitude de personnages impliqués dans cette enquête. L’inconvénient, c’est que cela donne quelques bugs graphiques, comme l’affichage des noms sur un écran encore noir lors des modestes, mais présents, temps de chargement.Cependant, la réalisation est bonne : une carte vous aide à vous y retrouver dans ce labyrinthe, des contours noirs autour des personnages vous aident à les voir dans les pièces mal éclairées, le flair de Cleo vous sort de nombreuses situations et vous pouvez switcher entre elle et Guy d’une simple pression de la gâchette.
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