Test de One Last Breath : Une aventure à couper le souffle ?
Même quand tout semble perdu, que le monde n’est que ténèbres et désolation, One Last Breath nous prouve que l’espoir ne meurt jamais.
TestUne ambiance prenante et haletante !
Dans ce jeu en 2D, nous faisons évoluer notre personnage dans un paysage cataclysmique. Absolument aucune information concernant l’histoire ne nous est apportée en début de partie, rien. C’est donc à nous de comprendre ce qu’il s’est passé. L’aventure se passe sur Terre et nous voyons dès le départ qu’une effroyable catastrophe écologique, dont nous sommes forcément les coupables, a eu lieu mais sans savoir quand ni comment. Nous constatons que l’aventure se déroule principalement dans un immense laboratoire en ruine, sans doute responsable de ce terrible désastre.Dans cette atmosphère sombre et pesante, nous découvrons des créatures difformes à l’air malfaisant qui circulent tels des zombies, sans nous remarquer au début. Nous ignorons leur origine mais leurs grognements menaçants ne laissent aucun doute quant à leur dangerosité. Le PEGI 16 est ici justifié dès qu’on constate leur grande agressivité. Car en effet, si elles nous trouvent et nous attrapent, elles nous détruisent purement et simplement et c’est retour au dernier point de sauvegarde, qui est exclusivement automatique. Aucune arme n’est présente dans le jeu pour se battre ou nous défendre durant cette odyssée.
Malheureusement, Gaïa ne semble pas savoir courir vite car aucune touche n’est prévue pour la faire accélérer. De fait, dès lors que les ennemis se précipitent après nous, nous ressentons cette angoisse de nous faire tuer. Ils ont de plus l’ouïe très fine. Le moindre craquement les alerte immédiatement. A partir du moment où nous entendons leurs cris glaçants, on comprend qu’il faut continuer droit devant nous sans s’arrêter car c’est ainsi que nous pouvons leur échapper. Fort heureusement, leur intelligence laisse grandement à désirer car ils ne savent ni sauter ni s’accroupir ni passer les portes.
Les bruits environnants sont tous très bien reproduits, nous évoluons en permanence dans une ambiance pesante et terrifiante. Dans cette aventure haletante, nous ne nous sentons en sécurité nulle part. Nous avons cette impression de n’avoir aucun répit dans ce monde malade et morbide. Autant dire que dès que nous voyons le moindre animal vivant vaquer à ses occupations, cela nous donne du baume au cœur. Les paysages sont relativement beaux tout en étant empli de désespoir. Il est cependant dommage que les graphismes n’aient pas été plus travaillés. D’autant que la vue est très éloignée, sans possibilité de zoomer la caméra, ce qui peut nous donner du mal à distinguer certains éléments importants. Les personnages eux-mêmes ont l’air d’avoir été bâclés, il est difficile de décrire très précisément le physique des monstres et de notre héroïne.
One Last Breath n’en reste pas moins une aventure particulièrement prenante qui ne nous laisse pas indifférents. Son style plateforme avec énigmes est loin d’être insurmontable.
Un jeu de plateforme aux énigmes relativement faciles et accessibles
Au-delà de l’ambiance horrifique et angoissante du titre, One Last Breath est un jeu d’énigmes et de puzzles relativement simples à résoudre avec un gameplay parfaitement accessible. En effet, Gaïa a juste besoin d’avancer avec le joystick, sauter avec B, s’accroupir avec A et interagir avec Y. Rien d’insurmontable.De plus, mis à part avancer droit devant nous, éviter les créatures ou leur échapper, nous devons interagir régulièrement avec les éléments qui nous entourent pour continuer notre périple. Notamment pousser ou tirer des caisses pour grimper vers des endroits inaccessibles pour notre héroïne, qui ne saute pas très haut. Il est même possible de se cacher derrière ces dernières tout en les déplaçant afin que les créatures ne nous remarquent pas. Oui des caisses qui bougent toutes seules, ça ne les inquiète pas outre mesure. Nous pouvons également bouger des leviers pour démarrer ou arrêter un mécanisme et enfin activer des interrupteurs pour ouvrir ou fermer des portes blindées.
Mais le pouvoir principal de Gaïa, en tant que puissant esprit de la nature, réside dans le fait de contrôler la croissance des racines de la Terre, encore saines, ce qui lui permet de créer des ponts, d’ouvrir des accès ou au contraire de les refermer afin d’empêcher les monstres de l’attraper. Il n’est cependant pas aisé de comprendre instantanément ce qu’il faut faire avec ces racines car aucune explication ne nous est donnée, aucun didacticiel.
Au tout début, on interagit avec la première racine et on attend plusieurs secondes sans qu’il ne se passe rien. C’est en remuant inconsciemment le Joystick et en constatant une réaction que l’on comprend qu’il faut bouger ce dernier de gauche à droite ou de haut en bas, pour faire grandir ou rétrécir la racine. Même dans les options de contrôle, ce détail, qui a pourtant son importance, n’est pas indiqué.
Ce problème se retrouve également au niveau des leviers car en effet, il faut également bouger le joystick de gauche à droite pour pouvoir les manipuler d’un côté ou de l’autre.
Plus tard, on comprend que certaines de ces racines s’avèrent malades car on ne peut pas interagir avec elles. Il nous faut alors trouver de grandes fleurs généralement situées à proximité, qui donnent à Gaïa le pouvoir de soigner les racines et de les utiliser.
Même si aucun didacticiel n’est présent dans le jeu, qu’aucune explication ne nous est donnée, les énigmes ne sont pas du tout difficiles. Il ne nous faut pas des heures de réflexion pour les résoudre. Donc, mis à part son PEGI 16 qui réserve One Last Breath aux plus âgés, ce dernier est parfaitement accessible pour toute cette catégorie.
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