Test de Trinity Trigger, l’union fait la force !
Que ferions-nous pour défier un destin qui nous est imposé ? Trinity Trigger, un action RPG, nous apporte la réponse ainsi que la nostalgie des jeux de rôle des années 90 avec un système de combat à la fois moderne et nerveux.
TestA l’aventure compagnons !
Tout commence entre une guerre entre le dieu de l’Ordre et celui du Chaos. Et quoi de mieux dans une guerre divine que de se choisir des champions mortels destinés à s’affronter, sans qu’ils ne l’aient demandé ? Mieux encore, s’ils sont issus d’une fratrie, à la naissance ?C’est ainsi que commence l’histoire. On pourrait penser à un scénario classique d’un combat entre le bien et le mal, mais ce n’est pas si simple. En effet, nous incarnons Cyan, un jeune homme qui découvre, 18 ans après sa naissance, qu'il a été élu pour incarner le rôle de Guerrier du Chaos et que de fait, il devra inévitablement croiser le fer avec le Guerrier de l’Ordre. Nous partons donc à l’aventure avec un héros qui cherche à défier son destin. Sur son chemin, très rapidement, nous rencontrons ses compagnons de route, Elise et Zantis, appelés à aider Cyan dans son objectif. Nous voilà lancés dans une aventure très linéaire où nous faisons voyager nos trois héros à travers les différentes régions de Trinitia.
Chaque quête nous fait avancer dans l’histoire principale et nous permet de débloquer une nouvelle zone de la carte. Des points de contrôle, activés à certains endroits, nous donnent la possibilité, outre de sauvegarder notre progression, de nous téléporter dans des lieux déjà visités. Ce qui est pratique lorsque l’on doit exécuter des quêtes secondaires, ces dernières permettant de gagner des objets ou des Libas, la monnaie du jeu. Malheureusement, l’histoire principale primant dans ce jeu, l’exploration ou le voyage rapide ne sont par moment pas possible, nous obligeant à continuer le scénario dans une zone spécifique, jusqu’à ce que l’intrigue nous redonne une certaine liberté de mouvement. Encore une fois, cinématiques et dialogues sont légion comme tout bon RPG qui se respecte mais, le jeu étant intégralement sous-titré en anglais/japonais, avoir un bon niveau en langues est ici nécessaire pour une bonne compréhension des textes.
A moins de se faire expliquer les grandes lignes par une tierce personne. Dans le cas contraire, on peut très vite se lasser des séquences de discussions entre chaque personnage et on se contente alors de passer ces dernières d’une simple pression de touche. Dommage, quand on sait que l’histoire est importante dans ce jeu. On se contentera alors de l'intéressant système de combat avec les triggers et les différentes manières de les faire évoluer.
Les combats, un système pas mal tactique
Evidemment, nous n’allons pas voyager à travers Trinitia sereinement. Chaque zone déborde de monstres à combattre. Le bestiaire est, de fait, bien garni. Tout au long du jeu, Cyan, Elise et Zantis sont tous trois accompagnés de petites créatures divines appelées Triggers, qui peuvent se transformer chacune en huit types d’armes différentes, instruments déchus des dieux. Nous débloquons chaque type dans les différents donjons de Trinitia, après être arrivé à bout de la horde d’ennemis et des boss.Les combats fréquents s'avèrent nécessaires, puisque c’est ainsi que nos personnages montent de niveaux. Les Triggers peuvent également détruire des obstacles qui nous permettent soit d’avancer, soit de découvrir des endroits secrets. Cependant, il ne s’agit pas de simplement frapper au hasard. Chaque obstacle peut être détruit par un type d’arme en particulier. Il nous faut donc trouver lequel. Idem pour les monstres. Chacun a sa faiblesse qu’il nous faut découvrir et exploiter. C’est pour cela qu’une Roue des armes est accessible par une simple pression de touche, à n’importe quel moment.
Nous pouvons ainsi choisir le modèle voulu en pleine action afin de voir lequel fait le plus de dégâts. Inconvénient, les attaques consomment de l’énergie et une fois cette dernière vide, bien trop rapidement, il faut attendre qu’elle remonte, même légèrement, car sinon les dommages infligés diminuent drastiquement. Cela nous oblige à fuir pendant un petit laps de temps avant de revenir au combat. Nous avons également la possibilité de gérer les niveaux des Triggers et l’amélioration des armes. Le système est vraiment complet car nous pouvons augmenter la puissance des Triggers via les points de contrôle et ce, pour chacune des huit classes d’armes. Il est également possible d’optimiser ces dernières en les équipant de Manatites, des petites gemmes accordant certains bonus, que nous pouvons looter sur les monstres ou gagner en récompenses des quêtes secondaires.
Le système peut plaire mais également déplaire car cela rend les combats particulièrement tactiques tout en étant réactifs et finalement difficiles à gérer. Fort heureusement, le jeu peut se jouer en coopération et cela pourrait presque s’avérer impératif.
La coopération locale, une quasi-nécessité
La possibilité de jouer à plusieurs est vraiment très agréable et pourrait même devenir une bénédiction. En effet, se joindre à la partie s’avère extrêmement facile puisque nous pouvons activer ou désactiver le mode coopération local d’une simple touche sur le menu pause.Ainsi, nos partenaires peuvent nous rejoindre à n’importe quel moment en cours d’histoire. Nous ne sommes pas obligés de commencer obligatoirement en début de partie pour jouer à plusieurs. Trois personnages principaux étant disponibles dans le jeu, nous avons la possibilité de jouer jusqu’à trois joueurs. Et cela pourrait presque devenir une nécessité. En solo, nous sommes en mesure de jongler librement entre les différents héros, quand nous le voulons. Cela permet d’implémenter une stratégie de combat. Le changement est simple puisqu’il se fait par une rapide pression de touche. En jeu solo, les deux autres protagonistes combattent automatiquement. Malheureusement, nous sommes malgré tout obligés de prendre régulièrement le contrôle de chacun car ils ne se battent pas avec une stratégie définie ou ne changent pas eux-mêmes de type d’arme lorsque cela devient indispensable.
En plein combat, cela peut devenir handicapant et l’un des héros, voire les trois, peuvent finir par mourir. Si tous meurent, nous devons recommencer la partie au dernier point de sauvegarde. Si un ou deux personnages trépassent, leurs fantômes nous suivent jusqu’à être ressuscités.
Pour ce faire, il suffit de passer la nuit dans une auberge en ville ou d’avoir sur soi une potion de résurrection. Le système de soin est le même que celui des armes. Via une Roue activable à n’importe quel moment du jeu, nous choisissons le type de potion que nous voulons donner à un héros en particulier.
Évidemment, toute cette gestion devient bien plus simple en coopération puisque chaque joueur s’occupe ainsi de son propre personnage. Et bien sûr, il est bien plus amusant de jouer à plusieurs dans ce type d’aventure épique.
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