Test de Wrath : Aeon of Ruin, un Doom-like au style rétro
Avez-vous soif de massacre de monstres ? Wrath : Aeon of Ruin va vous désaltérer tout en vous replongeant dans la nostalgie des FPS d’antan.
TestUn retour aux sources vers les premiers FPS
C’est en mode facile que nous avons débuté ce test qui propose 2 autres niveaux de difficultés classiques : moyen et difficile.Commençons par préciser le contexte. Nous incarnons un être nommé l'Étranger, dérivant sur la Mer sans âge avant de nous retrouver sur les rives d'un monde appelé l’île des Morts. Une silhouette entièrement blanche, le Pâtre des mes insoumises, nous y attend. Il nous fait traverser l’île sous la forme d’un tutoriel, nous expliquant à chaque étape les principes du jeu avec comme première arme, une épée. Après avoir survécu à l’attaque des premiers monstres, le Pâtre des mes nous donne pour mission d’exécuter les derniers Gardiens de l’Ancien Monde. A partir de là, nous sommes libres d’explorer les différents lieux qui nous sont proposés comme par exemple, diverses ruines, des châteaux dévastés, des cryptes etc. Autrement dit, des paysages sombres et angoissants.
Le style rétro nous frappera dans un premier temps avec ses graphismes fortement pixelisés qui rappellent ceux des premiers Doom. Nous évoluons dans des environnements vastes et souvent obscurs. Nous avons même dû augmenter un peu l’intensité de la luminosité dans les options car sinon on ne voit vraiment rien ce qui peut être désagréable pour nos yeux.
Dans un second temps, Wrath : Aeon of Ruin se rapproche des premiers FPS de par son gameplay simple puisque nous avons juste à avancer avec le joystick gauche, sauter avec A, s’accroupir avec B, tirer avec ZR et utiliser des objets spéciaux avec Y. Il est également rapide et dynamique. Sans doute trop dynamique.
En effet, le personnage avance trop vite sans possibilité de le ralentir, ce qui peut s’avérer compliqué et fatal lorsque nous devons par exemple traverser des endroits étroits. La visée, quant à elle, n’est pas très précise avec le joystick droit même malgré l’utilisation du gyroscope. Sans doute est-elle plus adaptée avec un clavier et une souris.
L’ambiance est ici particulièrement prenante et menaçante. Nous explorons ces lieux terrifiants guettant chaque recoin sombre, chaque virage à l'affût d’attaques d’éventuels ennemis. Le visuel des décors, des monstres, de leur chair qui explose lors des combats ainsi que la musique, ou plutôt l’absence de musique, y contribuent largement.
Cette dernière n’est effectivement pas particulièrement présente, outre quelques notes sinistres, mais les bruits environnementaux ainsi que ceux des monstres, parviennent à nous maintenir en haleine jusqu’au bout.
Et les monstres, parlons-en puisque c’est quand même le concept principal de Wrath : Aeon of Ruin.
Massacre à la chaîne de hordes de démons et de spectres
Le jeu nous donne un objectif précis, bien que l’histoire soit particulièrement simple et bâteau. L’exploration, même si elle est présente avec des lieux cachés à découvrir, n’est pas si étendue que ça. Ce n’est d’ailleurs pas plus mal au final car l’absence totale de cartes et de boussoles rend notre avancée plus ardue encore. Ici, ce qui donne à Wrath : Aeon of Ruin tout son charme, outre son style rétro, c’est bien son système de combat.Des adversaires, nous en avons à la chaîne, tous plus terrifiants les uns que les autres. Par contre, une fois la zone nettoyée, ils ne reviennent plus. Après tout, il n’existe pas de système d'évolution du personnage. Les seules choses que nous pouvons trouver tout au long de notre périple, sont des objets donnant des bonus à l’Etranger, des fragments d’armures et des armes pour un total de 9 en tout. Précisons que l’item le plus important à récupérer est l’ancre spirituelle qui nous permet de sauvegarder notre progression.
Il y a bien quelques sanctuaires qui nous permettent de regagner toute notre vie et de sauver no tre partie mais ils ne sont pas légions. L’ancre spirituelle s’avérera alors très vite essentielle surtout si on ne veut pas avoir à recommencer de trop loin en cas de mort. Mort qui surviendra assez souvent à cause de la difficulté de certains monstres voire leur manie d’apparaître à des endroits totalement illogiques, ce qui nous fera crier à l’injustice. Les différents boss des trois mondes ne sont pas en reste et nous en font voir de toutes les couleurs.
Même si, lorsqu’une zone est nettoyée, elle l’est pour de bon, l’avancée peut vite devenir laborieuse. On peut se retrouver submergé par des hordes d’ennemis jusqu’à succomber sous les attaques. On aurait alors tendance à vouloir utiliser les ancres spirituelles un peu trop fréquemment bien qu’elles soient en quantité limitée à mesure qu’on les trouve et qu’on les active.
En début de jeu, nous commençons l’aventure avec une épée qui devient rapidement l’arme que l’on va utiliser en tout dernier recours. En effet, on s’aperçoit vite qu’elle n’est pas conçue pour tenir en respect une nuée d’adversaires. Fort heureusement, les armes à distance que l’on trouve tout au long de la partie font très vite la différence. L’inconvénient, sinon ce n’est pas drôle, les munitions très limitées que nous devons trouver soit sur les cadavres des monstres, soit dans les contenants à détruire.
Ce qui nous aide également, ce sont les items spécifiques comme les potions qui nous font regagner de la vie ou des bonus que l’on peut activer et qui nous donnent des avantages non négligeables face aux êtres maléfiques. Il est cependant fort dommage que le bestiaire de Wrath : Aeon of Ruin soit relativement limité.
A partir de là, nous pouvons laisser libre cours à notre colère et nous déchaîner en massacrant tout ce qui passe à notre portée, des plus petits aux plus gros et répugnants ennemis avec un arsenal de plus en plus rocambolesque au fil du jeu.
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