Test Mantis Burn Racing
Préférant largement la conduite depuis le cockpit ou en vue arrière, les courses en vue aérienne m’ont toujours amené vers un ennui profond assez rapidement. Alors ce jeu va-t-il changer la donne ?
TestLe jeu nous permet en accumulant de l’expérience et en fonction de notre position sur la ligne d’arrivée d’accumuler des points et des engrenages, les premiers nous faisant monter de niveau et débloquant de nouvelles options pour customiser les paramètres de notre véhicule, les engrenages nous permettant d’acquérir certaines options ou de débloquer de nouvelles courses ou véhicules.
Viens faire un tour dans mon garage !
Vous pouvez acheter et améliorer vos voitures au fur et à mesure, les rendant plus rapides, améliorant l’accroche sur la route au niveau des pneus, ou tout simplement en retouchant les couleurs de votre véhicule de départ, certes pas terrible dans ses tonalités rosâtres. Chaque saison de votre carrière est composée d'une série d'événements qui doivent être complétés de manière séquentielle afin de débloquer le suivant.Il y a des courses standard, des sprints, des contre-la-montre et des événements de type permanent, cela donne 150 occasions au moins pour vous faire la main dans divers domaines. Chaque événement a six vitesses: habituellement, vous gagnerez trois points pour avoir gagné la course (ou pour avoir gagné le contre-la-montre, par exemple), et trois autres seront en jeu en accomplissant des tâches aléatoires pendant votre course.
L'un peut être d'effectuer une dérive "impressionnante", tandis que l'autre peut être de détruire 10 objets cassables tout au long de la piste, la réussite du plus long saut étant pris en compte.
Cela ajoute un défi bienvenu ainsi qu'une raison de revenir aux courses précédentes et d'attaquer la piste d'une manière peut-être différente que si vous aviez seulement l'intention de gagner.
Check-up de première prise en main
Les commandes ? Bien mon capitaine, ça réagit parfaitement, vous contrôler très bien votre voiture même dans les lacets (bon, on touche tout de même un peu les murs parfois). Les commandes sont intuitives, on garde le doigt appuyé sur l’accélérateur et on manipule avec le stick tout en surveillent les possibilités de nitro au coup par coup. Mais on peut aussi activer au niveau du contrôle la fonction gyroscopique, et vous tournerez alors la tablette pour enchaîner les virages : cela demande un poil d’habitude mais pour certaines courses, c’est très intéressant.Graphismes ? Ah ça fait plaisir à l’œil. On est loin de titres bien moches, le rendu dit de type « Photoréaliste » fait son petit effet sur l’écran de la Switch, les premiers circuits ne sont pas immenses mais dépassent largement la taille d’un cadre, les autres devenant sinueux à souhait et beaucoup plus longs, le positionnement de la caméra permet de rester centré sur votre véhicule même si vous allez le choix entre caméra dynamique, statique, étroite. On peut dégommer des éléments du décor, en revanche votre véhicule en cas de choc n’aura aucun pan de sa carrosserie froissée.
Le framerate semble stable, nous n’avons pas noté de chute en cours de jeu même si nous avons joué essentiellement console en main. En tout vous pourrez vous élancer sur 12 pistes graphiquement irréprochables dans trois environnements fourmillant de petits détails (comme des pierres qui tombent le long d’un gouffre par exemple).
Choix des véhicules : Il y a trois types de véhicules différents - léger, moyen et lourd - et chacun a sa propre sensation unique quand vous le prenez sur la piste. Les véhicules légers ont une sacré capacité de dérive dans les virages. Les plus lourds sont plus lents au départ mais plus robustes. Il faut un petit temps d’adaptation au départ pour chaque nouvelle prise en main mais globalement, en trois courses, c’est bon.
Au départ, votre véhicule et vos adversaires sont mous du genou mais au fur et à mesure de l’avancée des devis, vos adversaires deviennent plus coriaces, plus rapides. Il ne faudra pas hésiter à passer à la phase de customisation de votre véhicule pour espérer prendre le dessus, la seule maîtrise de la trajectoire et des phases d'aspiration ne suffisant pas.
Je ne vois que le sable et la poussière…
Premier mauvais choix, la bonne accroche visuelle du jeu en prend un coup quand on se rend compte que les premières courses vont se faire sur la même piste. Quand on sait qu’il y a autre chose dans le jeu et qu’il faut patienter au moins au septième ou huitième événement pour avoir l’occasion de découvrir un second endroit, c’est trop long.Un mixage des parcours aurait été un plus car on sent frustré au départ, alors que notre véhicule est anémique de se dire qu’après toutes ces courses, c’est un peu toujours la même chose. On risque de perdre des joueurs à ce stade. Cependant se faire une opinion définitive sur ce seul début serait une erreur comme nous allons le voir par la suite.
Il faut s'accrocher pour enchaîner les courses et débloquer l'ensemble des customisations, les autres véhicules, de manière à personnaliser votre véhicule dans le garage, le rendre beaucoup plus puissant et pouvoir ensuite l'utiliser upgradé dans les courses en online et multi local.
Second mauvais point, le manque d’univers. Si le jeu finit par livrer peu à peu ses trois univers, notamment la ville, cela fait tout de même bien peu. On ne sait pas si les développeurs ont prévu d’ajouter d’autres univers, mais en l’état, c’est un peu trop léger. Deux autres univers graphiques n’auraient pas été du luxe.On aurait bien aimé un univers de bord de mer et un autre de savane.
Un bon point en revanche, l’optimisation des temps de chargement. Si cet aspect était clairement un point faible des portages sur les autres plateformes, le temps de chargement sur Switch est tout à fait satisfaisant. On peut donc sans problème lancer le jeu pour une petite course rapide le plus aisément possible, le titre était parfait pour distraire occasionnellement en déplacement.
Multi : clash contre de vrais joueurs
Même si l’IA reste correcte, rien ne vaut une confrontation contre de véritables joueurs, en local ou en multi. Cela redonne tout l’intérêt au jeu.Des défis hebdomadaires vous sont proposés régulièrement comme conduire le plus loin possible suivant un timing limité, avec un classement à la clé pour donner une bonne carotte aux amateurs de scores.
Soyons clair, Mantis Burn Racing pourra sembler un peu long et léger au départ si vous ne jouez qu’en solo. Mais dès que vous avez la chance de pouvoir jouer avec un ami, c’est l’éclate complète. C’est clairement là dans cette pratique que le jeu devient follement intéressant. Plusieurs modes sont possibles : du multijoueur local en écran partagé vous permettant de jouer jusqu’à quatre en écran partagé (mettre sur la télé, on n’a pu essayer qu’à trois), du Versus 1 contre 1 en écran partagé, chacun se plaçant de chaque côté de l’écran de la Nintendo Switch.
On a pas mal joué en famille dans cette configuration excellente cependant petit hic, on est sensé pouvoir jouer chacun avec un Joy-Con et on n’a jamais réussi à activer cette option. Par contre chacun avec son double Joy-Con, c’était pris sans problème. Bug ou alors franchement pas doué pour activer la bonne option, cet aspect serait peut-être à améliorer.
Voici ce que cela donne à l'écran en mode versus, en étant chacun d'un côté de la console. Le début du fun !
Au niveau local, si vous avez la chance d’avoir d’autres camarades ayant une Switch également, vous pourrez regrouper jusqu’à huit consoles autour de la table pour faire la course. Ça doit être particulièrement fun mais nous n’avons pas pu tester cette configuration. En ligne, vous pourrez également affronter jusqu’à huit joueurs, certains pouvant être sur d’autres plateformes, le jeu gérant le cross-plateforme, une excellente nouvelle.
Si participer à une compétition en intégrant un lobby public est le plus facile, vous pouvez également organiser votre propre lobby dès que vous maîtriserez un peu plus le jeu.
En l'état la version Switch semble effectivement la version la plus complète et la plus aboutie du jeu et même si graphiquement elle est un peu moins fine que sur PC par exemple notamment pour ce qui concerne la modélisation de la poussière derrière le véhicule, jouer sur la table, dans sa chambre, dans les transports, en versus, avec tous les DLC en font la version du jeu à posséder.
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Je pense qu'il pourrait s'agir du même problème sur Mantis.
J'ai l'impression que l'activation des joycons dans le mode horizontal doit être fait dans un certain ordre, c'est assez galère je trouve pour une console soit disant facile à mettre en route et à partager !
Le jeu sort le petit pop-up du menu de la switch pour faire choisir les manettes ? Comme sur les autres, ou ils ont un autre système ?
Sinon, quid du prix ? Je fais mon flemmard, je ne veux pas aller sur le site de Nintendo pour chercher le prix sur l'eStore. Et je suis sûr que ça servira à d'autres lecteurs curieux