Une histoire et un gameplay 'débiles'...
Wario regarde les informations à la télévision, vu qu'il n'a que ça à faire. Et un moment le présentateur parle du succès du moment, dont les ventes sont exceptionnelles : un jeu Game Boy Advance (c'est assez marrant car les ventes de Wario Ware sont excellentes au Japon...ironie du sort). Alors il décide de créer une société de jeux vidéo, et produire des jeux par centaines pour devenir très riche. Pour ce faire, il décide de demander à ses amis de l'aider. Et c'est ainsi que 200 mini-jeux sont conçus pour faire la forturne de Wario.Le but du jeu consiste à jouer à ces mini-jeux et ainsi terminer le jeu. La structure du jeu est simple, même un peu débile (d'où le nom de ce paragraphe). Vous rencontrez Wario qui se retrouve coincé à l'interieur de sa radio après avoir sauté dessus d'une hauteur assez vertigineuse. Votre mission consiste à jouer à 10 mini-jeux proposes par Wario. Ceux-ci ne disposent pas d'une énorme profondeur de jeu, mais cela suffit vu que vous y jouerez que pendant maximum 5 secondes. C'est peu mais cela fait monter le stress de manière très grande, surtout que vous ne disposez que de 4 vies. A la fin, il y a une épreuve plus difficile, plus longue.
Une fois que vous avez rempli cette mission, Wario est libéré de sa radio, et vous remercie. Le jeu n'est pas terminé puisque vous voila projeté dans une autre histoire sordide : un homme genre années disco vous propose de jouer à ces mini-jeux, au nombre de 15. Et vous progresserez comme ceci tout au long du jeu. Vous allez me dire que le jeu risque d'avoir une durée de vie très courte. Mais Nintendo a trouvé l'idée de génie.
Un jeu diaboliquement efficace
Dans un autre menu, vous trouvez la liste des mini-jeux que vous avez accomplis par personnage, et vous remarquez avec stupéfaction que Wario n'a pas que 10 jeux, mais un peu plus. Alors vous decidez de recommencer la partie avec Wario. Et vous tombez sur d'autres jeux, ou sur les mêmes qu'avant mais dans un ordre différent. Et le jeu devient prenant, addictif car vous voulez découvrir les autres jeux. De plus, des jeux ont été incorporés comme 'Docteur Wario' ou un jeu de skate ou l'on doit éviter des obstacles. Ce sont des jeux simples mais ils n'en sont pas moins passionnants.Par contre, il y a une légère déception qui pointe le bout de son nez : des fois vous retombez sur les mêmes mini-jeux d'un personnage à un autre, bien que leur difficulté ait été augmentée. Donc il n'y a pas 200 mini-jeux différents mais bon les variantes de difficultés sont très astucieuses, et le timing imposé (5 secondes par jeu, un enchaînement rapide des épreuves) font que ce jeu ne souffre pas de son défaut.
Et la réalisation est bonne ?
Alors voici le point le plus ambigu. Graphiquement, certaines epreuves font penser à de la Game Boy première du nom... Et d'autres épreuves sont prises de la NES, d'autres du Virtual Boy (le flop de Nintendo). Mais vaut mieux éclaircir un point : pour le style de jeu, cela convient parfaitement car les mini-jeux sont tellement rapides que l'on a pas le temps de commenter les graphismes.D'ailleurs un point particulièrement réussi vient de sa présentation. Les mimiques des personnages sont à mourir de rire (notamment celle du DJ), et par exemple entre chaque mini-jeu, il y a un écran personnalisé à chaque personnage qui vous fait passer l'épreuve. De plus les petites histoires sont tellement bien animées, ce qui les rend plus prenantes.
Le son est bon aussi, puisque Wario dispose de la même voix que dans son précédent jeu, Warioland 4. Et la musique est très entraînante, car son rythme est très bien adapté à la vitesse, très grande, de l'enchaînement des épreuves. Les bruitages sont pour leur part très bien trouvés, et leur qualité est adapté à la qualité technique de l'épreuve : dans un jeu NES, les bruitages seront comme à l'époque des 8 bits.
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.