Test de Monark, confrontez-vous aux péchés capitaux !
La version Switch de Monark testées aujourd’hui permet de nous plonger dans une dimension apocalyptique mêlant folie, démons et les 7 péchés capitaux.
TestUne exploration mêlant péchés capitaux et folies humaines
MONARK fait honneur au sens esthétique des Persona. Les directions artistiques (graphique et musicale) sont de très grande qualité. Il est important de noter que la version Switch testées aujourd’hui montre une résolution relativement limitée avec des textures très floues sur une télévision. Tous les dialogues sont doublés par des acteurs anglais convaincants dans leurs rôles. Le jeu possède de belles cinématiques qui sont limitées par la puissance de la console.Mais l’équipe de Furyu Corporation a aussi choisi de piocher dans les mécaniques de Persona, SMT et des JRPG en général. Et ils ont bien réussi leur pari. Le rythme du jeu et le gameplay sont tous les deux qualitatifs. La construction est très classique. Il y a une alternance entre des phases d’explorations et des combats. Aucun de ces deux aspects ne prend le pas sur l’autre. Cet équilibre permet de dynamiser de longues phases de dialogues avec des batailles très coriaces.MONARK ne prend pas de gants et il n’est pas rare de perdre des combats à la moindre erreur de jugement. Il y a heureusement un mode facile qui peut être activé ou arrêté à tout moment. Enfin, le tout est lié par une histoire intéressante qui tente parfois hasardeusement d’allier des références théologiques avec des traits psychologiques.Le récit prend place dans le lycée Shin Mikado Academy. Cet établissement paisible est victime d’un événement apocalyptique. Tous les étudiants et professeurs sont isolés du monde par un dôme géant. Ils sont alors incapable d’échapper à une brume surnaturelle rendant fou toutes personnes s’y trouvant. C’est dans ce charmant contexte que notre héros, amnésique, se réveille à la suite d'une bataille perdue d’avance.La directrice de l’école explique alors que la situation est causée par l’apparition soudaine de l’Overworld. Cette dimension est habitée par de nombreux démons et les 7 monarks régissant chacun un péché capital. Le joueur doit arpenter l’école ainsi que cet autre monde pour identifier les origines de la catastrophe et y mettre un terme définitivement.
La brume cache un lourd secret
L’exploration prend place exclusivement sur le grand campus de la Shin Mikado Academy. Les zones se débloquent petit à petit au fil de l’aventure. Chaque bâtiment accessible est lié à l’histoire d’un des 7 péchés capitaux. Ces bâtiments sont généralement séparés en quatre étages. Le premier étage sert très souvent d'abri pour les survivants. Et les trois autres sont alors remplis de brume.L’exploration et les enquêtes prennent toutes deux place dans cette brume psychédélique. La jauge de folie (MAD) augmente proportionnellement au temps passé dans ce brouillard. Cette jauge limite la liberté de déplacement car le personnage s'évanouit si cette jauge atteint les 100%. Il y a en plus l'existence des Death Call (l’appel de la mort). Comme son nom l’indique, le joueur peut recevoir à tout moment cet appel spécial. Il a pour effet de rendre les humains dans la brume agressive. Leurs attaques provoquent un évanouissement immédiat. Mais ce n’est en aucun cas un Game Over. Le héros se réveille alors dans l’infirmerie de l’école avec sa progression inchangée. La jauge MAD et les Death Calls permettent simplement d’apporter un sentiment de pression appréciable.Chaque étage embrumé se présente comme un puzzle à résoudre semblables à des “escape games”. L’objectif est très simple : atteindre la pile de téléphone permettant d’accéder à l’Overworld. Mais le chemin est semé d'embûches et de petites énigmes à résoudre (ouvrir des coffres, trouver des objets, des mots de passe, etc.). Ces énigmes sont relativement simples tant que le joueur prend le temps de ramasser tous les objets et de bien lire les descriptions en anglais.Des affrontements exigeants
Les combats restent au centre de l’aventure. Les représentants des monarks doivent être confrontés pour pouvoir libérer les survivants de l’emprise de l’Overworld. Les combats prennent place dans cette dimension. Elle est accessible au travers d’appels mystérieux passés par le téléphone portable du héros. Malheureusement les environnements de combat se ressemblent beaucoup et sont finalement assez vides.A l’inverse, les mécaniques de combat s’avèrent très complètes. Elles mixent habilement les attaques rapprochées ou distances, ainsi que les buffs ou debuffs. Toutes les attaques ont leur utilité laissant ainsi une grande liberté d’approche stratégique. Chaque personnage possède un type d’arme particulier qui sont focalisées sur des attaques au corps à corps ou à distance. Mais tous les personnages possèdent au moins une attaque à distance. Il faut alors prendre en compte l’affinité des personnages à différents types d’attaque pour obtenir les meilleurs résultats possibles.Chaque action doit absolument être quasiment parfaite. Les affrontements sont difficiles et les premières heures de jeu peuvent être décourageantes. Les ennemis sont puissants et l’IA est très efficace. La moindre erreur entraîne régulièrement une défaite imminente. Il est alors conseillé d’utiliser le mode « casual » pour s’habituer aux mécanismes des combats avant de rebasculer sur le niveau initial.Les affrontements se déroulent au tour par tour. Le joueur commence systématiquement en premier. Tous les personnages alliés bougent les uns à la suite puis c'est au tour des adversaires. Les déplacements sont libres dans un rayon prédéterminé et fixe pour tous les personnages alliés et ennemis. Les placements sont primordiaux pour permettre des attaques avec assistance ou dans le dos pour plus de dégâts. Les adversaires peuvent faire de même.
Une progression classique et des légions à collectionner
Le joueur obtient de l’expérience qui permet d’augmenter de niveau, débloquer des compétences et aussi d’acheter des objets. Seules les compétences peuvent être choisies et les statistiques sont augmentées automatiquement. De plus, le protagoniste peut invoquer des « légions » qui sont des marionnettes représentant un péché capital. Si c'est la gourmandise, l’invocation a alors la capacité de voler des objets à l’adversaire alors que la fierté pourra fournir un support magique primordial.Le premier légion débloqué est généré en fonction de l’affinité du joueur à un péché. Cette affinité initiale est décidée par un pseudo-test psychologique au début de l’aventure. Puis, ils vont être collectionnés à la suite de différents événements ou affrontements. Ils ont tous des compétences et armes différentes. Ils vont pouvoir être invoqués lors des différents combats pour construire une équipe à l’image de chaque joueur.Enfin, il n’y a aucun équipement à disposition. Les combattants humains ne disposent que d’une arme prédéfinie. Les objets permettent de soigner des blessures ou de donner un bonus temporaire. Cependant, les « légions » sont personnalisables avec trois pièces d’armures (tête, torse, jambe). Ces pièces ajoutent des points de statiques généralement de l’attaque, de la vie ou de la défense et ajoutent parfois des nouvelles compétences. Ces pièces sont obtenues à l'issue des combats.
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