Test de Crash Bandicoot N.Sane Trilogy (Switch)
Fan de Nintendo, vous connaissez Crash Bandicoot, mais y avez vous déjà joué ? Les premières aventures de l'ancienne mascotte de la PlayStation arrive pour la première fois sur console Nintendo ! Faut-il craquer ?
TestCrash Bandicoot ? Je n’y ai jamais joué !
Si vous êtes un joueur Nintendo depuis de longues années, vous êtes peut-être passé à côté de cette série de jeu de plate-forme lors de sa sortie. Vous n’avez donc pas de lien nostalgique avec Crash Bandicoot et l’achat de cette cartouche ne viendra donc pas agir comme une madeleine de Proust, permettant de vous remémorer des souvenirs d’enfance. A quoi s’attendre en découvrant cette trilogie, si l’on n’y a jamais joué ? C’est à cette question que ce test va tenter de répondre.Crash Bandicoot & la N-Sane Trilogy
Présentons tout d’abord l’essence même de ce qu’est la série Crash Bandicoot. Il s’agit de jeux de plate-forme 3D qui vous font classiquement traverser différents niveaux. Ces niveaux sont thématisés et bénéficient de décors variés qui évoluent au fil des mondes et opus (îles tropicales pour le premier épisode, puis des niveaux plus variés pour les suivants : zone enneigée, muraille de chine, ville orientale…).Les niveaux sont cloisonnés, le joueur démarre d’un point A et doit rejoindre un point B en utilisant (la plupart du temps) l’unique chemin qui lui est proposé. Ces niveaux peuvent prendre la forme d’un chemin à parcourir en 3D, avec Crash se déplaçant vers l’avant et faisant dos à la caméra, ou se déplaçant en direction du joueur, tourné face à la caméra. D’autres niveaux se jouent avec des déplacements horizontaux à la manière d’un Donkey Kong Country par exemple (voir les screenshots ci-dessous). Chaque monde se termine par une rencontre musclée avec un boss qu’il s’agit de battre en identifiant les patterns de leurs attaques afin de pouvoir les anticiper.
A l’image d’un Mario, l’histoire de Crash Bandicoot est un prétexte à l’aventure, bien que ses personnages soient un peu plus caractérisés que dans le jeu de Nintendo, à l’instar de l’antagoniste, le docteur fou Neo Cortex, qui souhaite conquérir le monde. Dans le premier épisode, ce dernier crée une armée d’animaux mutants pour parvenir à ses fins. Crash Bandicoot, un marsupial ayant échappé à Cortex, va alors tenter de contre carrer ses plans.
Un jeu de plate-forme pour tous ?
Si vous n’avez jamais joué à un Crash Bandicoot, ne vous fiez pas aux apparences. Malgré sa direction artistique colorée, son humour prononcé et ses personnages hauts en couleur, le jeu n’est pas un chemin paisible, au contraire. Le level design est exigeant et il vous faudra parfois (voir souvent selon votre dextérité) vous y reprendre à plusieurs reprises pour pouvoir passer des niveaux. Cette difficulté est mise en exergue par une caméra parfois mal positionnée que l’on aimerait pouvoir diriger pour mieux anticiper certains pièges ou obstacles, surtout lors des sauts qui se trouvent être très exigeants alors qu’ils sont parfois trop imprécis dans leur exécution.Si les habitués du genre apprécieront le challenge, les autres pourront être rebutés dans leur envie de parcourir l’aventure jusqu’au bout. Point positif, s’agissant d’une compilation, il vous est possible de changer de jeu en cours de route, si vous vous retrouvez bloqué sur un niveau.
Le premier épisode apparaît comme le plus ardu, en raison son côté die & retry prononcé, tandis que le troisième est plus agréable à parcourir, tant pas sa difficulté mieux dosée que par la variété de son gameplay, de son level design ou encore des univers dans lesquels se déroulent les niveaux.
Si la difficulté peut poser problème soulignons toutefois la sobriété des capacités de gameplay réalisables par le personnage (tournoiement pour casser les caisses, saut, double saut, attaque au sol) qui sont intuitives et restreintes. Le joueur n’est ainsi pas perdu sous des combinaisons de capacités et de touches à retenir. Cette simplicité d’accès côté gameplay est l’une des clés d’un jeu de plate-forme de qualité.
Un remake réussi ?
Vicarious Visions a su préserver l’identité de la série originelle tout en la remettant au goût du jour. Graphiquement d’une part, le titre est propre et coloré, n’attendez toutefois pas de révolution, le jeu ne brille pas non plus par son inventivité visuelle qui reste somme toute assez classique pour un jeu de plate-forme. Techniquement le jeu tient la route, aucun ralentissement ou bug significatif n’a été rencontré lors du test, que ce soit en mode TV ou portable.Si les graphismes développent l’identité d’un jeu, ses musiques le font tout autant, ainsi la réorchestration des thèmes musicaux du jeu a été réalisée avec soin et ces derniers restent entêtant et accompagnent les niveaux avec succès.
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.
Par contre, même si j'y ai joué à l'époque de la PS1 (on me les avait prêtés), je n'ai jamais vraiment accroché à cette licence. J'ai toujours trouvé les jeux sans saveur, d'un classicisme ennuyeux, à des années lumières des Mario. Et je n'ai jamais aimé la 3D sur rail des Crash bandicoot.
Je sais que beaucoup ont aimé la licence mais je n'ai jamais accroché. Idem pour Spyro.