Détruire l’IA
L’histoire d’ArcRunner est assez classique : vous êtes sur une base spatiale gigantesque, gérée par l’IA KORE. Seulement voilà, un virus a infecté KORE et dirigé tous les robots de la station sur vous ! A vous de l’empêcher de nuire et d’atteindre son cœur pour tenter de la réparer/détruire/de lui passer un petit coup d’anti-virus. Commence alors une course contre la montre qui ne fera que recommencer encore et encore.
Car ArcRunner est avant tout un rogue-lite. Vous choisissez votre personnage parmi trois archétypes et vous êtes parti pour une grande aventure. L’environnement 3D, tout en néon bleu clair et rose pour l’ambiance cyberpunk, propose de nombreux recoins dans lesquels vous pouvez attendre en embuscade vos adversaires. Ceux-ci sont de plusieurs types : volants ou rampants, humanoïdes ou non. Tous ont un point commun : ils sont des ennemis envoyés par l’IA corrompue pour vous anéantir avant que vous ne parveniez à elle.
Vos runs s’achèvent alors avec la défaite de votre personnage, lorsque celui-ci n’a plus assez de vie. Comme nous sommes dans un univers cyberpunk et technologique, vous allez pouvoir récupérer, non pas de l’argent, mais des nanites tout au long de votre aventure, vous permettant d’upgrader votre personnage entre deux runs.
Courir ne sert à rien, il faut partir à point
Comme évoqué dans l’introduction, ArcRunner est à l’origine un jeu Steam. Et on sent, dans sa progression et son graphisme, toute l’ambition de cette plateforme. La Switch, malheureusement, peine à suivre le rythme : que ce soit avec la chute de FPS, ou l’aliasing bien présent, sans compter quelques couleurs et textures qui soit bavent, soit ne s’affichent pas totalement. L’effet de clignotement qui en résulte est parfois compliqué à gérer.
Le jeu a tout pour être un titre nerveux, jouant sur votre dextérité à sniper les ennemis, sur votre déplacement constant pour éviter de vous faire toucher. Vous vous en doutez, avec les soucis propres à la Switch évoqués plus haut, c’est parfois compliqué. La jouabilité s’en ressent : il ne sera pas rare de se prendre des hits sans trop savoir d’où ils viennent, par exemple. Le jeu reste fluide : c’est joli, nerveux, mais le manque de visibilité ou les soucis graphiques ponctuels ne rendent pas la tâche facile et cela réduit assez drastiquement la durée de vos runs.
Pour le reste, le jeu propose une maniabilité classique, avec déplacement sur l’un des joysticks, viser sur l’autre. Dans cet univers technologique, c’est à l’arme à feu/laser que vous allez combattre. Et comme dans tout bon rogue lite, vous avez accès à des armes supplémentaires, grenades et tourelles à placer, comme pouvoir secondaire. Les ennemis lâchent des armes que vous pouvez prendre et qui augmentent (ou diminuent selon les armes droppées) vos possibilités. La carte se dévoile petit à petit en haut de l’écran, vous indiquant des nouvelles zones et comment arriver à la fin de cet “étage” pour aller vers le suivant. Attention donc à ne pas vous laisser submerger par les vagues d’ennemis et à retrouver votre chemin dans le dédale de salles.
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