DQ9 : Le RPG de l'été, en solo comme en multi

L'ange qui tomba du ciel

Les Célestelliens sont des anges gardiens dont la mission est de protéger et venir en aide aux habitants des villes et villages dont qu'ils ont la charge. Vous jouez donc l'un d'eux et en tant qu'ange vous devenez protecteur du village de Chérubelle. Lorsque vous aidez les villageois, ceux-ci laissent derrière eux une gemme de bienveillessence, nécessaire à la floraison du grand arbre de vie, Yggdrasil. Les anges cherchent à se rendre au Royaume des dieux et selon la prophétie Yggdrasil doit d'abord fleurir.

Alors que la prophétie se réalise enfin et que les anges attendent que l'Orion Expresse les amènent au Tout-Puissant, une force inconnue fait irruption et vole les Fyggs sacrées tandis que dans le fracas de l'attaque vous êtes propulsé hors du royaume céleste. Vous perdez ainsi vos ailes et vos pouvoirs de Célestellien. Ce n'est autre que le village de Chérubelle qui vous recueille. Votre destinée en tant que Célestellien vous lie évidemment au Fyggs Sacrées dispersées sur terre. Votre mission sera ainsi de les retrouver et de les ramener à l'arbre.

Le scénario est excellent et mélange habilement les situations dramatiques et comiques grâce à l'humour de Toriyama. On pense notamment à ces kidnappeurs du dimanche qui ne savent pas écrire en français et qui feraient bondir au plafond votre professeur de français. On ne vous en dit pas plus. On regrette cependant qu'il n'y ait qu'une seule sauvegarde sur la cartouche.

Le héros : c'est vous !

Il est assez rare de pouvoir personnaliser ses personnages dans les J-RPG. La communication autour du titre s'est concentrée sur cet aspect. Vous avez donc la possibilité de choisir entre un garçon et fille et de personnaliser votre ange selon plusieurs critères : taille, poids, couleur et forme des yeux, couleur et coupe de cheveu, couleur de la peau.

Outre le choix de votre héros au départ, vous pourrez aussi personnaliser son apparence puisque lorsque vous changez vos équipements l’apparence change également. Il n'y a pas que votre avatar que vous pouvez personnaliser. Les compagnons que vous pouvez recrutez à l'auberge le sont tout autant, le système est d'ailleurs identique au premier. Il est ainsi possible de créer de toute pièce son équipe dans la limite de trois personnages en plus de vous. Si vous souhaitez jouer au mode multijoueur, vous devrez évidemment en enlever un pour laisser la place à votre ami.

Au revoir les combats aléatoires

Dragon Quest IX fut d'abord présenté comme un RPG temps réels mais la réaction des fans japonais, qui fustigèrent en bloc ce changement, incita l'équipe de développement à faire marche arrière. Cependant, on constate que les combats aléatoires sont toujours présents lorsque vous êtes en bateau. Le reste du temps, les monstres sont donc visibles sur la carte, ce qui est une bonne chose.

Les combats, bien qu'au tour par tour avec système de commande très classique, bénéficient d'une réalisation soignée et dynamique. Les personnages et les monstres se déplacent sur le champ de bataille et ne sont donc pas alignés comme les opus différents. Vous pouvez attaquer, utiliser un objet, un sort ou une compétence et encore le coup de grâce. Il s'agit d'une limite propre à chaque classe qui se déclenche de temps en temps.

Le jeu est bien sur entièrement jouable au stylet ou bien avec les touches. Les boutons L et R permettent de faire tourner légèrement la carte pour découvrir des tonneaux ou des entrées secrètes. Le bouton Y sert à voir votre journal et permet de ne pas oublier où vous en êtes dans votre quête. Le bouton X active le menu et le bouton B les postures.